Les critiques ciné de Manu, pour la plupart postées sur Allociné. Ou pas, d'ailleurs.
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2 Days In New York vu le 2012-04-06 | |
Autant j'avais pas été hyper fan de 2 Days in Paris (très négatif, pas toujours décalé, voix off toute pourrie), autant j'ai bien aimé celui-là. C’est plus positif, assez drôle, décalé, avec pas mal d’autocritiques (notamment sur les français), et bien joué (Chris Rock, excellent, le papa de Julie Delpy, incroyable). Les dialogues sont toujours aussi bien ciselés, et ça va parfois assez loin dans les blagues. A voir. | |
The Girl With The Dragon Tattoo vu le 2012-01-19 | |
Pour précision ; je n’ai pas vu la première adaptation du roman sortie en 2009, par contre j’ai bien lu le bouquin (et ses deux suites). Et bien … cette mouture est plutôt réussie. Ça nous persuade presque qu’il est possible de faire une adaptation fidèle ET réussie, postulat qui nous avait paru impossible au visionnage de la série des Harry Potter. Niveau réalisation, rien à redire ; c’est propre, esthétique, et globalement très bien filmé. Pas de scène éblouissante (comme celle de la compétition de rameurs sur Social Network), mais l’ensemble est plutôt propre. Niveau adaptation, c’est là aussi très correct ; le scénariste a su se concentrer sur l’essentiel et balancer tous les trucs annexes qui ne servaient pas directement l’histoire, et le tout a une belle cohérence. On regrettera juste le découpage du début entre Lisbeth - Stockholm et Blomkvist - le Nord, mais c’est le scénar qui veut ça. En fait, l’histoire de Lisbeth Sanders est plutôt inopportune, mais j’imagine qu’ils l’ont gardé car cela aura une importance pour la suite (cela dit, c’est quand même regrettable - surtout les deux scènes de viol, ça fait beaucoup). Niveau acting, Daniel Craig est simplement parfait pour le rôle. Beau gosse mais pas trop, il tombe poil dans le personnage (qui est quand même un lover). Il a un jeu tout en sensualité, très différent de ses derniers film (notamment James Bond), et il s’en sort très très bien. Rooney Mara crève l’écran - il faut dire qu’elle est royalement servie par le personnage et l’histoire. On se rappel que pour le même rôle, Noomi Rapace avait aussi décroché des critiques dithyrambiques en 2009 - ce qui n’enlève rien à la prestation de Mara. Marrant, car Blomkvist a quand même plus d’importance dans le bouquin. Bref ; une adaptation très réussi, pour un polard noir très nordique. A voir ; d’autant que ça promet pour la suite - le second roman est de très loin le plus réussi des trois. | |
Mission : Impossible - protocole fantôme vu le 2011-12-22 | |
D’un côté, ce Mission Impossible est un très bon film d’action (on ne voit pas passer les 2h13 de film), et d’un autre côté, et bien … c’est pas complètement un bon film, principalement à cause d’une histoire en carton. Commençons donc par là : un génie décide à lui tout seul de déclencher une guerre nucléaire entre les Etats-Unis et la Russie. Ethan Hunt et sa troupe d’agents sont là pour l’arrêter. Mouais. On se croirait dans un mauvais James Bond. Disons qu’on a vu à la fois plus original et plus crédible. Et disons aussi qu’une intrigue avec des enjeux aussi énormes, surtout dans le cadre d’une série de films, est rarement une bonne idée. Ça commence plutôt très bien avec notre ami bad-boy lover de Lost, Josh Holloway. Il assure comme une bête … les 3 minutes d’image qu’il a dans le film. Dommage dommage ; on aurait espérer le voir plus longtemps. Ca continue tout aussi bien avec une scène d’évasion de prison russe, mettant en scène Tom Cruise. Ce dernier est en bien meilleure forme que dans le dernier film dans lequel je l’avais vu (Knight and Day, une purge à la limite du regardable) ; il retrouve presque son niveau d’antant. On y retrouve aussi le trublion Simon Pegg, dont le rôle se résume à assurer la partie comique du film. C’est gros, mais ça fonctionne globalement bien. Enfin, last but not least, Paula Patton amène son petit minois à la Halle Berry et sa plastique superbe. Je passe rapidement sur Michael Nyqvist (Michael Blomkist himself), qui est crédible, mais qui se colle le rôle bien débile du grand méchant. J’allais oublier la très bonne surprise du film : Jeremy Renner, un acteur qui a le vent en poupe. Bref ; le casting est plutôt correct. Les scènes d’actions sont impressionnantes, globalement bien amenées et pas trop extravagantes. Bon, elles s’enchainent moyennement bien (en gros, une ville par scène : Moscou, Dubai, et Mumbai), mais c’est l’histoire qui veut ça, et ça ne choque pas particulièrement. En résumé : sans doute pas le meilleur de la série comme le dit la promo (il est à 100 années lumière du De Palma), mais il reste meilleur que la bouze de Jon Woo, et surclasse peut être même l’opus de J. J. Abrams. Le scénario est très très léger, mais les scènes d’actions déchirent suffisamment pour rendre le film agréable. A voir. | |
