Les critiques ciné de Manu, pour la plupart postées sur Allociné. Ou pas, d'ailleurs.
| Star Wars: Episode VII - The Force Awakens vu le 2016-01-18 |
Vu en 4D, avec les lunettes et les sièges qui vibrent. Tant qu’à aller au ciné, autant avoir une expérience la plus immersive possible. Sur les sièges : quand il commence à vibrer, ça le fait complètement. Après, ça reste gadget. C’est très sympa, mais chui pas sûr que ça vaille les 6 euros que j’ai dû débourser. Mais revenons sur le film. Star Wars. War Wars 7. Attendu par les fans depuis 10 ans (si l’on compte la prélogie). C’est difficile de contenter le spectateur après une attente aussi longue, sur une saga aussi culte. C’est pourquoi je pense que la première chose à dire sur le film, c’est que c’est une indéniable réussite. Ça marche à 100%. En première impression, j’ai même marché à 200% puisqu’en sortant de la salle, je me suis dit : « ce film enterre complétement la prélogie ». Je ne serais pas aussi catégorique aujourd’hui, mais je reste sur une impression très positive. C’est le seul film de 2015 que j’ai voulu revoir – et ce immédiatement après mon premier visionnage. Le cast est plutôt bien. Parmi les nouveaux, Daisy Ridley est très très bien (en plus, c’est presque un sosie de Natalie Portman ). John Boyega est aussi plutôt correct, même si la vraie bonne idée c’est d’avoir fait de son personnage un stormstrooper. Ça permet un visuel carrément sympa. Oscar Isaac … on le voit pas trop, et les répliques-qui-tuent (aussi savoureuses soient-elles) sont un peu décalée par rapport au contexte et au film, mais pourquoi pas ? La vraie bonne surprise, c’est Adam Driver (bon sang, mais c’est le Adam de Girls !), qui est servi par le meilleur personnage du film. C’est important de réussir son méchant. Il commence à être véritablement intéressant le moment où il enlève son masque, et il porte tout seul tout la dernière partie du film. On en excuse presque le vrai méchant tout moche en image de synthèse (j’espère qu’il sera mieux traité par la suite …). Après, il faut quand même reconnaitre que le cast original éclipse sans aucun effort les nouveaux venus. Je pense notamment à Harrison Ford. On a l’impression que le film ne commence que lorsque son personnage apparait. Dans une moindre mesure, Mark Hamill, quel p*tain d’acteur. On le voit 2 minutes, il ne dit pas un mot, mais il a un sacré charisme . Après, le film n’est qu’un gigantesque remake de l’épisode 4 (voir de la série) : on a droit à la planète des sables, à la planète des glaces, à R2 avec une carte cachée, à l’étoile de la mort. C’est bien, parceque c’est un bel hommage à l’œuvre original, mais on aurait aimé un peu plus de risque et une histoire un peu plus originale (l’étoile de la mort, merde !). La musique est assez chouette, je pense qu’on aurait pu l’avoir encore plus. Ça fait quand même carrément plaisir de revoir un film de cet acabit (qui n’a pas eu des frissons en voyant la charge des X-Wings ?). Au bémol près de l’histoire trop copié-collé, c’est une parfaite réussite. Disney et Abrams ont gagné leur pari. Reste à voir si Rian Johnson arrivera à transformer l’essai. Réponse en 2017. |
| The Big Short vu le 2015-12-22 |
Pour tous ceux, qui ont raté l’excellent ‘Inside Job’, ce film donne une bonne séance de rattrapage sur la crise financière des subprimes de 2008. Les deux films partagent d’ailleurs les mêmes références aux braquages de banques dans leur titre. Et il ne faut pas s’y tromper, dans le film, les auteurs du casse du siècle ne sont pas les protagonistes, mais plutôt les grosses banques qui ont monté le produit financier, l’ont dénaturé et ont fait payer le crash résultant au contribuable. Alors, disons-le tout net : la forme, c’est pas ça du tout. La musique est la plupart du temps trop forte et mal choisie, voire carrément handicapante pour suivre le film. Le parti pris de faire quelques scènes dans lesquelles des néophytes expliquent les produits financiers impliqués ne sont pas super réussies non plus (malgré tout l’amour que je porte à Selena Gomez ). Les explications sont souvent trop techniques et trop confuses. Le fait que certains