Cinéma - les critiques

Les critiques ciné de Manu, pour la plupart postées sur Allociné. Ou pas, d'ailleurs.

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Gatsby le Magnifique         vu le 2013-05-21
New-York, 1922. Un homme vient profiter de l’essor de la bourse pour son premier job. Il a pour voisin un mystérieux Gatsby …
Je trouve le film très bien monté. On découvre l’histoire à travers le regard de Tobey Maguire, choix de casting plutôt improbable je trouve mais qui fonctionne quand même. S’il n’a pas la tête de l’emploi, l’acteur joue tout en retenu - parfois un peu trop. On a un peu l’impression que c’est l’optique du film : la reconstitution est réaliste et moderne (au contraire de Moulin rouge où elle était plutôt surréaliste et moderne), tout est montré de façon plutôt sobre. Même le personnage de Gatsby, que l’on attendrait fantasque et grandiloquent, reste somme toute un humain parfaitement normal. Il n’apparait d’ailleurs qu’à un bon quart d’heure de film. Le fait que l’histoire soit un énorme flashback contenant lui-même des flashbacks passe très bien. La sobriété générale du jeu fait que DiCaprio et Maguire s’intègrent très bien au reste du casting - DiCaprio n’écrase pas le reste de la distribution comme sur Django Unchained, et d’ailleurs c’est un peu dommage. L’histoire est plutôt sympa. Les décors et effets spéciaux sont super. Il n’y a pas particulièrement de longueurs. Les seuls choses que j’aurais aimé changer sont la façon sobre dont Gatsby est traité (oui oui, on va finir par le savoir ), et le personnage de Maguire - j’aurais que son dégout soit mieux retranscrit, voir que la relation avec Gatsby soit aussi plus montrée / expliquée. M’enfin, ça ne gâche pas le plaisir, et c’est un film que je conseil à tout un chacun.
Iron Man 3         vu le 2013-04-29
A chaud, je n’ai pas été plus enthousiasmé que ça par le dernier opus de la franchise. A froid, j’ai déjà oublié la plus grosse partie du film, mais c’était déjà le cas pour les deux premiers films
Le changement de réalisateur n’apporte pas de gros changement sur la franchise – Iron Man reste Iron Man. Là où les deux premiers films étaient des purs films de super héros, sans doute un peu léger et fantaisiste – un peu à l’image du personnage principal – ce volume est plus torturé, et la partie super-héros a pris une sacrée claque. Le film est centré sur le personnage de Stark, et il passe une grosse partie du film sans son armure. Je trouve l’approche intéressante, mais c’est vraiment dommage que ça soit aussi vain – le personnage n’est pas plus creusé que ça, et n’évolue pas des masses au cours du film. Les crises d’angoisses du héros sont carrément reloues. Les vidéos terroristes font mal aux yeux. Le(s) méchant(s) sont foirés – et c’est dommage, c’est important les méchants. J’adore Guy Pearce, mais son perso est vraiment moisi, et le pouvoir des méchants en général frise avec le ridicule le plus absolu. Le seul que l’on peut sauver de ce côté-là, c’est le pseudo Ben Laden, joué par le truculent Ben Kingsley. La déferlante d’effets spéciaux ne m’a pas non plus impressionné plus que cela. Voir des gens devenir rouge ou des boites de conserve voler, ça me laisse de marbre. Il y a bien que la scène de l’avion qui pète un peu.
Après, il reste quelques très bonnes punchlines, quelques scène absolument énormes, et le tout se laisse regarder avec beaucoup de plaisir. Mais bon, quand on compare avec Avengers, on est déçu, c’est clair. Peut mieux faire.
