Les critiques ciné de Manu, pour la plupart postées sur Allociné. Ou pas, d'ailleurs.
65 | 64 | 63 | 62 | 61 | 60 | 59 | 58 | 57 | 56 | 55 | 54 | 53 | 52 | 51 | 50 | 49 | 48 | 47 | 46 | 45 | 44 | 43 | 42 | 41 | 40 | 39 | 38 | 37 | 36 | 35 | 34 | 33 | 32 | 31 | 30 | 29 | 28 | 27 | 26 | 25 | 24 | 23 | 22 | 21 | 20 | 19 | 18 | 17 | 16 | 15 | 14 | 13 | 12 | 11 | 10 | 9 | 8 | 7 | 6 | 5 | 4 | 3 | 2 | 1 | |
Dragonball Evolution vu le 2009-04-03 | |
On remarquera avec plaisir qu'il y a eu une vraie volonté d'adaptation du manga. Goku, même si c'est le personnage le moins réussi (dommage quand même ...) n'a pas une coupe de cheveux aussi catastrophique que laissait prévoir l'affiche. Bulma et Yamcha sont assez réussis. Maître Roshi (Tortue Géniale) est aussi assez bon ; Chow Yu Fat surnage dans le film loin au dessus du reste du casting. Chichi est aussi ratée que l'est Goku, et bien malin celui qui reconnaitra les personnages du manga. Problème, le film n'a pas eu un budget à la hauteur de ses ambitions. Alors le monde de Dragonball (un poil futuriste) est assez bien rendu, mais fait super cheap. Bonne série Z se dit-on. Erreur. Il aurait fallu pour ça avoir une histoire à raconter, écrire un minimum de scénario. Ce n'est pas le cas ; rien n'est expliqué, les motivations des personnages sont obscure, lorsqu'elles ne sont pas débiles (notament le clan des "méchants", complètement ratés). L'histoire elle-même est sans surprise, et mélange dans un beau bordel l'histoire de Piccolo et des super Sayen, sans qu'aucune cohérence puisse être trouvée. La partie finale du film est proprement catastrophique, avec un déluge d'effets spéciaux qui ont quasiment 20 ans de retards. Voilà ; on ne va pas disserter des heures. Le perso de Goku est raté, y'a pas d'histoire, l'esprit du manga est aux abonnés absent, et les effets spéciaux sont ridicules. C'est nul et archi nul ; rien à sauver. |
|
La première étoile vu le 2009-03-27 | |
Avec ce film, on tombe vraiment dans le bas du panier. On essaie de mélanger drame social et comédie ... et c'est raté. Quand on fait du drame social, le perso principal est tellement crétin et mérite tellement ce qui lui arrive, qu'on est pas ému. Quand on fait de la comédie, c'est tellement gros que c'est affligeant. Toute la partie comédie est en fait supportée par le perso joué par Firmine Richard, qui (sur)joue une grosse mama noire. Elle est tout simplement insupportable. Autant pour le côté comique. L'histoire est bien entendu tirée par les cheveux et prévisible. On a aussi une espèce de scène sortie de nulle part dans laquelle Firmin chante une obscure chanson en la gloire de général de Gaulle ... affligeant, j'vous disais. | |
Evangelion : 1.0 You Are (Not) Alone vu le 2009-03-17 | |
Je suis assez mitigé sur ce film. D'une part, j'ai quand même bien aimé et le film m'a un peu marqué. D'autre part, il présente des défauts évidents qui m'empèchent de la considérer comme un grand film : l'ajout de symboles religieux à outrance pour faire cool, bizarrement associé à une multitudes de scènes avec femmes nues (même finalité cela dit), et surtout une certaine redondance dans l'histoire (les différentes attaques d'anges ponctuent le récit mais font aussi un peu répétition). Dommage, car les personnages sont assez intéressants, et le film fourmille de bonnes idées graphiques. Je précise que je ne connais ni le manga ni la série. |
|
Gran Torino vu le 2009-03-14 | |
