Dernier né des Resident Evil, le film n’est pas dépourvu de qualités. Mais il ne se dépare jamais d’un petit (... grand ?) côté de série B. On retrouve avec plaisir Mila Jovovitch, qui campe une espèce de super héroïne tueuse de zombies. Et il n’y a pas à dire, malgré un couche de fond de teint qui pourrait remplir le stade de France, même un réalisateur de seconde zone arrive à la filmer avec classe. La caméra aime Mila, c’est indiscutable. Mais quand la verra-t-on dans un vrai film ? Deuxième bonne surprise du film : Ali Carter (Nikki dans la série tv Heroes). Au niveau de l’histoire, une grande question se pose : faut-il tuer Paul Anderson, calamiteux réalisateur de Mortal Combat, Resident Evil (le premier), Alien Vs Predator, et scénariste de Resident Evil 3 ? Je veux bien collecter les dons pour mettre un contrat sur sa tête. Certaines scènes sont indiscutablement réussies, en en général le contrat de film (faire un film avec des zombies qui fait un peu peur, avec des gros combats bourrins) est rempli. Reste quelques scènes moches, une surcharge d’effets numériques ratés (et pas indispensables), et surtout la partie des méchants complètement manquée. Le big boss est un blondinet sans classe qui ressemble à un skateur. Le grand méchant est d’un ridicule achevé. Bref, on passe un moment agréable, mais il n’y a pas grand-chose à sauver. |