personnages s’adressent parfois directement à la caméra (dans le style ‘House of Cards’) passe plutôt bien. Par contre, certaines scènes sont monté à la hache avec des images très rapides n’ayant aucun rapport immédiat avec l’action, pour montrer … je sais pas trop en fait. Et pourtant, ça fonctionne quand même. Grâce aux personnages et au casting. Christian Bale, tout d’abord. C’est de loin celui qui tire le mieux son épingle du jeu. Il est là pour donner l’analyse froide et logique du phénomène. Steve Carrel n’est pas spécialement en reste. C’est probablement le personnage que l’on voit le plus. Il est là pour la ‘caution morale’ (je mets ça entre guillemet, puisqu’il gère un fond d’investissement et donc fait partie du système – le personnage en a d’ailleurs profondément conscience). C’est lui qui challenge les banquiers sur le montage des produits, les agences de notations, et qui découvre le désastre immobilier (l’impact sur le quidam moyen est montré, mais pas assez à mon goût). Ryan Gosling est assez peu présent. C’est le narrateur de l’histoire, son personnage est plutôt réussi. C’est aussi un parfait enculé (normal, il travaille pour une banque ). Mettre Brad Pitt sur l’affiche, c’est limite de la publicité mensongère. Par contre, le duo John Magaro / Finn Wittrock (qui sont plus présent, sur le même segment narratif) est assez réussi, et montre bien que les protagonistes sont bien les mêmes que ceux qu’ils essaient de piéger, c’est-à-dire des financiers prêt à tout pour faire du pognon, quelques soient les conséquences. Grâce à ce melting pot de personnages haut en couleurs, le film arrive à montrer les dessous de la crise de façon assez originale. Ce n’est pas au niveau de ‘Inside Job’, mais ça reste assez divertissant et original. Bon, c’est un poil déprimant, mais c’est la vie. D’ailleurs il parait que c’est une histoire vraie. |
| Spectre vu le 2015-11-18 |
Je dois d’abord préciser que – contrairement à la plupart des gens, il semble bien – je n’ai pas aimé le Bond précédent (Skyfall). J’avais trouvé l’histoire vraiment trop légère – quand je regarde un Bond, je m’attend à une histoire qui traite un minimum d’espionnage, et pas d’une vulgaire vengeance. Aussi, le film voulait explorer le personnage de Bond, du moins sur le papier (sa maison, sa relation avec M), mais au final on apprend pas grand-chose, et ça ne sert pas vraiment l’histoire. Bref, je suis allé voir cet opus la crainte au cœur (ouais, carrément), en me demandant si Sam Mendes n’a pas définitivement enterré mon espion préféré. Le résultat est très mitigé. Mendes fait une nouvelle fois dans le fan service, et on retrouve les composantes que l’on est en droit d’attendre d’un Bond : un méchant mégalo, une base secrète, des scènes d’actions, des nanas. Mais je trouve que la sauce ne prend pas vraiment, car le film reste superficiel et fade. Ça commence d’ailleurs très très mal, avec un plan séquence interminable, prétentieux et sans intérêt. Suite à cette scène … à la rigueur, l’explosion d’une partie de la ville (ça fait un peu too much, on est d’accord) est plutôt rigolote. Par contre, le combat en hélico est sans fin et très moche. Et puis paf. Générique. Oh. My. God. Pourquoi ? Pourquoi non de non ? Je n’ai rien contre Sam Smith ; il faut reconnaitre qu’il crie bien (et fort), mais quand on allie une musique pourrie avec des images moches, il faut pas s’attendre à passer un bon moment. Ensuite (si on passe la scène où Bond se prend une volante), le film démarre et fait illusion quelque temps. Et franchement, on passe un moment plutôt agréable. Certains traitement sont assez étrange (mais que devient Monica Bellucci ?), et Mendes essaie de donner plus de poids à certains personnages avec succès (Q) ou pas (M – quel gâchis quand on a un acteur comme Ralph Fiennes). C’est aussi un peu relou de se retaper les personnages (morts, qui plus est) des trois précédents opus. Niveau James Bond girl … bon, Monica a un mini rôle mais est parfaitement dedans. Seydoux, j’ai plus de mal. Il faut dire qu’elle n’est pas aidé par son personnage, qui est carrément écrit avec les pieds – trop d’incohérences