Que du bonheur ! DayWatch clôture l’histoire commencée dans NightWatch de bien belle manière. On retrouve la lutte du bien contre le mal, avec des personnages surhumains campés par des SDF miteux, et tout l’univers fort sympathique découvert dans le premier opus. Mais cette fois-ci, le décalage fonctionne à fond ; plus de situation ridicules ou maladroite. Que des thèmes intéressants, abordés avec dérision et second degré. L’humour, plus présent, allège le sérieux de l’ensemble. Le film est surtout fondamentalement russe, que ce soit dans la façon dont les personnages sont habillé, ou comment ils réagissent. L’histoire est plus étoffée et mieux faite que dans le premier. Les effets spéciaux sont sympa ; certaines scènes sont vraiment bien faites, et le déchirement du héros bien rendu (certaines scène sont presque christiques). Le héros, campé par un acteur au faciès fort sympathique, est toujours un vieux looser paumé. Il est élégamment remplacé à mi parcourt par une jolie russe désabusée. Seul regret : la mise en scène tourne parfois au clip pop. On ne peut pas tout avoir. |