Cinéma - les critiques

Cemetery Of Splendour         vu le 2015-09-16
J’ai le sentiment d’avoir dépassé avec ce film mon seuil d’incompétence. Bien sûr, j’ai réussi parfois à capter l’intention du réalisateur, quand il joue avec les lumières, les mouvements, ou la superposition d’image. Mais je suis incapable de relier cela à la narration, à un message ou à une émotion quelconque. D’ailleurs, difficile de dire de quoi parle le film ; je pourrais bêtement copier-coller le synopsis sans que cela n’avance qui que ce soit sur ce que traite le long métrage. La narration est difficile à suivre. Apichatpong Weerasethakul pose sa caméra en divers endroits autour d’une école reconvertie en hôpital, et nous régale de plans fixes de quelques minutes. Certains font sens, d’autres sont plus abscons (par exemple, celui de presque 2 minutes où l’on voit un mec de dos chier dans la forêt ...). Il y a quand même pas mal de longueur, et comme le film traite du sommeil, j’ai bien failli m’endormir au début (c’est bien la première fois que ça m’arrive au ciné). Mais passé un certain seuil, le film commence à avoir des dialogues et des scènes de plus en plus intéressantes. La toute fin est notamment très belle, même si, à l’instar du reste du film, je n’y ai pas compris grand-chose. C’est à voir ; il y a des belles intentions de cinéma. J’ai lu de ci de là que ça traite du rêve et qu’il faut se laisser emporter par la magie. C’est peut-être ce que je n’ai pas réussi à faire. Ou que j’aurais réussi à faire si je m’étais vraiment endormi