Un Pixar reste un Pixar, et si dernièrement certains long métrages ont pu sembler en deçà, ce n'est pas le cas de ce petit bijou. Il souffre d'une trop grande proximité en terme de graphisme et en terme de thèmes avec Vice Versa, d'autant qu'il n'est jamais vraiment à la hauteur de son aîné. Il risque aussi par les thèmes abordées, et par le filtre du jazz (qui symbolise UNE passion, mais ça reste une passion qui ne parlera pas à tout le monde) de perdre son plus jeune publique. La thématique abordée lui assurant (comme d'habitude ?) une bonne partie du publique adulte. Il s'agit ici d'un professeur passionné de jazz, qui meurt juste après avoir décroché la chance de sa vie (à savoir, jouer le soir même avec une grande star du jazz). Dans l'au-delà, il cherche à revenir sur Terre, et se lie d'amitié avec une âme à naître qui n'a pas encore trouvé sa passion. Oui, même dit comme ça, cela sonne compliqué et ardu pour les plus jeunes. Pourtant, contrairement à Vice Versa, le film mise plus sur son humour (très réussi, que ça soit les Michel, le chat, ou l'inspectrice) que sur son thème et sur l'émotion (non pas qu'ils ne soient pas présents quand même). Ça reste pour moi une belle réussite, et un film à voir. Je le mettrais au niveau d'Arlo, donc sympathique, mais pas ouf quand même. Pas impossible que le film monte dans mon estime après maturation. |