Cinéma - les séries vues
c'est sûr, on regarde pas souvent la télé ... mais parfois, histoire de se tenir au courant, on mate les dernières séries US.
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Les Invincibles saison 2 (vu : 2010-07-19)
Quatre amis, Pierre-Antoine, Steve, Rémi et Carlos, à l’approche de la trentaine, sont effrayé par leur vie rangé et rongés par l’idée d’être passé à côté de leur vie. Ils décident de fonder un pacte, muni d’une batterie de clauses qui devrait leur permettre d’être plus libre. La première clause les oblige à rompre simultanément avec leur petite amie du moment à un moment très précis ; d’autres clauses empêchent la mise en place de relation amoureuse durable, ou la prise de responsabilité professionnelle et familiale afin de se consacrer exclusivement aux loisirs personnels.
La série a démarré en 2005 au Québec, et connais une adaptation à la télévision française en 2010 (adaptation des noms et des dialogues ; l’intrigue reste strictement la même). Elle comporte 3 saisons. Elle repose largement sur ses quatre personnages principaux, et sur le fameux « Pacte » qu’ils ont fondé. Le show alterne entre épisodes de la « vraie vie », où l’on voit comment nos héros réagissent et quelles stratégies ils hourdent chacun de leur côté, et épisodes où nos héros sont interviewés et donne leur version « officielle » de la façon dont se déroule leur vie depuis qu’ils ont signé le pacte. La série joue sur le fossé toujours plus grand entre les deux versions, et sur ses personnages qui s’enfoncent peu à peu dans le mensonge.
- Pierre-Antoine « PA » Robitaille : universitaire habitant chez son père, PA est l’archétype de l’éternel étudiant irresponsable. C’est lui qui est à l’origine du pacte.
- Steve Chouinard : obsédé et pervers, Steve est impulsif et ne réfléchi pas beaucoup avant d’agir.
- Rémi Durocher : leader d’un groupe de rock, Rémi travaille comme disquaire à ses heures perdues. En dehors d’un besoin d’être reconnu et aimé, et d’un amour immodéré des groupies, Rémi parait relativement sain pour un « invincible »
- Carlos Fréchette : Carlos travaille dans une usine de poulets, un travail sans saveur qui laisse libre cours à son imagination et ne stimule pas vraiment ses capacités intellectuelles. C’est lui qui dessine le comics « les invincibles », retraçant les aventures de ses amis et largement inspiré de la vie réel. Les aventures dessinées des invincibles sont largement diffusés à travers les épisodes de la série, généralement en début et fin d’épisodes. Carlos est paradoxalement le plus sain des quatre, mais aussi le plus menteur, puisque pour consigner sa vie avec ses amis et sa vie avec sa copine, il va devoir déployer toute son ingéniosité. Il apparait aussi comme le plus sympathique à la fois parcequ’il essaie de garder une vie stable et ne semble pas souscrire au pacte, et d’autre part parcequ’il est « victime » de sa copine dont il a une peur bleue.
Saison 2 (2007) : 12 épisodes
La seconde saison reprend là où la première s’est arrêtée. Après l’échec du Pacte et la fuite de Carlos, nos Invincibles ont tous une vie rangée, mais ils n’en sont pas plus heureux pour autant. PA a trouvé un job ; il est psychanalyste, et il emménage enfin dans son propre appartement. Rémi a trouvé un job de télémarketing. Steve est en dépression. Tous sont célibataires. La série démarre sur une note de la première saison : un nouveau personnage rompt avec sa fiancée façon « Invincibles ». PA a en fait inspiré un groupe d’amis. C’est une fausse piste ; la saison commence réellement avec le retour de Carlos, le personnage central de la première saison, qui va enfin assumer cette position. Il est l’instigateur d’un « rally », dans lequel chaque participant a un objectif qui doit le rendre plus heureux. Si tous remplissent leurs objectifs, ils partiraient deux semaines à Punta Cana. C’est un peu le Pacte de la saison 2, mais en beaucoup plus sain. Cette saison est en fait beaucoup moins cadrée et beaucoup moins concept que la première. On ne voit presque pas le comics, et les divers contraintes du Pacte avec les conséquences sur la vie des protagonistes n’apparaissent pas ici. Du coup, c’est un peu moins bon, même si c’est particulièrement bien filmé et bien foutu. Ça reste fort sympathique, et il reste quand même quelques passages assez truculents. Punta Cana !
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