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Les critiques ciné de Manu, pour la plupart postées sur Allociné. Ou pas, d'ailleurs.
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Brüno ![]() ![]() ![]() ![]() |
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N'ayant pas aimé le précédant film de Sacha Baron Cohen (Borat), j’avais beaucoup hésité à voir celui-ci. Hé bien force est de constater que le résultat est très différent. Ce film est carrément sympathique. Il est basé sur le même principe que Borat : un personnage excentrique, qui fait réagir / choque des gens. Pourtant, Brüno est plus réussi dans tous les domaines : plus excentrique, plus drôle, plus intéressant, et surtout beaucoup plus rythmé. Les idées dans Borat étaient souvent mauvaises (l’hymne national chanté lors d’un rodéo, le magasin où Borat casse tout) ... ici les idées sont plutôt bonnes, et surtout le moteur du personnage est donné dès le début et est autrement plus crédible. Car Brüno veut devenir une star. Ni plus ni moins. Ce qui va amener toutes sortes d’initiatives heureuses (ou pas !) pour parvenir à ce but. Là où Borat, se limitait à des grosses blagues vulgaires sur les juifs et l'ignorance des américains, Brüno tape plus large (juifs, intégristes musulmans, homosexuels, puritains, communauté noire, entreprises humanitaires, show tv, j’en passe et des meilleurs). Certaines scènes sont quasiment les mêmes, sauf que dans Brüno, c'est drôle ; j’ai d’ailleurs beaucoup rit. Bref. Je le conseil fortement, même si ça peut parfois choquer, c’est quand même du bon. | |
![]() | Bronson ![]() ![]() |
Le film raconte l'histoire de Charles Bronson, qui s'est autoproclamé prisonnier le plus dangereux de Grande Bretagne, et a passé la majeure partie de sa vie en prison. Mouais ... il manque un truc à ce film : une histoire. Parceque bon, voir un type fou en prison qui agresse les guardiens, c'est amusant 5 minutes. Au bout d'une heure, on commence déjà à se faire sérieusement chier. La mise en scène est elle aussi particulière, les scènes "réelles" étant entrecoupées par des scènes où Bronson est seul sur scène, déguisé en clown, et raconte sa vie. On comprend bien l'image, mais c'est vraiment maladroit (et répétitif). | |
Harry Potter and the Half-Blood Prince ![]() ![]() ![]() ![]() |
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C'est plutôt pas mal. Voir certains passages sont vraiment bien ; les cadrages sont bien bossés, on dirait presque du vrai cinéma Après ... les acteurs sont plutôt bons (pour une fois), et les décors sont top (comme d'hab). Et la grosse faiblesse du film, c'est son scénario. Une nouvelle fois, on a voulu collé au bouquin le plus possible, et une nouvelle fois, c'est un échec : passages entiers d'une certaine importance laissés de côté, passage sans importance mis en avant, et trop à dire. L'histoire repose sur 3 axes : Drago Malefoy qui doit tuer Dumbledore, l'enfance de Voldemort et les horcruxes, et les histoires d'amour. Ben même en 2h20, aucun des sujets n'est traité de façon satisfaisante. C'est balo. L'histoire de Malefoy n'a d'ailleurs strictement aucun intérêt, et aurait certainement due passer à la trappe. L'enfance de Voldemort et les horcruxe aurait du être l'histoire centrale, mais ça a été torché en 4 scènes. On nous a aussi collé quelques scènes sur le pricne de sang-mêlé, qui s'il est à l'origine du titre du bouquin, n'a strictement aucun intérêt et aurait du lui aussi passer à la trappe. Bref. Un Harry Potter de bonne qualité, mais qui souffre des défauts de tous les Harry Potter : ce sont de piètes adaptations. |
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Antichrist ![]() ![]() |
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Yeeeeurk ! Sur la forme, rien à dire ; c'est brillant. Certains passages sont discutables (les "champs - contre champs", même s'ils sont un peu originaux, la façon dont l'angoisse est retranscrite - assez bien, mais répétée avec les commentaires qui vont bien -), mais dans l'ensemble c'est plutôt bon. La première scène notament est sublime. Après, sur le fond ... c'est déjà moins ça. Déjà, on s'emmerde une bonne partie du film. Aucune empathie pour le personnage de Charlotte Gainsbourg. On a du mal à croire à sa douleur, et encore plus à son couple. On s'emmerde gentiment, mais fermement quoi. Jusqu'à la partie finale. Cette partie est à la fois la plus réussies (car aussi plus classique, sorte de thriller horrifique. Pis y'a enfin de l'action), et aussi la plus difficilement supportable. Car c'est simplement immonde ; la plupart des scènes chocs sont concentrées dans ces 30 minutes de films, et on en ressort quand même avec la nausée. Et ce n'est pas la scène finale, complètement incompréhensible (on est passé à côté de la plupart de la symbolique du film), qui apaisera la spectateur. Dommage, car du coup, la seule chose que l'on retient à la sortie du film, c'est la partie horreur (vraiment immonde, je le répète). Bref ; beau, chiant, vain et immonde. Pas le truc que je conseillerais quoi. |
