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affiche |
Commentaire |
Sunshine |
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Allumeeeer le feu ! Les grands films de Science-fiction sont trop rare, ne laisser pas passer une perle comme Sunshine. Nous sommes en 2057, et notre soleil se meurt. La Terre est prise dans une gangue de glace. Une mission scientifique a été montée afin de rallumer le soleil, en créant une nouvelle étoile grâce à une bombe atomique géante. La mission ayant échouée pour des raisons inconnues, une nouvelle mission de la dernière chance est mise sur pied. L’affiche et le pitch font penser au film (!) « Armaggedon ». Sunshine ne joue évidemment pas dans la même cour. Huit-clos de 7 personnes dans un vaisseau spatial, il joue sur la psychologie de ses personnages. Les effets spéciaux, superbes mais secondaires, servent l’histoire plutôt que l’inverse, et ça fait drôlement plaisir. La mise en scène est excellente, et la musique est sublime. Entre « 2001 space odyssey » et « Destination : void », ce film de pure Science-fiction est un véritable bijou. |
Apocalypto |
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Je n’entrerais pas dans la polémique « les mayas, c’est pas ça, pis c’était bien avant ». Car le film de Mel Gibson, si il laisse entendre que les civilisations précolombiennes ont chutées si rapidement parce qu’elles étaient déjà sur le déclin, ne brode pas dans la fresque historique. Apocalypto, c’est avant tout l’histoire d’un homme dans la tourmente. Et si les mayas, ça ressemble pas à ça, il faut quand même saluer les costumes (sublimes), les acteurs (typés, et étonnamment bons), la langue et l’ambiance générale du film, qui fait qu’on s’immerge sans problème. La première partie est un peu contemplative, et si les scènes sont belles, on a une fâcheuse tendance à s’emmerder un peu. La seconde partie, c’est avant tout un « survival » chez les mayas. Assez sympathique par ailleurs, si ce n’est certaine prises de vues et la tendance parkinsonienne du caméraman. Sinon, Mel Gibson fait encore et toujours dans l’hémoglobine. Si il ne fait pas une fixette sur le geste chirurgical, il propose quand même moult gros plans sur des cœurs fumants, blessures à la tête avec cerveau apparent et autres. Si elle n’est pas insoutenable, la violence est filmée sans complaisance. Au final, le film reste sympathique et original. Mention très spéciale aux costumes. |
Exilé |
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En 27 ans de carrière, et plus de 40 films, Johnnie To s’est imposé comme le meilleur réalisateur Hongkongais de polards urbain. On lui doit notamment « The mission », « Fulltime killer », « PTU ». Et avec « Exilé », il nous offre probablement son plus beau film. L’action se passe à Macao, en 1998. Un tueur à gage, qui s’était exilé après avoir manqué de tuer son boss, revient au pays. Dès la première scène, nous somme plongé dans cette ambiance mafieuse qui magnifie les tueurs avec un esthétisme très classe, et des gunfights inoubliables (ce qui n’est pas sans rappeler les westerns de Leone). La mise en scène, sublime, aide encore à transcender les personnages. Le tout avec un peu d’humour (le flic à 3 jours de la retraite), et une pincée d’ironie bien noire et sarcastique (la scène chez le médecin, et la pièce de pile-ou-face). Le cast est évidemment à la hauteur ... un grand moment de cinéma. |
Paranoid park |
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Adaptation du best-seller éponyme de Blake Nelson, Paranoid Park de Gus Van Sant est une magnifique œuvre cinématographie. Très bien porté par un jeune Gabriel Nevins à gueule d’ange, le voyage dans le monde intérieur du personnage d’Alex est époustouflant. Grâce à la mise en scène de Van Sant, et au choix minutieux des musiques, chaque scène nous plonge au cœur de l’esprit d’Alex et de son traumatisme. Les passages en skate board, assez peu nombreux, et filmés en super8 au niveau des roues du skate, sont assez sympathiques. Le cinéma est un art, et Gus Van Sant nous le rappelle avec bonheur. |
La vie des autres |
