le 2017-03-13 : Fuck Everyone and Run (F E A R) de Marillion (2016)
Marillion est un des groupes qui a bercé mon adolescence, et j’adhère totalement à tous leurs ablums pré-Afraid of Sunlight. Je les ai ensuite un peu perdus, et j’ai même totalement lâché le groupe au début des années 2000. A peu près au moment où le groupe quitte son second label pour être financé par leur fanbase. Ils ont en fait enchainé les albums (un peu moins fort qu’à une époque, où ils étaient sur du 1 album par an), et le dernier en date cartonne en Angleterre avec un classement comparable à celui de Clutching at Straws en 1987. La comparaison entre les deux albums s’arrêtant bien entendu au charts, la musique du groupe ayant tellement évoluée qu’on a presque du mal à croire qu’il s’agit du même groupe (ok, ok, j’exagère un peu ). Il s’agit encore une fois d’un album concept. C’est presque une marque de fabrique, après, trop de concept tue le concept je trouve. Globalement, je suis toujours un peu perdus par ce que le groupe propose depuis les années 2000. C’est moins mélodique, c’est compliqué, et ça me laisse de marbre (pas de jeu de mot avec l’album du même nom ). Reste que c’est très écoutable, et que l’album contient même quelques fulgurances assez impressionnantes. Autant dire que je ne vais pas me faire prier pour compiler du Marillion cette année. Et c’est principalement les titres en consonance avec le titre de l’album qui se démarquent. Avec FEAR, tout d’abord. On peut sans doute reprocher pas mal de choses au groupe, mais certainement pas d’être incapables de se renouveler. Le titre semble vraiment à part dans la discographie du groupe, et je le trouve assez extraordinaire dans sa construction. Une bonne rengaine, qui met en valeur le chant de Hogarth (qui ressemble étonnamment à du Fish sur ce titre), avec une guitare plaintive en arrière champ. Je trouve ça formidable, c’est même mon coup de cœur du moment, c’est dire. Living in FEAR est un titre un peu plus classique, plus marillionesque, mais très efficace. J’ai pas mal d’amour pour One Tonight, sa rengaine au piano et ses guitares. Fuck Everyone and Run est aussi très bien, avec un refrain assez original encore une fois. Le reste est loin d’être fou. Notons l’intro très rock de Why is Nothing Ever True, qui est fort sympathique mais la chanson prend ensuite une tournure différente. Dommage. N’empêche, c’est globalement une bonne surprise. Y’a bon !
Autres albums de Marillion écoutés
Fuck Everyone and Run (F E A R) (2022) | |
With Friends at St David's (Live) (2021) | |
Marbles (2004) | |
Anoraknophobia (2001) | |
Marillion.com (1999) | |
Radiation (1998) | |
This strange engine (1997) | |
Afraid of sunlight (1995) | |
Brave (1994) | |
Holidays in Eden (1991) | |
Seasons end (1989) | |
B'sides themselves (1988) | |
Clutching at straws (1987) | |
Misplaced childhood (1985) | |
Fugazi (1984) | |
Script for a jester's tears (1983) |