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![]() | Departures ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Grand vainqueur des Oscars 2009 (meilleur film étranger, en compétition contre "Entre les murs" et "Valse avec Bachir"), Depatures a tout pour séduire. Un acteur sympathique qui a une bonne présence, une vraie histoire sur les pompes funèbre, métier très dévalorisant au Japon, et la sublime musique de notre ami Joe Hisaishi (compositeur officiel de Miyazaki). Le film est assez bien fichu, puisqu'il commence sur des petites notes d'humour noir ou absurdes, afin de faire rentrer le spectateur dans le film, et dans cette petite campagne japonaise où le personnage principal est allé s'entérrer. Puis, notament grâce à l'arrivée du thème musical principal et des répétitions au viloncelle du personnage, et avec l'arrivée de personnages et de décès plus touchants, le film devient plus triste. Certains diraient larmoyant. Mais ça fonctionne ; on est ému, et l'image et la musique, magnifiques, font le reste. Alors certes, on en fait parfois un poil trop dans le pathos, mais globalement, c'est un grosse claque. | |
Vengeance ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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J'aime le cinéma de Johnnie To. Cette sensibilité toute asiatique, cet amour pour Hong-Kong, cette maitrise incroyable des scènes d'actions, et cette touche, un peu léonnienne, qui consiste à montrer des petites gens dans leur vie quotidienne, puis à les sublimer dans les scènes de duels. Du Johnnie To, c'est un vrai film de genre de qualité, avec cette touche inimitable qui montre que c'est bien lui le maître du polard hongkongais. Ce cru là est ma foi tout à fait honnête ; ce n'est pas son meilleur film, mais c'est du bon. Du très bon même. J'ai presque eu un orgasme lors de la scène du pique-nique, et la scène de fuite à Hong-Kong m'a donné quelques frissons. Toutes les scènes d'actions sont originales, lyriques, en un mot sublimes. Les personnages, comme toujours, travaillés et impeccables (Anthony Wong est décidément un sacré acteur). Le film a quelques faiblesses, notament dans sa partie finale. Autant la scène d'action finale est encore une fois réussie, autant ce qui gravite autour (la plage, les enfants, la prière) est assez mauvais. La plus grosse faiblesse du film à mes yeux, ça reste Johnny Halliday. Si il parvient à retranscrire un peu son personnage pathétique et paumé, son jeu est trop inexistant. Il nous fait presque du Steven Seagal : aucune expression faciale, aucune émotion, rien ne passe. Dommage, il aurait fallu que son personnage amène plus d'empathie. Ce ne plombe pas totalement le film, car il y a les autres personnages, mais si ç'eut été un autre acteur (pas Delon, comme le voulait To, mais plutôt Belmondo, qui je pense aurait été magnifique), le film aurait été immense. A voir ! |
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Star Trek ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Bon, ben c'est franchement pas mal du tout. C'est même plutôt bon. Je ne suis pas un fan de la série originale (d'ailleurs, je ne me rappel pas avoir vu un seul épisode), mais pour ce que j'en connais (je suis pas un expert, mais j'ai vu mon lot de Cosmos 1999, ça compte ?), le film reprend à son compte l'esprit de la série en lui donnant un sacré coup de jeune. Ca commence à 100 à l'heure avec une bataille spatiale, où J.J. Abrams arrive à prouver en 10 minutes qu'il maîtrise ses scènes d'actions, ses personnages, et arrive à insufler suffisament de pathos sans que cela soit trop marqué ou trop gros. S'en suit un film de S-F tout à fait correct, bien emmené par Chris Pine, alias James T. Kirk. Ce p'tit jeune se démène et n'économise pas son énergie pour suivre l'action éffrenée du film. Et ça fonctionne assez bien. Il est secondé par notre ami Zachary Quinto (Sylar, dans la série Heroes), et un casting 4 étoiles : Eric Bana (méconnaissable, dnas le rôle du méchant), Simon Pegg (Shawn of the Dead, Hot Fuzz), Winona Ryder (je l'ai pas reconnue !), Bruce Greenwood (je le connais ce type, mais d'où ?... ). L'histoire est carrément potable, pas de temps mort, les personnages sont sympathiques et travaillés ... un bon point pour Mr Abrams. |
