Chéri vu le 2009-04-13 | |
M’bof. Voir m’bof moins. Chéri raconte l’histoire d’un bel éphèbe, fils d’une femme qui accumule des biens grâce à des amants fortunées. Cette femme va le confier à l’une de ses collègues (qu’elle déteste). Entre eux va naître un amour qu’ils ne sauront pas reconnaître. Au début, ça part à 100 à l’heure. En moins de 5 minutes chrono, Chéri a chopé la collègue de sa mère. Les 6 années suivantes passent en un éclair, au son d’une voix off peu inspirée. Vient ensuite la partie la plus intéressante du film : celle ou Chéri et sa maitresse se trouvent séparée. C’est à la fois la partie la plus réussie, et aussi la plus longue car beaucoup plus lente que le prélude et coupée en deux (une partie qui suit Léa – complètement ratée –, et une autre Chéri – celle là très réussie –). La fin est désastreuse. Au final, on retrouve avec plaisir la sublime et trop rare Michelle Pfeiffer, qui parvient à assurer un minimum. On découvre aussi le bellâtre Rupert Friend, que j’ai trouvé très bon ; il parvient à habiter un personnage très intéressant, mais pas aidé par le scénario. Au final, force est de constater que Frears passe complètement à côté de son sujet (si on en croit la conclusion, l’histoire d’amour entre les deux perso). Le début de la relation est torché dans le prélude, et la fin est foirée dans une conclusion douteux. Dommage. |