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Top 10 de tous les temps

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Film affiche Commentaire
John Wick : Chapitre 4 « Tu m’a tiré dans le cul, fils de pute ! »
Le film dure près de 3 heures, d'action quasi non-stop, et j'avoue qu'on ne voit pas passer le temps. Les premières scènes à Osaka sont un peu longues et répétitives, mais le reste tient suffisamment en haleine pour qu'on ne s'ennuie pas.
Le point négatif, c'est que le réal n'a pas repris l'humour et le second degré du troisième opus (même s'il y a toujours un peu d'humour, ne serait-ce que dans l'excès).
Par contre, il a continué à mieux traiter ses personnages secondaires, et à ce titre, le chinois aveugle (et dans un moindre mesure le black) sont vraiment très réussis. L'intrigue est pas trop mal (très minimaliste, après tout ça n'est pas ce qu'on demande au film), mais peine à mettre en valeur le personnage de John Wick et ses motivations. Il a d’ailleurs assez peu de dialogues, et la plupart se résument à un « Yeah .. » bien viril, avant une explosion d’action.
Là où le film cartonne, c'est sur les scènes d'action. On arrive à manquer de superlatifs pour décrire ce qu’on voit à l’écran. Il y a une nette intention d’originalité – de monter des choses qu’on a jamais vues. Et la plupart du temps, on n’a pas l’impression d’une succession de scènes de combats (sauf un peu au début, encore une fois). Si je ne devais garder que deux scènes, je prendrais celle à Berlin avec le jeu de carte (et le combat qui s’en suit, tant qu’à faire ), que j’aime beaucoup pour les personnages et la tension.
Et évidemment la scène dans l’immeuble particulier parisien en construction, qui est fabuleuse. Toutes les scènes à Paris sont géniales, mais celle-là est un bon cran au-dessus.
Je suis prêt à pardonner la fin un peu niaiseuse (la série a tendance à jouer sur les clichés), parcequ’on passe un très très bon moment. A voir !
The Creator Ca fait longtemps que je n'avais pas pris une telle claque au ciné, je suis ressorti un peu groggy de la séance. Après, c'est peut être aussi parceque je n'avais pas mangé
Le film démarre sur des chapeaux de roue, avec un prélude très court et assez bien fait (avec des vieilles images montrant une techno qui n'existe pas aujourd’hui, ce qui est plutôt malin). Puis on rentre dans le vif du sujet, et dès les premières images, l’ambition visuelle folle du film scotche au siège. Le marriage des divers robots et bâtiments futuristes colle très bien avec les paysages sud asiatiques, les deltas et les temples. Le monde qui nous est montré - sans une introduction longue et pénible, comme on en a habituellement - est superbe, et très cohérent du début à la fin. Il est bourré de très belles idées visuelles. Là dessus, le film nous embarque à un rythme effrénée. C'est une course poursuite de près de 2h où sa tire dans tous les sens. Mais sans oublier les personnages, et là où le film est sans doute le plus réussi, c'est bien sur le mélange des genres : guerre, road trip, histoire familiale, course poursuite, le tout sur fond de SF. Jusqu'à un final vraiment surprenant dans lequel on voit s’effondrer impérialisme américain . C'est tout ce qu'aurait dû être Avatar 2 : des idées novatrices avec un visuel impressionnant, une histoire et du rythme. Le film de SF de l'année, sans aucun doute. Voir plus.
Le Garçon et le Héron Ca commence très fort, avec cette scène de nuit où ça courre dans tous les sens et l'image se brouille, dans un effet encore jamais vu et assez chouette. Puis, le temps que l'histoire se mette en place, c'est un peu mou. Trop réel. Trop historique. Même le dessin est un peu décevant, avec des pastels un peu flou sur certaines images. Pourtant, les quelques interventions du Héron, avec sa belle dentition et ses transformations physiques, laissent espérer un film un peu plus fou. Ce qui est effectivement le cas, au moment où le héro pénètre enfin dans la tour. Il commence alors un voyage initiatique vraiment cool et à la hauteur de ce que notre ami Miyazaki nous a déjà proposé par le passé, avec un monde et des habitants vraiment originaux. J'ai un amour tout particulier pour les perruches. Plusieurs niveaux de lectures possibles sur cette aventure, puisqu'il s'agit d'un voyage dans le monde des Morts. J'ai quand même vraiment aimé, on retrouve bien la patte du maître. Certes, pas dans mon top 3 (Chihiro, Ponyo et le Chateau Ambulant), mais pas loin derrière.
Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 "ça n'est pas ma couleur - ça jure avec mes yeux".
On retrouve avec plaisir notre bande de joyeux drilles, dans un opus qui s'inscrit parfaitement dans la lignées des deux précédents. C'est léger, c'est drôle, les scènes d'actions sont superbes (j'aime particulièrement celle où Star Lord et Groot sont dans la pyramide). Une fois n'est pas coutume, l'intrigue n'est pas basé sur Star Lord mais sur Rocket Racoon, et James Gunn a l'idée originale de complètement soustraire le personnage dès le début du film, et de le faire revenir de ci de là via des flashbacks de son enfance - que je trouve assez longs et laids, mais bon. D’ailleurs, soit dit en passant, le film n'a pas de longueurs, mais c'est quand même trop long. Je pense que ça aurait pu rentrer en 2h (il fait 2h30). La grande force du film, ça reste la playlist de Star Lord, et l’utilisation de la musique en général, qui est formidable. Je suis un poil déçu par la chanson finale, parceque j'aime ni le groupe ni le son, mais bon, ça ne gâche pas grand chose, d'autant qu'on retrouve un des meilleurs sons de la série dans la première scène post générique. L'autre force du film, ce sont ses personnages et les interactions entre eux. On retrouve un peu l'esprit des premiers X-Men, avec un ensemble hétéroclites de personnages, dont la plus grande force consiste en leur diversité. Le film s'ouvre d’ailleurs sur 'Creep' de Radiohead, et toute l’intrigue est basé sur un type qui veut faire des êtres parfaits au lieu de les accepter tels qu'ils sont. C'est aussi assez amusant de constater que les personnages les plus puissants sont les plus cons, et aussi les plus drôles (Drax et Adam Warlock). Bref, on passe un super moment avec ce film qui conclue parfaitement la trilogie, et nous montre que Marvel sait encore faire des bons films. Dommage que Gunn soit passé à la concurrence entre temps.
Alibi.com 2 On avait pas vu le premier film, mais le concept est parfaitement résumé en une courte (et plutôt marrante) introduction. Et puis, c'est parti pour presque 2h de blagues non stop, qui vont parfois assez loin, parfois très en dessous de la ceinture, parfois planquées en arrière plan ou dans un bandeau d'information, mais qui restent très très drôles. Tous les personnages sont fantastiques et les situations vraiment cocasses. Je pense que c'est peut être le meilleur film de Lachau. Vivement le 3
Tetris Je n'avais d'abord par reconnu Taron Egerton dans le rôle titre. Cet acteur est excellent, et c'est vraiment son personnage qui porte le film. Il raconte l'histoire de la sortie du jeu vidéo Tetris, et de la bataille en coulisse pour les droits du jeu. La grosse réussite du film, c'est de partir d'un sujet assez rébarbatif pour en faire un vrai film très rythmé et passionnant. Ce grâce à l'acteur principal, je l'ai déjà dit, mais aussi grâce à un scénario bien fait, et de belles idées de cinéma dans la réalisation. Le tout porté par une BO assez chouette (peut de titres, mais tous très efficace : des reprises de tubes des années 80 en ... russe). Alors oui, le film a quand même quelques défauts; Les bonnes idées de réal sont trop répétitives. La fin est tellement romancée et pleine de grosses ficelles qu'on a du mal çà y croire. N’empêche, le film est très efficace tout du long, et j'ai encore aujourd'hui la p*tain de musique du jeu dans la tête. Merci John Baird.
