Cinéma - les critiques

Ghost in the Shell         vu le 2017-04-05
Je n’ai jamais lu le manga, et je suis quasi certain d’avoir vu une des adaptations animées sans en garder le moindre souvenir. Je le précise car j’ai ouï dire sur le film que c’est un mauvais copié-collé de l’animé. Je suis mal placé pour attaquer sur cet angle-là, par contre je confirme que le film doit probablement beaucoup simplifier l’intrigue parceque j’ai tout compris du premier coup
Ce que j’en retiens, c’est que d’une part c’est un film de SF cyberpunk, donc une sacrée rareté, et ça fait plaisir de voir ça au ciné. Ensuite, le film a un très bon rythme ; l’action s’enchaine assez bien. C’est pas du non-stop qui pourrait se révéler épuisant pour le spectateur, mais y’a pas de longueur entre les scènes d’actions. Les différents thèmes du manga sont très vaguement abordés (le terme est peut-être un peu fort ; disons qu’ils sont mentionnés). J’ai aussi entendu que la mélancolie propre à l’œuvre originale n’était pas présente, mais je m’s’inscris en faux. Ce n’est pas visible à l’image, mais ça transpire dans les relations entre les personnages, qui sont tous d’une solitude extrême. C’est limite déprimant. Les effets spéciaux sont top. Niveau acteurs, Beat Kitano fait le minimum syndical, mais c’est probablement le rôle qui veut ça. Il est quand même à l’origine de la plus belle réplique (« on n’envoie pas des lapins chasser un renard »). Scarlett perce littéralement l’écran. On a l’impression que le rôle est écrit pour elle. C’est un des atouts majeurs du film, et en même temps aussi un de ses points faible : la promo et certaines scènes reposent en partie sur une combinaison ultra moulante qui ne cache en rien les formes de l’actrice, au détriment de l’intrigue et de l’action. J’ai vraiment, bien aimé ; j’ai eu l’impression d’avoir du mal à rentrer dans le film a d’avoir gardé une certaine distance, mais j’ai mis une bonne dizaine de minutes pour me remettre à la fin de la séance