Star Trek Into Darkness vu le 2013-06-27 | |
Après avoir ressuscité la série en la mettant au goût du jour en 2009, avec un premier opus très réussi, J.J. Abrams remet le couvert avec cette suite qui capitalise un maximum sur le premier film. Et si on arrive à lire le cahier des charges, on ne peut que constater l’incroyable succès du film qui satellise le premier opus dans effort aucun (meilleure histoire, personnages plus creusés, effets spéciaux plus spectaculaires, plus d’action, plus de violence, arf). Ça augure plutôt pas mal pour les prochains Star Wars. On peut découper le film en trois parties, correspondant grosso-merdo aux trois lieux du film. Ça commence par une mission de routine de l’USS Enterprise. On est typiquement dans un épisode de la série, avec pas mal d’humour, de l’action, et des effets spéciaux. On enchaine ensuite sur le ‘vrai’ film, avec une trame très bien foutu (enfin un scénario qui tient la route, ça fait plaisir), et des personnages toujours plus réussis. Le ‘méchant’, notamment, est absolument énorme. De l’action, des effets spéciaux qui déchirent, une scène voulu émouvante (et marche, p*tain, j’en ai presque chialé ). Les personnages évoluent tout en restant cohérents et sympathiques : Jim Kirk est le héros américain par excellence, beau gosse, tête brulée, charmeur, et … con. On l’aime quoi, même s’il va évoluer et devenir responsable. Spock est … exactement ce que l’on attend de lui. Coup de chapeau à Zachary Quinto qui arrive à rendre le personnage attachant – pas évident puisqu’il doit montrer assez peu d’émotions. Bref ; un film d’action-SF qui claque bien. Juste lorsque l’on pense que c’est fini, le film monte en puissance avec des effets encore plus spectaculaires. Certes, c’est parfois un peu attendu, certes, les personnages sont un peu grossiers, mais ils sont sympathiques, l’histoire est là, ça reste fidèle au matériel d’origine (pour ce que je peux en juger, je n’ai pas vraiment vu la série ou les films précédents), et ça reste un sacré bon film qui scotche au siège pendant 2 heures. Vivement la suite. |