Cinéma - les critiques

Independence Day : Resurgence         vu le 2016-07-25
Ne jouant pas à Pokemon Go, ma dernière chance de participer aux discussions au café était donc de voir le dernier Independance Day. C’est désormais chose faite. La plus grande qualité et le plus grand défaut du film, c’est son prédécesseur. La plus grande qualité d’abord, parceque les spectateurs sachant à quoi s’attendre, le film n’est pas critiqué pour ce qu’il ne propose pas. Car au-delà d’un simple blockbuster décérébré, c’est un film qui joue avec la caricature et les excès, et qui parvient parfois, à trop forcer le trait, à déclencher une émotion, ou un rire. C’est aussi son plus grand défaut, parceque le film n’arrive jamais à la cheville de son ainé. Niveau effets spéciaux, rien à dire : ça claque. Niveau réalisation, par contre, pépé a un peu perdu la main. C’est moins beau et moins bien foutu qu’avant (ne serait-ce que pour les scènes de combat aérien, la différence entre les deux films est flagrante). Niveau acteurs … ils sont bien mignons, les petits jeunes, mais ils n’ont pas le charisme de leurs ainés, au point de se faire voler la vedette à chaque scène avec un acteur plus aguerri. Et puis bon, le film veut un peu trop faire l’hommage de son prédécesseur. Il reprend tous les personnages, et s’attend à ce que le spectateur d’une part les reconnaisse, mais aussi se souvienne de leur rôle dans le premier film (spoiler alert : ce n’est pas mon cas, je n’ai pas dû beaucoup le voir depuis 1996). L’un dans l’autre, le film rempli son contrat : c’est un bon divertissement. Le début est un peu long, mais l’histoire tient la route, les personnages sont sympatoches, et les scènes d’actions sont très bien. En même temps, c’est assez difficile de foirer un film avec des aliens (copié / collé d’Alien, d’ailleurs), et des combats entre vaisseaux spéciaux, surtout quand les effets spéciaux sont réussis. Note : la 3D ne sert à rien dans le film, à croire qu’elle a été rajoutée en post-production. Je ne sais pas si le film parviendra à devenir culte, comme son prédécesseur. Et quelque part je m’en fou.