Frédéric Schoendoerffer nous filme donc des truands parisiens avec une caméra parkinsonnienne, certes intéressante pour nous plonger au coeur de l'action, mais génératrice de mals de crânes carabinés. Les plus belles scènes étant d'ailleurs celles (complètement inutiles) où la caméra ne bouge pas et nous montre un Magimel magnifique. Sinon que dire ? Le film ne brille pas en mots d'auteurs. Ca non. Ca commence doucement, ponctué par des scènes de violence navrantes de gratuité. On se dit que le film ne va nulle part. Puis vient la seconde partie, plus intéressante car génératrice d'un léger suspense. Cela ne suffira pas, malgré une conclusion pour le peu originale. Les acteurs ... Magimel, ainsi que Sisley assurent, comme d'habitude. Caubère se force et sonne faux ... dommage, le film est sensé reposer sur lui. Schoendoerffer (Ludovic) se demande ce qu'il fait là, et nous aussi. Au final, on passe de très mauvaise premières 45 minutes, et une fin de film supportable. C'est trop peu. |