et d’antagonismes. Je n’ai jamais réussi à croire à son historie ave Bond. Parlons-en, de Bond, justement. Je n’ai rien à reprocher à Daniel Craig. Mais plutôt à Sam Mendes (et dans ce sens, il a bel et bien ‘tué ‘ le personnage). Bon est devenu un vulgaire assassin, froid et distant. C’est un bulldozer, un missile à tête chercheuse qui fonce à travers tout ce qui est sur son chemin (même à travers les murs) pour tuer sa cible. Plus d’enquête, plus de décision, plus de drague ou de blagues, de toute façon pas spécialement de place pour le moindre sentiment. C’est dur de s’attacher au personnage, d’autant que le nombre de scènes où il ‘a la classe’ sont assez réduites. La vraie (seule ?) bonne idée du film, c’est le méchant. Christoph Waltz. Bon Dieu qu’il est bon ; lorsqu’il joue, les autres acteurs deviennent aussitôt transparents. Après, même lui a du mal à justifier l’acharnement de son personnage contre Bond (je sais pas, on imagine que Bond a dû voler son ours en peluche ou cracher dans son Yop. Un truc super grave quoi). Ensuite, la relation avec le personnage de Bond ne fonctionne pas, puisqu’autant Waltz a une lien particulier avec Bond (et lui en veut apparemment pas mal), autant Bond s’en fiche comme de sa première chemise (H&M, taille L, si ma mémoire est bonne). Le réalisateur veut creuser encore plus son personnage en lui plantant une amoureuse, et un méchant frère, mais comme le personnage ne réagit à rien, au lieu de développer le personnage, on l’élimine. Bon an mal an, le film se laisse suivre gentiment (malgré quelques passages what-the-fuck ; j’ai vu quelques spectateurs se regarde ave crédulité et effroi après certaines scènes) jusqu’à la fin. Je le dit tout net : je me serait amplement passé de la scène de torture. Et les scènes suivantes … Mendes s’est bien rendu compte que son film était trop long, mais il a clairement pas coupé aux bons endroits (et sans doute pas assez coupé). Certains passages sont tellement torchés que j’aurais eu honte de rendre ça à ma prof. ( attention, spoilers dans tout ce qui suit ) Quand Bond sort de la base scrète, il lance une rafale de mitrailleuse pour dézinguer 6-7 mecs – à la rigueur pourquoi pas – puis il tire une balle sur un robinet, et fait exploser toute la base. Z’auraient dû faire gaffe à leur robinet, pis c’est tout. Ensuite, la réunion avec M et la phase d’action suivante ne s’embarrasse même pas de la moindre explication. Après tout pourquoi s’emmerder. La fin est totalement à chier. On nous montre grossièrement que Bond doit choisir entre son taf et sa nana, on élimine dès cet épisode un méchant vraiment prometteur. Et la fin, mais non de non. Pourquoi prendre 5 minutes à nous montrer que Bond (qui a sans doute eu un peu honte de se barrer avec sa nana sur un vélo Peugeot) revient chercher une bagnole au MI6 ? Bref. Ça se regarde, mais c’est vraiment pas bon. Cela dit, la critique presse et spectateurs est excellente, alors pourquoi vous priver ? |
| L'Homme irrationnel vu le 2015-10-28 |
J’avais lu que ce film était du niveau de Match Point, ou presque. Hélas, il n’en est rien. Il ne brasse pas les mêmes sujets et n’a pas la même maturité. Le rythme est déjà un gros point bloquant pour moi. Le film ne dure qu’une heure et demi, et pourtant, on s’emmerde. C’est lent, à tel point qu’on passe la première demi-heure à constater avec atterrement que Joaquin Phoenix est affublé d’un énorme bidon (factice ?). C’est dommage, ça n’apporte rien au film. J’ai aussi du mal à croire à son personnage de philosophe génial tombeur de ces dames, surtout que dans les scènes où il s’exprime en cours, il manque cruellement d’éloquence et de charisme. Le personnage d’Emma Stone est assez niais au début du film, puis devient insupportable à la fin. Elle est complètement hystérique, et si le personnage de Joaquin est loin d’être un saint, elle est aussi assez loin de l’image qu’on se fait de la vierge Marie. Le film est, à l’instar de la plupart des films de Woody Allen, très théâtral. Et manque souvent de crédibilité – j’ai trouvé ça encore plus gênant ici que dans ses autres films. Il y a plusieurs scènes complètement improbables – comme celle du repas avec les parents de l’étudiante. Après, on passe pas un mauvais moment, hein, et il y a de belles idées de mise en scène (j’aime particulièrement la scène du baiser). La musique est très bien. Je déconseille le résumé du film qui spoil atrocement l’intrigue. Mais bon, ça reste au niveau de l’exercice de style. |