Oblivion         vu le 2013-04-11
Le film précédent du réalisateur, ‘Tron l’héritage’, n’était pas mauvais intrinsèquement. Visuellement, il était à couper le souffle. Mais bon, l’histoire était vraiment en carton. Là, on retrouve cette beauté visuelle : l’image est lissée, et on est englouti dans ces paysages post-apocalyptiques incroyables que nous promettait la bande annonce (d’ailleurs, petit aparté : ne pas la regarder si possible, elle contient des scènes de la milieu-fin du film). Cette fois-ci, l’histoire est au rendez-vous, puisque le scénario SF proposé est plutôt pas mal et réserve quelques surprises intéressantes. Hum … j’entends d’ici le ‘mais’. Mais. Mais ça ne fonctionne pas complètement. La faute à une réalisation trop aseptisée, et aussi à un manque de souffle narratif. Kosinski n’est pas un conteur, et montrer l’histoire avec des belles images ne suffit pas à capter le spectateur. Il aurait sans doute fallu y insuffler un peu de réflexion, pourquoi pas sur la différence homme-machine, puisque le sujet s’y prête parfaitement ? Aussi, les sentiments ne sont jamais montrés à l’écran, et c’est dommage car le film est centré sur l’histoire d’amour. A ce compte-là, Olga Kurylenko est vraiment nulle (pas très aidée il est vrai par son rôle un peu potiche). Tom Cruise est aussi décevant ; autant il est à l’aise dans l’action et l’auto-questionnement, autant il l’est moins quand il s’agit de montrer les sentiments de son personnage. Andrea Riseborough est la vraie bonne surprise du film. Aussi, je n’ai pas du tout aimé la façon dont sont traités les aliens – mais bon, ça reste acceptable. Au final, on a un film de SF magnifique, on ne voit pas passer les 2h, mais on est loin du chef d’œuvre inoubliable. La prochaine fois peut être ?
Hansel & Gretel: Witch Hunters         vu le 2013-03-17
There’s a troll ? Trolls are extra.
Quelque peu échaudés par leur mésaventure avec une sorcière qui habitait dans une maison en sucre durant leur enfance, Hansel et Gretel décident de s’habiller en cuir, porter des gros guns, jouer aux badass et buter de la sorcière contre espèce sonnante et trébuchante. Force est de constater que le film rempli son cahier des charges, et délivre exactement ce que promettent l’affiche et le pitch : du cuir, de l’action, et des monstres. Le divertissement est au rendez-vous, même si le film ne peut pas vraiment prétendre à la palme d’or. Il lui manque ce petit je-ne-sais-quoi qui fait que parfois, un film de genre bien réalisé est un véritable chef d’œuvre. Manque de personnalité sans doute. On peut aussi regretter que l’aspect psychologique soit complètement mis de côté – il était sans doute possible de coller des trucs sympa sans pour autant casser le rythme du film. Je n’ai pas été plus convaincu que cela par la performance de Gemma Arterton en Gretel. Elle est censée porter le duo à bout de bras, et elle n’y arrive jamais. Elle est carrément fadasse. Jeremy Renner prend du plaisir à jouer un abruti qui fonce dans tout ce qui bouge, et parvient à y ajouter suffisamment de sensibilité pour rendre le personnage intéressant. Pas grand-chose à dire sur le reste du casting, à part qu’il était sans doute possible de montrer Famke Janssen un peu moins grimée. Les costumes et décors sont assez sympa – on reste dans le visuel allemand du 16ème siècle, avec quelques libertés assez fun (cuir et gros guns). Le partit pris sur les sorcières est plutôt pas mal (elles sont difformes et bestiales). Les armes ne sont pas aussi bien que ce qu’on aurait pu penser au vu de l’affiche et de la bande annonce, mais ça reste très correct. L’histoire a le mérite d’exister. Les dialogues valent ce qu’ils valent ; il y a 2-3 punchlines qui tuent, ç’eu été sympa d’en avoir un peu plus. Les effets spéciaux sont assez chouettes – voir vraiment géniaux dans les génériques de début et de fin – ce qui fait un peu dire qu’ils ont un peu foutu l’argent par les fenêtres, mais bon. La grosse force du film, c’est la 3D qui est vraiment cool dans le film, et le rythme avec de l’action qui ne s’arrête presque jamais. Bref ; contrat rempli, c’est un divertissement très acceptable.
A Good Day to Die Hard         vu le 2013-02-21
Die Hard 5 nous donne une leçon très importante. Il ne suffit pas de coller des gros guns et de tuer des méchants à la pelle pour divertir. Oui, c’est dur à entendre, et ça me fait mal de l’écrire. Je pense que juste pour ça, John Moore devrait aller en Enfer.