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La sonate de l’homme bon ... L’histoire se passe en 1980 en Allemagne de l’Est. Un officier de la Stasi est chargé de surveiller un célèbre écrivain. Le film est édifiant. Beau et triste à la fois, de part la mise en scène très sobre et les couleurs sombres. L’histoire est parfaitement servie par ses deux acteurs principaux, Thomas Thieme et Ulrich Mühe, extraordinaires. Une belle histoire, bien filmée et bien jouée, que demander de plus ? |
Ratatouille |
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Tout le monde peut cuisiner ! Pas de navet dans la ratatouille, titre Première, et ils ont bien raison. Le Pixar nouveau est arrivé, et il s’agit tout bonnement du meilleur Pixar depuis bien longtemps. Le dessin et l’animation 3D sont simplement époustouflants, comme de coutume. Dans ces domaines, Pixar n’a aucune concurrence et n’en a jamais eut. L’histoire est soignée, pas aussi drôle que dans Monsters & Cie, mais assez belle et originale, et agrémentée de quelques trouvailles plutôt sympathiques. Il s’agit aussi d’une excellente occasion à des scènes d’actions éblouissantes, comme celle où le rat découvre la cuisine. Du tout bon ! |
Zodiac |
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Le dernier Fincher est un petit bijou ; il faut dire que l’homme est un habitué du grand cinéma. La mise en scène, malgré une certaine sobriété, n’a rien perdue de son génie, et Fincher nous plonge pendant presque 3 heures dans l’enquête sur le tueur en série « Zodiac », à travers les yeux de 3 personnages : Jake Gyllenhaal, Mark Ruffalo et Robert Downey Jr. Au fur et à mesure du film, l’enquête se complexifie et, à l’instar des personnages, on devient vite obsédé par le tueur, et on se perd dans les méandres de preuves et témoignages jusqu’à n’en plus rien comprendre. L’important, c’est l’enquête, et ça, Fincher nous la livre avec un brio inégalé. |
The Bothersome Man |
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pérégrinations de l’homme gênant en Norvège ... Un homme arrive dans une ville où tout est fait pour que les gens soient heureux. Pourtant, il a du mal à s’adapter. Ce film est une satyre sociale noire et grinçante, qui au choix représente la vie en Norvège (d’où l’affreux titre français : « Norway of life ») ou offre une vision originale des enfers. Parfois gore, souvent drôle de part le décalage du personnage rapport aux autres personnages du film, l’ambiance de malaise grandit au fur et à mesure du film. La mise en scène est parfaitement maîtrisée, les paysages sublimes, et les acteurs (notamment Trond Fausa Aurvag) sont top. Un excellent moment de cinéma. |
Tekkon kinkreet |
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Dernier japanimé sur nos écrans, Tekkon kinkreet est une grosse claque. Visuelle tout d’abord, la mise en scène et le partit pris graphique sont tout simplement éblouissants. Scénaristique ensuite ; rarement autant de thèmes avaient été abordés dans un film, et les (nombreux) personnages autant fouillés. C’est l’histoire d’un quartier, de jeunes orphelins, d’amitié, du Bien et du Mal, des Yakusa et du changement. Les personnages principaux, pourtant très bizarres, sont très attachants. La violence n’est jamais complaisante, ni trop présente. Surtout à ne pas rater. |
Hot Fuzz |
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l’équipe de « Shaun of the dead » revisite le polard. Le pitch est simple : un super policier londonien est muté à la campagne dans une ville sans criminalité. Mais sous ses dehors tranquille, le petit village cache un mystérieux secret ... L’intrigue est bien ficelée, Simon Pegg extrêmement convainquant, et les blagues qui jalonnent le film sont drôles sans jamais être lourdes (et son souvent étroitement liées à l’intrigue elle-même). Le film est en deux partie : la première est plus une enquête policière avec un serial killer très gore (ils n’ont pas lésinés sur l’hémoglobine), et la seconde est une véritable parodie de film d’action (et en particulier du cinéma de Michael Bay, tant dans la manière de filmer que dans l’action elle même). Une grosse réussite. |
Sur les forum allociné, un classement a été donné par les internautes (classement réalisé a partir 2005 par McKerr et Willnot94) ; le classement est voté sur le film de l'année et sur le film du mois.
FILMS de l'année 2007 :