| Seul sur Mars vu le 2015-10-21 |
Je suis assez friand de films sur l’espace, et je ne vais pas cacher que j’ai pris pas mal de plaisir à voir celui-ci, même si on est loin des poncifs du genre. Il faut dire que les images sont chouettes. Mars, c’est quand même classe. Le film est aussi bien servi par une brochette d’acteurs assez impressionnante. Matt Damon en tête, qui est plutôt très bon. Les autres sont aussi tous bien, mais je retiendrais surtout Sean Bean qui avec son charisme se met un bon rang au dessus du reste. L’histoire n’est pas incroyable, mais la trame scénaristique est plutôt bien branlée, et je n’ai pas vu passer les 2h30 de film. Cela dit, il aurait été fort possible de faire tenir le tout sur 2h. D’ailleurs, puisque l’on parle du superflu, la 3D est absolument sans intérêt dans le film. Après, malgré tout l’amour que je lui porte, il faut quand même reconnaître que le film a certaines faiblesses. Principalement parcequ’il se positionne uniquement sur le créneau ‘survival’, et dans le genre il est malheureusement bien en deçà de Gavity, principalement à cause de son ton hollywoodien. Quand on tourne un film à Disneyland, on décide de s’assoir un peu d’une part sur le côté suspense (on ne doute jamais un seul instant que Matt Damon va s’en sortir), et d’autre part sur le côté réaliste (il n’y a quasiment jamais de trucs qui merdent, à part quand c’est amené de façon lourdaude par le scénar). Mais bon, quand on arrive à passer outre, les images sont chouette, le type est sur Mars, les personnages sont cool, il y a de l’humour, et la BO déchire, alors merde, je vois pas pourquoi on se priverait de ce petit plaisir. |
| The Man from U.N.C.L.E. vu le 2015-09-24 |
J’ai beaucoup hésité avant d’aller voir ce film, parceque je ne suis pas un grand fan du travail de Guy Ritchie. Pour tout dire, je déteste cordialement ce réalisateur, et j’ai impitoyablement boycotté ses deux derniers films, malgré des critiques plutôt correctes (vous savez, ceux qui soit disant mettent en scène Sherlock Holmes ?). Mais bon. Je voulais me divertir devant un film un peu no-brainer, et ne pas avoir à comprendre en voyant une pelleteuse que le personnage ou le réalisateur (ou les deux) creuse le passé du pays. Ou le leur. Hé bien, c’est plutôt une bonne surprise. Bien sûr, il reste des tics de réalisation à la limite du supportable, notamment des us et abus de split screen inutiles au possible. Ils rendent entre autre la scène de l’assaut complètement illisible. Mais le reste du temps, ça passe. L’atmosphère 60’s est très bien rendu, et c’est normal. C’est présent dans presque tous les films de Ritchie, et ça se joue sur les costumes, la musique et la lumière. Dans le reste de sa filmo, ça créé un décalage avec l’histoire ou l’action, décalage qui n’est pas toujours le bienvenu par ailleurs. Ici, ça tombe plutôt bien puisque l’action se passe effectivement dans les années 60. Autre point fort du film : l’histoire. Enfin … Je veux dire … disons-le tout net, l’histoire est médiocre. Les méchants sont encore des nazis. Mais au vue de la production actuelle, on est plutôt dans le haut du panier. Et le scénario (la trame) est très très bien gaulé, ce qui rattrape largement le coup. Autre grosse réussite : les personnages. Bien entendu, on reste dans du gros cliché, surtout pour l’américain, mais ça fonctionne à fond. Le casting est très très bien. Les dialogues sont bien écrits et il y a beaucoup d’humour. C’est une belle réussite. Une fois n’est pas coutume ? |
| Dragon Blade vu le 2015-09-18 |