La bande annonce était pourtant assez alléchante, et le film fournit ce qu’il promet : de l’action, de l’action, plein de gros guns, plein de morts, et encore de l’action. Le problème n’est pas spécialement dans le contenu (et encore, j’y reviendrais), mais dans le contenant. Le problème, c’est que c’est filmé avec les pieds. Montage chaotique au début, caméra parkinsonienne quand il n’y a pas lieu, scènes d’actions plates. Oui plates. Je n’ai pas d’autre mot – ce n’est simplement pas orchestré. Limite on s’emmerde pendant l’action. Pourtant, la surenchère est bien là : première scène d’action, course poursuite dans Moscou, on casse un petit millier de voitures (j’exagère à peine), parfois complètement gratuitement. Mais ... ça n’est pas plus trippant que ça (la tôle cassée, c’est pas super fun), et ça manque de répliques bien senti (globalement, les dialogues sont pourris). Seconde scène d’action, Bruce Willis se contente de camper sur ses jambes et d’arroser la porte avec un énorme gun, massacrant sans vergogne une grosse vingtaine de méchants. Ça n’est même pas gore ou rigolo. Dommage. Niveau contenu, le scénario n’est pas si mal. Plus à sa place dans un James bond que dans un Die Hard, mais admettons. Notons toutefois que les scénaristes n’ont pas résisté et se sont senti obligé de coller une réplique de surenchère (« si le méchant gagne, ça sera la fin de l’univers et on aurait probablement une ou deux guerres atomiques »). Le soucis, c’est les personnages. Ils sont inexistants – Mc Lane a l’air paumé la première moitié du film, et Bruce Willis a décidé que s’il faisait la moue, il était quand même payé sans avoir vraiment besoin de jouer. Les moments du film où il n’y a pas d’action (il y en a quelques-uns) sont principalement sur la relation père-fils Mc Lane, mais on n’y croit jamais et finalement on s’emmerde (plus encore que dans les scènes d’actions). Jai Courtney a apparemment été plus recruté pour son physique que pour son jeu. Sur le reste du casting, rien de particulier à signaler, à part un regret : Yuliya Snigir n’a pas de scène nue. Bref : c’est gros, mais pas rigolo, on s’emmerde, et c’est globalement nul du début à la fin. A éviter.
Happiness Therapy         vu le 2013-02-08
Je suis assez mitigé sur ce film. Passons sur la traduction du titre original par un anglicisme – c’est navrant, mais ce n’est ni la première ni la dernière fois que l’on verra ça. Le personnage principal est bipolaire, et est soigné en hôpital psychiatrique suite à une agression. Le film démarre lorsqu’il sort de l’hôpital, décidé à reprendre sa vie en main et reconquérir sa femme. Bon, il ne faut pas s’attendre à une comédie romantique – puisque ce n’est pas une comédie. C’est l’occasion pour Bradley Cooper (l’homme le plus sexy de la planète ) de s’essayer à un rôle plus dramatique – un rôle oscarisable. La partie histoire d’amour fonctionne assez bien, et le film est carrément sympathique. Cooper assure. Jennifer Lawrence (que je découvre) est plutôt pas mal. Il est rafraichissant de retrouver De Niro dans un rôle éloigné de ses grimaces de Mafia blues & cie – même si il a le visage un peu figé. Là où je ne sais que penser, c’est sur la conclusion du film. J’aurais aimé quelque chose de plus réaliste ou de plus tragique . En fait, j’aurais aimé que l’on me dise comment Cooper arrive à vivre avec sa maladie et dépasser ses obsessions . A la place, j’ai une histoire d’amour qui se termine bien . Ça ne me dérange pas plus que ça – j’aime bien quand ça se termine bien , mais je trouve que le film passe à côté de son sujet. La maladie n’est jamais vraiment traitée, et la comédie romantique tombe un peu à plat vu que le héros est vraiment fou. Et que penser de la dernière scène où l’on voit Cooper qui passe une journée parfaite avec sa famille un dimanche ? Qu’il arrive à oublier sa maladie grâce à son entourage ? Qu’il est ‘guérit’ ? Je ne suis pas très à l’aise avec cette scène. Mais bon. Cela ne gâche pas le plaisir du film. Pis c’est vrai qu’il est sexy quand même
