Le dernier Pixar met en scène les sentiments d’une jeune fille de 11 ans, personnalisés pour l’occasion, et qui vont subir un chamboulement majeur lorsque ladite petite fille va déménager. Tout d’abord, il convient de poser cette question : qu’est-ce que c’est que cette traduction merdique pour le titre du film ? Vice Versa ? P*tain, mais ça veut rien dire, c’est complètement hors sujet. Bref. Graphiquement, le film est une très belle réussite - c’est ce qu’on est en droit d’attendre d’une firme comme Pixar, après tout. L’histoire est plutôt originale et sympathique, après [ mode casse-couille on ] c’est dommage que le film soit essentiellement destiné aux adultes. Les thèmes traités, les personnages et l’actions seront difficilement abordable pour les jeunes enfants. Pixar nous avait habitués à des films à plusieurs niveaux de lecture, ce qui n’est pas forcément le cas ici. Dommage. A ce titre (et aussi au niveau des thèmes abordés), le film se rapproche beaucoup de « Là Haut ». Sauf qu’il y a 1000 fois plus de génie dans le générique de Là Haut que dans tout Vice Versa (après, ce générique était particulièrement extraordinaire, et il y a 1000 fois plus de génie dans le générique de Là Haut que dans … Là Haut). Au niveau des thèmes abordés, je trouve dommage la façon grossière dont on nous fait comprendre que chaque souvenir a deux faces, dont une triste / nostalgique. Heureusement que d’autres thèmes plus intéressants sont là. Aussi, le film manque un peu d’humour. Certes, il y en a, mais il y a aussi beaucoup de scènes d’actions pures ou de scènes tristes. Je trouve que la mise en scènes des sentiments des autres personnages (qui sont d’ailleurs les scènes les plus drôle, mention spéciale au post générique) est sous utilisée. Voilà, je pense que je peux coller mon [ mode casse couille of ] et conclure. Graphiquement chouette, de l’originalité, du rythme, de l’humour, Vice Versa est un super dessin animé. Évidemment, comme c’est Pixar, on en attend plus, mais ce qui est produit trust toujours le haut de panier, alors pourquoi s’en plaindre ? |