C’est définitif, Eastwood ne sait pas faire de mauvais films. Gran Torrino en est (si besoin) une nouvelle preuve : film à la mise en scène ultra classique, image assez belle d’une banlieue américaine, avec un vieux réactionnaire raciste et désagréable, qui va se laisser attendrir par un jeune coréen. Le film est suffisamment émouvant sans être trop pousse-aux-larmes. L’intrigue est bien montée. On rit, on pleure ; bref, on vit le film. Eastwood nous sort une nouvelle fois une interprétation aux petits oignons. Définitivement dans le top10 2009. | |
Harvey Milk vu le 2009-03-13 | |
Gus Van Sant nous replonge dans les années 70, à San Franciso. Le film retrace les dernières années de la vie de Harvey Milk, un gay qui va entrer en politique. Une nouvelle fois, c'est filmé avec un brio et une classe impressionnante ; avec Van Sant, le cinéma reste un Art. Le tout filmé avec suffisament de sobriété et d'humanité pour émouvoir sans pour autant fatiguer le spectatuer. La fin est un poil ratée à mon goût, mais le reste est simplement magnifique. Le tout porté par un Sean Penn incroyable ... Je suis pas fna de bopics, mais celui là vaut son pesant de cacahuètes ! | |
Watchmen vu le 2009-03-09 | |
Un sacré bon film, si vous voulez mon avis !Ambiance très sombre de fin du monde, les super héros sont tous assez travaillés (sauf la fille), et tous de dangereux déséquilibrés (même la fille). Pas spécialement de super pouvoir (à part le Dr Manhattan), ils sont juste super fort et super rapides. L'histoire est sympathique et étonnament visionnaire pour un libre des années 80. On ne voit pas passer les 2h40 de film ... y'a pas trop d'action, mais les scènes d'actions sont bien fichues, et relativement violentes (la plupart des super héros ne s'embarassent pas à capturer les criminels ... ). Après le film n'est pas totalement exempt de défauts : était-il vraiment nécessaire de le faire durer 2h40 (un rythme un peu plus soutenu et deux trois coupes, et ça pouvait tenir en 2 heures) ? La plupart des scènes en images de synthèses ne sont pas très belles. Mais bon, broutilles que tout cela. Tout le monde devrai voir le film. Ne serait-ce que pour les personanges du Comédien et de Rorshacht ... mon favori, à qui je laisse le mot de la fin : The world will look up and shout "Save us!"... And I'll whisper "No." |
|
Underworld 3 : le soulèvement des Lycans vu le 2009-03-02 | |
J'ai bien aimé. On pourrait à priori se demander pourquoi : faire une préquelle à Underworld, ça veut dire que l'on connait la fin et les grandes lignes de l'histoire. L'histoire secondaire d'un film comme Underworld méritait-il vraiment un film à part entière ? Niveau acteurs, la vilaine Rhona Mitra avec ses lèvres siliconées ne parvient pas à faire oublier Kate Beckinsale. On a déjà du mal à croire à 100% que c'est une actrice. Bill Nighy, décidement rarement inspiré, nous offre le minimum syndical. Un peu moins même. Seul vrai plaisir : Michael Sheen en Lucian. Il a la chance d'avoir le (seul) personnage intéressant de l'histoire, et il en profite pour assurer. Niveau histoire ... ben c'est quand même sacrément bateau. Pas de grosse originalité, encore une fois, on assure le minimum. Dommage de forcer la rattachement au premier film et priver cet opus d'une vie à part entière (d'autant que c'est fait avec une vilaine voix off). Niveau réalisation, on frôle la catastrophe absolue. C'est filmé avec les pieds. L'image est laide, et les scènes d'actions sont généralement complètement illisibles. C'est nul. Alors ... n'y a-t-il vraiment rien à sauver ? Le film atteint-il les sommets de nullitude de Underworld Evolution ? J'ai envie de répondre non. Déjà, on retrouve une certaine ambiance gothique qui faisait le charme du premier opus : cuir, métal, et nuit sur toutes les scènes du film. Ensuite, les scènes d'actions, bien qu'illisilbes, sont pas trop mal : il y en a suffisemment, elles sont correctement chorégraphiées, et assez gores. On sent une vraie envie de faire un film de genre. La partie finale notament, sauve la mise, et nous permet de passer un moment agréable. On espère quand même que la franchise va s'arrêter là. |