Time Out vu le 2011-12-03 | |
Sûr qu’on est pas au niveau de Gattacca ou même Lord of War, mais ça reste quand même un bon film. Là où Gattacca misait sur l’empathie pour faire passer son message, et Lord of War avait un ton très cynique, Time Out mise est cash. Normal, vu le sujet. Car le film parle d’argent, et plus précisément du système inégalitaire qui maintient les riches à un niveau de richesse confortable alors qu’ils ne produisent rien, et les pauvres à un niveau de pauvreté adéquat alors qu’ils bossent quasiment 24/24. Pour ce faire, Andrew Niccol utilise un parallèle assez pertinent, puisqu’il remplace l’argent par du temps - du temps de vie. Le personnage principal, joué par Justin Timberlake, est un personnage pauvre qui se retrouve propulsé chez les riches par erreur. Il mesure alors l’étendu des inégalités. Il n’y a pas à dire, d’une part le concept est parfaitement exploité (et exploité bien à fond, dans toutes les directions possibles), mais en plus le monde montré à l’écran est suffisamment réaliste pour qu’on y croit. Le film lorgne plus du côté du blockbuster que Lord of War (qui lui-même était beaucoup plus film à gros effets que Gattacca), et ça passe plutôt bien ; rien à redire aux décors, costumes et divers accessoires. Niveau action, même si Justin court dans la majorité des scènes, il n’y en a qu’une seule à déplorer, et elle est plutôt réussie. Le film pêche simplement sur quelques scènes, un peu maladroites ( celle où la mère de Jutin meurt, la scène où Amada Seyfried déclare sa flamme, où encore la dernière tirade « qui tue » de Justin au grand méchant banquier ). Sinon, c’est top ; le message est délicieusement communiste (s’il faut un seul pauvre pour faire un riche, alors il ne devrait pas y avoir de riche), les méchants sont les banquiers, ce qui est assez fun vu l’actualité, c’est top bien réalisé, et les acteurs sont nickels : Justin Timberlake, impeccable. Amanda Seyfreid … bon, j’aime pas trop, mais c’est surtout le look qui me gène. Quand au trop rare Cillian Murphy, il pète littéralement la classe dans son imper en cuir. Reste que pour une fois, le titre français (‘Time Out’ , bah oui, c’est du français ) est meilleur que le titre original (‘In Time’, ça claque quand même moins). Bref : n’écoutez pas les mauvaises langues ; il faut voir ce film. | |
The Adventures of Tintin: The Secret of the Unicorn vu le 2011-11-22 | |
J'ai bien aimé, même si le film ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Plusieurs remarques : d’abord, c’est une très bonne adaptation de la BD. Pas trop fidèle, mais l’esprit est bel et bien là. Il y a juste un truc qui m’a chiffoné, c’est le lien entre le vilain et Rakam le rouge ; je trouve que c’est extrêmement improbable, inutile, et ça décrébilise toute l’histoire. Il y a divers clins d’œil plutôt sympa (dont un à Hergé ). Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas trop bling-bling (action-explosions), même si sur certaines scènes (l’histoire des bateaux, la course poursuite au Maroc, et la bataille de grue), Spielberg s’est bien lâché (sans doute un peu trop d’ailleurs). Les acteurs sont tous très bien Jamie Bell en Tintin en premier lieu, mais Serkis en Hadock et Craig en vilain sont aussi super sympa. On passe un très bon moment, et surtout, (merci Spielberg à la réal), on passe un vrai moment de cinéma. Je pense que le film s’oublie cela dit assez vite, sans doute à cause du choix graphique et des effets spéciaux qui ont quand même un rendu un peu fade. Mais bon, rien de bien méchant ; vous pouvez aller voir le film sans arrières pensées. | |
Intouchables vu le 2011-11-09 | |