Django Unchained         vu le 2013-01-08
Je ne pouvais pas passer par Hollywood sans voir un film sur Sunset Boulevard, et quel meilleur film que le dernier Tarantino, toujours pas sorti en France et déjà sur les écrans depuis Noël aux US. ET je dois dire qu’après quelques déceptions (le Boulevard de la Mort est quand même un peu bouesque, et j’ai détesté Inglourious Basterds), on retrouve enfin un Tarantino au sommet de sa forme. La première partie est sublime ; melting pot inspiré des westerns italiens avec du grotesque, de la violence, et du sublimé. Le couple Jamie Fox - Christopher Waltz fonctionne à merveille. C’est drôle et violent, c’est original, et le fond sur l’esclavage n’alourdit pas le sujet et est traité avec intelligence. Bref ; c’est un des meilleurs westerns de ces dernières années. Christopher Waltz crève littéralement l’écran, et Jamie Fox prend un plaisir évident à jouer les badass. Côté bad guys, le film est aussi assez bien fourni avec un Don Johnson d’un charisme incroyable, un Samuel L. Jackson méconnaissable et inquiétant, et surtout un DiCaprio absolument énorme. C’est bien simple il arrive à complètement occulter Christopher Waltz dès qu’il apparait, et ce n’est pas peu dire. Le film subit un virage lors d’une scène de boucherie gore et ultra violente, qui le fait inexorablement basculer dans le film de genre. Est-ce une bonne chose ou une mauvaise chose, je ne sais dire. D’un côté, c’est dommage de ne pas avoir un western entier et cohérent, et d’un autre côté j’adore les films de genre, et les scènes de combat ont un côté relativement jouissif. Il faut juste pas amener ses enfants, c’est tout. Le film marque ensuite une petite pause, et on se demande ce qu’il va se passer ( principalement faute de combattant – pardon, de personnage encore vivant ). On commence à avoir la désagréable impression que Tarantino part dans des délires métaphysiques quand il tient son acteur en laisse ou quand il se fait exploser par son acteur . Mais finalement, tout revient dans l’ordre et on a droit à un final grandiose dans lequel Tarantino n’hésite d’ailleurs pas à rendre hommage à un de ses propres films (Kill Bill). Bref ; le film est un énorme panard. Courrez le voir. Quand il sortira.
L'Homme aux poings de fer         vu le 2013-01-02
Impossible de ne pas commencer l’année en allant voir un film de genre, surtout qu’on en voit finalement assez peu sur les écrans. Celui-ci est en outre produit par Tarantino, et réalisé par son pote musicos RZA. Je me suis donc déplacé pour voir le film, diffusé dans ridiculement peu de salles malgré une assez bonne critique et un casting quand même pas dégueu (Russell Crowe, Lucy Liu).
Il y a du bon et du moins bon. Commençons par ce dernier : le personnage du forgeron est raté à plusieurs égards. Dommage, il s’agit du personnage central. Déjà, faut de casting. RZA n’aurait pas dû prendre le rôle, il est complétement transparent. Ensuite, la narration des tenants et aboutissants par ce personnage alourdit le film. Son passé vu en flashback est raté – au mieux ridicule : merci la coupe à la Jackson 5, au pire plombant.
La partie mise en scène est pas mal – ça n’est pas extraordinaire, il y a des bons et des mauvais moments, et globalement c’est correct. La musique est aussi moyenne.
Les gros points forts du film, c’est avant tout les personnages hauts en couleurs. En quelques scènes, RZA arrive à grimer une dizaine de personnages différents. Et pour cela, il a su s’appuyer sur des costumes super bien fichus et surtout sur une quantité d’armes très originales et bien réalisées. Rien que pour cela, le film vaut le coup d’être vu. Après, les ténors Russell Crowe et Lucy Liu s’en donnent aussi à cœur joie avec ces rôles ubuesques, et leur plaisir de jouer se voit à l’écran. Enfin, les scènes de combat sont assez souvent sublimes. Notamment à la fin, où on touche presque à la poésie – si l’on admet que l’on peut trouver des bras arrachés et des fontaines de sang dans un poème.