Asteroid City Je ne sais pas vraiment dire si j'ai aimé parceque le film est bon, ou parceque je suis devenu un foutu groupie de Wes Anderson. En tout cas, j'ai aimé, c'est un vrai objet de cinéma avec ses scènes étranges en noir et blanc en dehors de l'histoire, qui expliquent le contexte de la pièce de théâtre, et la pièce en elle-même filmée avec une avalanche de couleurs pastelles et des décors en carton. C'est une nouvelle fois un film chorale avec une distribution à couper le souffle (il y a même Margot Robbie, amis on la voit moins de 2 minutes). Le casting est emmené par le duo improbable mais efficace Scarlett Johansson /
Jason Schwartzman. C'est drôle et désopilant. Ca parle de tout et de rien, et les personnages sont vraiment au coeur de ce qui est montré. Ca parle encore une fois de la vie, et ça c'est vraiment cool. C'est un super film, je pense pouvoir dire ça même si je suis, de toute évidence, devenu un fan de Wes Anderson.
Une année difficile Il faut avouer que le film est très drôle et assez réussi. On rit de bon coeur, et le duo Cohen - Marmai fonctionne parfaitement. C'est assez bien vu de parler de sujets aussi durs (le surendettement, le réchauffement climatique) en comédie, même si ça manque quand même assez souvent de réalisme. Le gros plus du film, c'est Jonathan Cohen. Il fait du Cohen, bien sûr, mais bien dirigé comme dans le film, ça marche à fond. Mathieu Almaric est aussi très drôle. Pio Marmai, c"est moins net, d'une part car le personnage est un peu plus filou et moins franc du collier, et d'autre part parceque la romcom prend le pas sur la comédie en ce qui concerne ce personnage. J'ai été un peu déçu par la fin, moins drôle, et mois réaliste (à partir de la dernière action du collectif). Mais on passe quand même un très bon moment.
Wonka C'est une assez chouette fable de noël, très pop et colorée. Timothée Chalamet porte le film est est largement à la hauteur du rôle (autant si ce n'est plus que Johnny Dep, je trouve). Il joue un Wonka ingénu et bienveillant. Ca chante, mais pas trop. Ca danse pas trop non plus. Mais ça chante et ça danse, alors si c'est bloquant pour vous, passez votre chemin. Le film a un rythme assez effréné et est à la fois drôle et touchant. On passe un très bon moment.
Les Trois Mousquetaires : D'Artagnan Je ne suis pas super emballé, mais ça reste un divertissement très correct. Certes, la photographie est fadasse. Certes, les scènes de combat ne sont pas très lisibles. Les acteurs semblent être en service minimum. Duris et Marmai sont très sous utilisés. Mais ça fonctionne quand même, probablement parceque l'intention est bonne. Et puis, le capital sympathie des acteurs joue à fond. Civil ne semble pas donner le meilleur de lui même, mais il est suffisamment charmeur pour être sympathique. Duris et Marmai, on les aime bien même si on les voit peu. Cassel est plutôt pas mal. Eva Green ... p*tain, Eva Green c'est Milady, y'a pas à tortiller. C'est comme si le personnage avait été créé pour elle. Mais celui que je retiens, c'est surtout Louis Garrel en Louis XIII, tellement juste et drôle dans un film qui manque cruellement d'humour, justement. Bourboulon choisit de faire moins de combat, moins d'épée, et plus d'intrigue. Ca choquera probablement les puristes. J'ai trouvé ça plutôt intéressant. Il se permet aussi quelques changements dans l'histoire de Dumas. Hé bien. Pourquoi pas. Les dialogues sont aussi assez bien ciselés et regorgent de bons mots, même si on peut regretter les formulations un peu datées. Après, quand on part d'un texte de la qualité de celui de Dumas, ça aurait été balo que les dialogues ne tiennent pas la route. La reconstitution est pas mal, costumes (j'aime bien les chapeaux ), décors, tout est très correct et très sage. Voilà, je crois que le mot qui décrit le mieux le film, c'est encore ça : c'est très sage. Bourboulon essaie de faire du cinéma, mais n'y parvient pas, du moins pas suffisamment. Pas grave, le divertissement reste agréable, et on ne voit pas passer les 2 heures.