Il faut oublier l’affiche, d’une laideur presque insoutenable. Oublier le pitch, qui tient en une phrase (un riche handicapé prend un jeune des banlieues comme aide à domicile, et ils deviennent amis), et oublier aussi si possible que c’est tiré d’une histoire vrai. Oui, ça demande des efforts, qui pourraient paraître insurmontables, mais le résultat est à la hauteur. Car le film est une très bonne surprise ; les réalisateurs ont su éviter les divers écueils sur les handicapés (que ce soit le pathos ou l’humour de très mauvais goût - comme dans ce film d’une médiocrité affligeante : « L’amour, c’est mieux à deux » ), pour faire une vraie bonne comédie. Pour parvenir à ça, ils ont centré le film sur le personnage joué par Omar Sy, et ont joué sur le capital sympathie de l’acteur. Et il est vrai qu’il dégage une énergie et une bonhomie incroyables, et qu’il est extrêmement bien servi par les dialogues. Car l’humour passe ici par quelques bons mots, et par les différences entre la banlieue et un milieu très aisé - sans tomber dans le grotesque ou la caricature trop grossière. On rit, on ne s’ennuie pas ; bref, c’est une réussite, alors que le pire était à craindre … succès ! | |
Captain America: First Avenger vu le 2011-09-27 | |
Le film est plutôt réussi, et visuellement agréable. On nous montre la genèse de Captain America, qui n’est pas un super héros inintéressant … quoique. Là où le mat blesse, et fait très très mal, c’est que le héros est complètement transparent. Non seulement il n’a aucune motivation principale, mais il n’a pas non plus de trait de caractère dominant, ou de quoique ce soit en dehors d’un physique vaguement avantageux et d’un costume en couleur. Problème sans doute lié : le film ne montre rien, et n’a aucun propos. On aurait puis s’attendre à une vague réflexion sur l’humain contre la technologie, ou sur les dérives des recherches et sur l’éthique. Rien de tout ça, et c’est bien malheureux. Du coup, le film accuse douloureusement la comparaison avec un Spiderman ou un même un Iron Man. Ça casse pas trois pattes à un canard quoi. | |
Bridesmaids vu le 2011-09-20 | |
Le film a été vendu comme ‘The Hangover’ pour filles … et c’est exactement ça. C’est une bonne comédie, avec des gags visuels extrêmement lourds (ça commence par une scène avec du mauvais sexe, se poursuit par une description très crue de ladite scène et de comment le mec était monté, et par des scènes où les filles vomissent et/ou se font caca dessus). J’avoue que c’est moyennement ma tasse de thé, et que c’était déjà pas ma partie préférée de ‘The Hangover’. Reste que comme c’est un film pour fille, il y a une partie comédie romantique. Et cette partie est plutôt originale et réussie (et j’en suis déjà plus friand). Sans compter que Kristen Wiig a une fraicheur et un charme incroyable, ça doit bien compter pour quelque chose. | |
Conan vu le 2011-08-23 | |
C’est une groooosse déception. On sent que Nispel a bossé son truc, a fait du mieux qu’il pouvait, mais au final est complètement hors sujet. 1/20 : un point pour l’encre. Le film souffre principalement de trois tares (qu’on pourrait sans doute résumer à une seule) : 1 - le film est basé sur le personnage de Conan (ça commence par sa naissance, et le film porte son nom, et tout est basé sur lui). Pourtant … le personnage n’existe jamais ! A l’écran, on voit un gros gars musclé qui tape sur tout ce qui bouge, et a 3 ou 4 phrases de dialogues (avec assez peu de mot, parceque bon, c’est un barbare quoi). C’est sans doute la pire chose qui pouvait arriver à l’adaptation. 2 - le monde dans lequel Conan évolue est plutôt chouette ; pas mal d’images de synthèses assez sympa. Pourtant … ce monde n’existe pas non plus. D’ailleurs, la plupart du temps, le héros se retrouve à voyager dans des endroits complètements vides. 3 - l’histoire. Mon Dieu, est-ce vraiment possible de faire un truc aussi naze ? C’est sans doute ce point là qui entraine les deux autres : le réalisateur s’est focalisé sur cette histoire de vengeance, et rien d’autre n’est montré à l’écran. Conan est un rouleau compresseur qui bute tout ce qui bouge jusqu’à venger son père. C’est d’autant plus inintéressant qu’à la différence d’un Kill Bill, les relations entre les personnages (qui de toute façon n’existent pas) sont nulles ou réduites au minimum (moi tuer toi). On sent que Nispel a bossé son sujet, parceque les divers tribus et noms sont bien tirés des aventures de Conan. Pourtant, l’histoire est d’une nullité peu commune. Un type veut asservir le monde, et Conan le tue pour venger son père. Youpi. Les motivations du méchants sont franchement obscures, la façon sont il veut asservir le monde est carrément rock’n’roll (j’avoue ne pas avoir vraiment compris, on peut se demander si les scénaristes n’ont pas simplement passé ce point à la trappe), et il y a des incohérences difficilement pardonnables (le méchant passe 20 ans à chercher une gonze que Conan trouve en 15 secondes