Adapté de la nouvelle « L’homme doré » de Philip K Dick, le film ne reprend qu’une caractéristique du personnage principal de la nouvelle, en fait le principal moteur du scénario, et rajoute une bombe atomique par-dessus. Au final, le film n’a absolument rien de Dickien. Cela dit, l’intrigue se laisse suivre ; certes il y a beaucoup trop de cascades, mais pas de surenchère ou d’abus. Autant dire qu’on ne descend pas au niveau de ridicule d’un Paycheck. Il y a même un passage intéressant vers la fin, avec le développement des facultés du personnage principal, qui correctement exploité aurait eu un rendu intéressant. Malheureusement, la toute fin du film est d’un pathétique achevé et fait basculer le film dans la vulgaire série B. Le film est réalisé sans talent (certains passages, l’image bouge d’ailleurs un peu trop), les effets spéciaux parfois un peu léger. Jessica Biel est tout juste crédible, et Nicolas Cage aurait mérité une meilleure coupe de cheveu. Sitôt vu, sitôt oublié. |