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La critique presse était plutôt bonne, mais le démarrage poussif et le bouche à oreille pas tant que ça. J'ai quand même tenté le coup, et je dois dire que j'ai été assez déçu. C'est long. C'est plan plan. C'est gros. La magie ne fonctionne pas, tout simplement. Ca comment pourtant plutôt pas mal, avec un Harisson Ford rajeuni numériquement qui se bat contre les nazi en 1945 avec un professeur d'Oxford. Ca reste gros, mais ça fonctionne gentiment. S'en suit un aperçu d'un vieillard de 70 ans torse nu, et je n'ai toujours pas compris ce que voulait nous montrer Mangold. Car si c'est pour nous signifier que son héros a vieilli, ça n'est jamais abordé par la suite et on fait comme si c'était crédible que ce vieillard se batte à main nue contre des types 40 à 50 ans plus jeunes que lui. Les ressort sont vraiment gros, et ça manque de crédibilité : la fille de la CIA qui couvre l’ancien nazi, la course poursuite et les meurtres de sang froid en pleine parade et en pleine rue, j'en passe et des meilleures. On ne comprend pas la motivation de la plupart des personnages, notamment des deux personnages principaux (Harrison Ford et Phoebe Waller-Bridge). D'ailleurs, l'alchimie ne fonctionne pas entre eux, et la maladresse avec laquelle leur relation est décrite n'aide pas. C'est dommage, parceque l'aventure et la chasse au trésor n'est pas désagréable. Et puis, et puis la fin est quand même assez fabuleuse. Du jamais vu dans un Indiana Jones, avec une ambition assez folle, et un Mads Mikkelsen enfin à la hauteur de son talent. Ça ne suffit pas tout à fait à sauver le (trop) long métrage, mais ça reste sympatoche. Il est temps de raccrocher le chapeau. |