chrono, et par contre ensuite il la retrouve systématiquement - sur un bateau, dans une forêt - comme s’il lui avait collé un gps au cul). Bref : pas original pour deux sous, plein d’incohérences, rien à sauver de ce côté-là (ni du côté de chez Swann, d’ailleurs). Après, les décors et costumes sont chouettes. Les combats sont pas mal. Le casting est plutôt réussi. On ne passe pas un mauvais moment. Mais bon, y’a encore quelques faiblesses qui enfoncent le film : les monstres sont très très laids (était-il obligatoire d’en mettre ?), la scène « d’amour » arrive comme un cheveu sur la soupe, et les personnages passent leur temps à brandir leur épée en l’air en hurlant (quand ils sont contents, tristes, ou qu’ils ont mal aux dents), ce qui est franchement moche. Niveau acteurs, Leo Howard (qui joue Conan jeune) a de toute évidence bien révisé le film avec Schwarzy. Ça fonctionne plutôt bien sur quelques scènes ; moins sur d’autres (mais bon, c’est aussi la faute au pitch). Jason Momoa est plutôt correct aussi. La gonze (Rachel Nichols) est très mimi, les méchants sont moches, Ron Perlman se demande ce qu’il fou dans cette galère, et Saïd Taghmaoui assure le minimum syndical. La première scène est plutôt fidèle (naissance de Conan sur un champ de bataille), mais débute avec un bébé intra-utérin d’une laideur peu commune, et finit avec un bébé extra-utérin d’une laideur équivalente (et aussi d’un type qui lève son épée au ciel en hurlant, parcequ’il est trop triste). On se dit que c’est mal barré pour la suite, et la seconde scène (la seule à sauver du lot) ne nous donne pas raison : Conan a 9 ans, et prouve que c’est une guerrier qui fait pas rigoler. Après, ça se (re)gâte, et on a pas grand-chose à faire que regarder les scènes de combats s’enchainer sans grande fluidité. En conclusion : le personnage n’existe pas, le monde n’existe pas, et l’histoire ne devrait pas exister, tout comme le film. |
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Harry Potter and the Deathly Hallows: Part 2 vu le 2011-07-18 | |
Ayé, HP, c'est fini. Il aura fallu 10 ans pour sortir les 7 (heu ... non 8 ) film, ce qui fait une bonnne moyenne de 0.8 films par an Le dernier opus conclue assez bien la série ; il faut dire que le 7ème film avait assez bien remis l'histoire sur les rails (après le catastrophique épisode 6). Ca roule donc tout seul ; rapport à la partie 1, le film est beaucoup plus vitaminé et riche en scènes d'actions spectaculaires. Il y a aussi beaucoup plus de coupures dans l’histoire. Par contre, ce que le film gagne en effet spéciaux, il le perd en pathos et en climat. A ce niveau, la partie 2 est très en deçà de la partie 1, et la fin est décevante (on va y revenir). Niveau coupure, on est à peu près au niveau du 4ème opus : le scénariste a su ne garder que les intrigues vitales à l’histoire (les horcruxes, on garde ; l’histoire des Dumbledore, à la trappe - même si c’est un peu contradictoire avec la partie 1), mais ça reste assez plat, comme si le film avait perdu un peu de son âme. Il aurait sans doute fallu faire une adaptation plus libre, mais HP s’est placé dès 2001 dans le cadre des adaptations ultra fidèles. Dommage, par exemple, de n’avoir pas retranscrit le choix que fait Harry entre la quête des horcruxes et la quêtes des reliques de la mort. Le reste est plutôt bien fichu jusqu’à la fin, où si les images sont plutôt chouettes, les libertés prises sur le texte sont vraiment malheureuses (le dialogue avec le fantôme de Ravenclaw, longuet ; la mort de Nagini, interminable et inutile ; et surtout le duel Harry - Voldemort qui est peu spectaculaire, voir carrément foirés - la mort de Voldemort est carrément hideuse ). L’épilogue aurait mérité un autre traitement (moins fidèle ? ou encore carrément à la trappe ?). Il est presque grotesque. Sinon, Snape est très bien traité, ainsi que Malefoy (presque mieux que dans le bouquin en fait), et le passage où Harry réalise qu’il doit mourir est super. L’un dans l’autre, un bon film, fidèle et spectaculaire, mais qui laisse un peu sur sa faim (et surtout, sur sa fin ) Classement des HP : 1 - Harry Potter and the prisoner of Azkaban (3) 2 - Harry Potter and the Deathly Hallows: Part 1 (7.1) 3 - Harry Potter and the chamber of secrets (2) 4 - Harry Potter and the goblet of fire (4) 5 - Harry Potter and the Deathly Hallows: Part 2 (7.2) 6 - Harry Potter and the philosopher's stone (1) 7 - Harry Potter and the Half-Blood Prince (6) 8 - Harry Potter and the Order of the Phoenix (5) |