Bref ; un film de genre très plaisant, pas du niveau que l’on aurait pu espérer avec un vrai acteur/réalisateur à la barre, mais c’est un début prometteur.
Populaire         vu le 2012-12-30
Populaire, c’est avant tout une comédie romantique avec un zeste de compétition sportive, et un scénario somme toute assez banal. La première partie est un peu longue et sans grand intérêt, ne serait-ce par la prestation de Romain Duris, qui porte littéralement le film sur ses épaules avec un personnage magnifié et plus grand que nature. C’est bizarrement lorsque qu’un ressort scénaristique (un peu bateau mais néanmoins efficace et intéressant) rend ce personnage vide et insipide que le film décolle vraiment. Populaire est un peu fait de contradictions ; le contrat est cependant rempli : il y a une belle histoire d’amour, on reste captivé malgré les longueurs, et on ressent un vague intérêt pour un concours de vitesse dactylographique. Rien que pour ça, le film mérite d’être vu.
The Hobbit : An Unexpected Journey         vu le 2012-12-12
D’abord, pour couper court à tout suspense inconvenant : est-ce que le film est bien ? Oui. Il déchire. J’irais même jusqu’à dire qu’il déchire grave. Après, il faut adhérer au concept. Le film, ce n’est pas l’adaptation de Bilbo le Hobbit, livre pour enfants sortis de l’imaginaire de Tolkien. C’est la suite (pardon ; le préquel. Merci Georges Lucas) de Lord of The Ring. Ni plus, ni moins (il y a d’ailleurs une scène copié / collé de personnages qui marchent en file sur la crête d’une colline, filmé par un hélico qui tourne autour du truc. Et la musique est la même, mis à part un essai de thème ‘Nain’. Et il y a un prologue un peu long avec Ian Holm et Elijah Wood). Enfants s’abstenir ; il y a des scènes plutôt violentes, entre un méchant vraiment pas beau (et vile), et des scènes où ça démembre à tours de bras, on peut pas dire que les âmes sensibles sont épargnés. Ce parti pris (faire le prequel de Lord of the Ring) donne parfois des trucs assez bizarres, le bestiaire et les aventures de Bilbo étant pensés pour un jeune publique. On a donc des loups, mais ils sont vraiment méchants-pas beaux, et le massacre des gobelin qui pouvait se lire de façon assez humoristique dans le bouquin donne lieu à une boucherie presque insoutenable à l’écran (ok, j’exagère un peu ). Aussi, cela conduit au rajout des scènes pour lier plus intensément ce film à la trilogie existante. Le film n’est pas exempt de quelques longueurs, et je pense toujours qu’on aurait largement pu s’en sortir avec un seul film au lieu de trois (le prélude est long – trop long. Les scènes avec Radagast ne servent à rien, la réunion du conseil est rigolote mais inutiles, le passage à Rivendell ne sert pas non plus à gran’ chose, et tant qu’à faire j’aurais complètement adhéré au concept et j’aurais dégagé deux trois trucs – genre les géants de pierre). La vraie bonne trouvaille du film, c’est le casting. Sir Ian McKellen fait l’unanimité à juste titre. Martin Freeman est excellent – le film repose en grande partie sur lui, comme le roman reposait sur Bilbo et son décalage rapport au reste des personnages. Il est amusant de voir que le rôle ressemble un peu à celui qu’il avait dans H2G2. Richard Armitage a un charisme incroyable dans le film. Et Gollum ... bah, Gollum quoi. Il est extraordinaire. Aussi, je ne suis pas fana de l’avalanche d’effets spéciaux. Autant sur quelques monstres, je peux comprendre, autant pour la partie dans la mines avec les gobelins était clairement too much pour moi. Pour résumé : super acteurs, quelques longueurs, bonne histoire. C’est comme Lord of the Ring, mais je m’en tape, parceque j’avais bien aimé Lord of the Ring.