|
The Wrestler vu le 2009-02-24 | |
Je ne vous cache pas que l'on ressort du film complètement effondré. Darren Aronofsky nous raconte l'histoire d'un personnage, Randy "The Ram" Robinson, joué avec un talent incroyable par Mickey Rourke (qui aurait honnêtement dû rafler l'Oscar, mais a du se contenter d'un Golden Globe ), qui était un catcheur à succès dans les années 80. Le personnage est désormais vieux et usé, par le ring, par les médicaments, mais s'accorche à sa passion. Il est surtout usé par la vie ; il vit dans une roulotte, n'arrive pas toujours à payer ses rentes, est dévalorisé par ses collègues dans les petits boulots qu'il fait à côté pour s'en sortir, et n'a plus de contact avec sa famille. Le seul endroit où il est vivant et apprécié, c'est sur le ring. Mais voilà : un problème cardiaque remet tout cela en question : il ne peut plus catcher. Va-t-il réussir sa réintégration dans la société, et dans la vie "ordinaire" ? Il s'agit du film le plus émouvant que j'ai vu cette année ; il mériterait presque la première place de mont top. | |
Ricky vu le 2009-02-11 | |
Le dernier film de Ozon traite d'une femme qui a un bébé avec des ailes. La scène d'ouverture, où une Alexandra Lamy assez émouvante avoue qu'elle ne s'en sort pas et souhaite faire adopter son enfant, ne aucun écho dans le reste du film. C'est quand même pour le moins bizarre. Le film démarre suit "quelques mois plus tôt", et narre la rencontre entre Lamy et Lopez. quelques mois pour la recontre, la conception, l'accouchement, vu l'âge du gamin dnas le film, me parait proprement incroyable et marque bien une temporalité très mal gérée. D'ailleurs, les elipses temporelles sont au mieux maladroites. Il y a un espèce de "faux-suspense" autour de l'enfant, avec nombre de scènes où les personnages se doutent qu'il y a un problème, mais où nous, spectateurs, à cause de la promo, savons que le mioche a des ailes. Et ses ailes ne sortent qu'au bout d'une heure de film, ça laisse le temps pour bien s'emmerder. On se demande surtout pourquoi le foutu mioche a des ailes, étant attendau que ça n'apporte rien (ou presque) au film. Que veut nous dire Ozon avec ce film ? Peut être rien ? Les personnages ont des réactions parfaitement suréalistes (notamment quand Lamy découvre que son fils a des ailes). Alors certes, c'est beau, c'est bien filmé, mais c'est aussi franchement nul. | |
Des idiots et des anges vu le 2009-01-27 | |
Ce film d'animation est une petite perle, par le papa de Hair High. Le graphisme est ultra original, et sert à souligner le propos. Il y a une recherche dans le graphisme et l'animation qui frise parfois le génie. L'histoire est aussi à mourir : un type pas spécialement sympathique se réveille un matin avec des ailes dans le dos. En plus, elles essaient de le forcer contre son gré à faire le Bien. Il s'agit d'une satyre grinçante et originale, qui en plus se transforme en comédie romantique. Enfin, le côté son n'est pas mis de côté pour autant, car si le film ne contient aucun dialogue, l'accompagnement musical (compos du réalisateur) est simplement sublime. Un must. |