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X-Men Origins: Wolverine ![]() ![]() |
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On passe un moment agréable, mais on reste quand même vaguement sur l'impression d'avoir vu une vilaine série Z. La raison a une réalisation catastrophique tout d'abord : le réal multiplie les prises de vue différentes, fait bouger sa caméra et tout, pour avoir le meilleur angle et faire cool. Ben ça fait pas cool. Ca fait plutôt manchot. Ensuite, l'histoire. Le gros problème est dans le titre : X-Men Origins : Wolverine. Pas bon. Pas bon du tout. Fallait choisir son sujet : les origines de X-Men, ou un véritable spin off sur Wolverine. Là on nous sert des mutants de la trilogie X-Men, un vilain Stryker, et on essaie de nous coller ça pour que le film fasse puissant, s'insère dans une "mythologie", une histoire plus grande. J'ai envie de dire bullshit. Il aurait fallu se concentrer sur Wolverine, et mettre moins de Stryker, et pas du tout de Cyclop ou de Pr Xavier ! Le début du film est quand même assez réussi et plutôt cool. Ca se gâte par la suite ... on sent les grosses cordes, quand le réal essaie de faire du sentimentalisme à mort et pousse la musique, quand on essai de nous faire croire que le méchant c'est untel alors que non, en fait c'est une aut'e type. Bref. Du classique de chez classique, sans la moindre surprise. Cela dit, le perso de Wolverine est relativement réussi (du moins jusqu'à ce qu'il fasse le gentil toutout et sauve les gentils enfants mutant ... Bon Dieux, comment être à la fois ridicule et massacrer son personnage principal dans le même temps ? Ben voilà. Comme ça.). Victor est lui aussi réussi, et la relation Victor - Logan passe assez bien. Les autres mutants sont là pour le décor. Notamment Gambit, et ç'est quand même balo, parceque Gambit il est cool. Bref. C'est assez naze. |
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![]() | Ponyo sur la falaise ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Bon, il est vrai que je ne suis pas complètement objectif. J'aime beaucoup ce que fais Miyasaki en général. Ben en tout cas, là j'en ai eu pour mon argent. C'est beau. C'est original. Encore un savant mélange entre nature et industrialisation, magie et vie ordinaire. Cette fois-ci sur la mer et la vie sous-marine. C'est d'autant meilleur que l'imagination de Miyazaki est au service de son histoire, un sublime conte de fée entre un petit garçon et un poisson. Alors certes, comme à l'accoutumée, Miazaki a une certaine tendance à bâcler la fin. Mais j'ai été émerveillé. J'ai été scotché. J'ai été ému. Et à la fin, après avoir passé un moment magique, je me suis senti heureux et je chantais "Ponyo Ponyo, c'est un p'tit poisson rouge". Et ça, ça vaut tous les films de Pixar réunis. Miazaki prouve une fois de plus que le maître de l'animation, c'est lui, et que les autres ont beau se débattre 10 coudées plus bas, il leur reste un sacrée bout de chemin à faire. |
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Chéri ![]() ![]() |
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M’bof. Voir m’bof moins. Chéri raconte l’histoire d’un bel éphèbe, fils d’une femme qui accumule des biens grâce à des amants fortunées. Cette femme va le confier à l’une de ses collègues (qu’elle déteste). Entre eux va naître un amour qu’ils ne sauront pas reconnaître. Au début, ça part à 100 à l’heure. En moins de 5 minutes chrono, Chéri a chopé la collègue de sa mère. Les 6 années suivantes passent en un éclair, au son d’une voix off peu inspirée. Vient ensuite la partie la plus intéressante du film : celle ou Chéri et sa maitresse se trouvent séparée. C’est à la fois la partie la plus réussie, et aussi la plus longue car beaucoup plus lente que le prélude et coupée en deux (une partie qui suit Léa – complètement ratée –, et une autre Chéri – celle là très réussie –). La fin est désastreuse. Au final, on retrouve avec plaisir la sublime et trop rare Michelle Pfeiffer, qui parvient à assurer un minimum. On découvre aussi le bellâtre Rupert Friend, que j’ai trouvé très bon ; il parvient à habiter un personnage très intéressant, mais pas aidé par le scénario. Au final, force est de constater que Frears passe complètement à côté de son sujet (si on en croit la conclusion, l’histoire d’amour entre les deux perso). Le début de la relation est torché dans le prélude, et la fin est foirée dans une conclusion douteux. Dommage. |