D’un côté, ce Mission Impossible est un très bon film d’action (on ne voit pas passer les 2h13 de film), et d’un autre côté, et bien … c’est pas complètement un bon film, principalement à cause d’une histoire en carton. Commençons donc par là : un génie décide à lui tout seul de déclencher une guerre nucléaire entre les Etats-Unis et la Russie. Ethan Hunt et sa troupe d’agents sont là pour l’arrêter. Mouais. On se croirait dans un mauvais James Bond. Disons qu’on a vu à la fois plus original et plus crédible. Et disons aussi qu’une intrigue avec des enjeux aussi énormes, surtout dans le cadre d’une série de films, est rarement une bonne idée. Ça commence plutôt très bien avec notre ami bad-boy lover de Lost, Josh Holloway. Il assure comme une bête … les 3 minutes d’image qu’il a dans le film. Dommage dommage ; on aurait espérer le voir plus longtemps. Ca continue tout aussi bien avec une scène d’évasion de prison russe, mettant en scène Tom Cruise. Ce dernier est en bien meilleure forme que dans le dernier film dans lequel je l’avais vu (Knight and Day, une purge à la limite du regardable) ; il retrouve presque son niveau d’antant. On y retrouve aussi le trublion Simon Pegg, dont le rôle se résume à assurer la partie comique du film. C’est gros, mais ça fonctionne globalement bien. Enfin, last but not least, Paula Patton amène son petit minois à la Halle Berry et sa plastique superbe. Je passe rapidement sur Michael Nyqvist (Michael Blomkist himself), qui est crédible, mais qui se colle le rôle bien débile du grand méchant. J’allais oublier la très bonne surprise du film : Jeremy Renner, un acteur qui a le vent en poupe. Bref ; le casting est plutôt correct. Les scènes d’actions sont impressionnantes, globalement bien amenées et pas trop extravagantes. Bon, elles s’enchainent moyennement bien (en gros, une ville par scène : Moscou, Dubai, et Mumbai), mais c’est l’histoire qui veut ça, et ça ne choque pas particulièrement. En résumé : sans doute pas le meilleur de la série comme le dit la promo (il est à 100 années lumière du De Palma), mais il reste meilleur que la bouze de Jon Woo, et surclasse peut être même l’opus de J. J. Abrams. Le scénario est très très léger, mais les scènes d’actions déchirent suffisamment pour rendre le film agréable. A voir. |