C’est un naufrage complet, du début à la fin (car, oui, j’ai dû m’y prendre à deux fois, mais j’ai tenu jusqu’à la fin). Tout est mauvais dans le film, à commencer par la réalisation. Insertion multiples de flashbacks vus et revus qui ne servent pas la narration, abus de ralentis inutiles, montage à la hache. L’image est aussi particulièrement laide. L’histoire, enfin. Dommage, car l’idée de base est pas trop mauvaise. Mais le traitement est catastrophique. Jackie Chan réécrit l’histoire pour en faire un truc mièvre et niais. Le mélange de grosse comédie (le premier combat, où Jackie se retrouve avec les mains sur les seins de son adversaire) et de tragédie ne fonctionne pas du tout. Le mélange de genre est vraiment foiré à tous les étages. Les acteurs surjouent tous grossièrement. Seuls Brody et Cuzacks arrivent à être crédibles de temps en temps. Les combats sont laids ; les chorégraphies ne sont pas super réussies. L’histoire, je l’ai déjà mentionné, est niaise, inutilement compliquée, et complètement pas crédible. Y’a des longueurs à la pelle (mais quel intérêt, ce début de presque 10 minutes qui sert à ... rien ?). Bref, c’est une belle bouse. |
| Cemetery Of Splendour vu le 2015-09-16 |
J’ai le sentiment d’avoir dépassé avec ce film mon seuil d’incompétence. Bien sûr, j’ai réussi parfois à capter l’intention du réalisateur, quand il joue avec les lumières, les mouvements, ou la superposition d’image. Mais je suis incapable de relier cela à la narration, à un message ou à une émotion quelconque. D’ailleurs, difficile de dire de quoi parle le film ; je pourrais bêtement copier-coller le synopsis sans que cela n’avance qui que ce soit sur ce que traite le long métrage. La narration est difficile à suivre. Apichatpong Weerasethakul pose sa caméra en divers endroits autour d’une école reconvertie en hôpital, et nous régale de plans fixes de quelques minutes. Certains font sens, d’autres sont plus abscons (par exemple, celui de presque 2 minutes où l’on voit un mec de dos chier dans la forêt ...). Il y a quand même pas mal de longueur, et comme le film traite du sommeil, j’ai bien failli m’endormir au début (c’est bien la première fois que ça m’arrive au ciné). Mais passé un certain seuil, le film commence à avoir des dialogues et des scènes de plus en plus intéressantes. La toute fin est notamment très belle, même si, à l’instar du reste du film, je n’y ai pas compris grand-chose. C’est à voir ; il y a des belles intentions de cinéma. J’ai lu de ci de là que ça traite du rêve et qu’il faut se laisser emporter par la magie. C’est peut-être ce que je n’ai pas réussi à faire. Ou que j’aurais réussi à faire si je m’étais vraiment endormi |
| Zombeavers vu le 2015-09-09 |
Le début est plutôt réussi, et il y a quelques bonnes idées, mais globalement ça reste navrant et très très nul. Niveau action, limite on s'emmerde sec dans la première demi-heure. Bien entendu, les effets spéciaux sont atroces et très très laids. Alors bien sûr, il reste quelques trucs drôles, et le film ose pas mal de choses, mais ça suffit pas à en faire un film regardable. Il vaut mieux se remater Black Sheep. |
| Mission: Impossible - Rogue Nation vu le 2015-09-07 |
J’avais un peu peur que MI5 soit le digne successeur de l’opus précédent : une intrigue inexistante ou ridicule mais des scènes d’actions très efficaces et un Ethan Hunt superhéros. Non pas que cela soit une mauvaise chose en soit, mais d’une part c’est s’éloigner sacrément du matériel original, et d’autre part ça laisse un souvenir fugace et sans grande saveur. Bien heureusement, ce n’est pas le cas. Déjà, parceque le film a un excellent casting et arrive à se reposer en grande partie sur ses acteurs (merci Cruise, Renner et Pegg). Ensuite parceque l’histoire, malgré ses imperfections, tient la route et est plutôt agréable. Enfin, parceque l’on a bien un film d’espionnage et pas d’un ‘vulgaire’ film d’action. Les divers opérations sont bien menées et l’action n’est pas omniprésente. On passe un bon moment, et les deux heures filent sans qu’on regarde sa montre, c’est plutôt agréable. J’ai même trouvé quelques scènes haletantes. Bien sûr, on aurait aimé que le scénario ne soit pas aussi manichéen et que le film aille encore plus loin dans l’espionnage et les trahisons. J’imagine que l’on ne peut pas tout avoir. Peut-être pour le prochain, vu que Tom Cruise ne semble pas vieillir ? |