Manu à Bangkok
Du 20/06/2005 au 09/07/2005, Manu est à en Thaïlande en "voyage d'affaire".
17-06-2005
H moins 24h. Billet d'avion ... Ok. Hôtel ... OK Sac ? Ha merde. Bah, j'le f'rais d'main.
18-06-2005
Une journée un peu stressante ... j'ai pas arrêté de courir dans tous les sens. J'ai fait mon sac a l'arrache (comme d'hab.), et suis arrivé finalement en temps et en heure a l'aéroport. Le voyage .... coincé entre une vilaine Thaï et un gentil Thaï qui a cru que j'étais son ami. Il a commence a me parler pour me raconter sa gentille vie. Personne ne lui avait dit que je n'aime pas les gens. Je profite discrètement du repas (pas génial) pour lancer un film et mettre les écouteurs. Le problème de cet avion (mis à part les ridicules 15 cm pour caser ses jambes), c'est qu'il traverse moyennement bien les orages. Aussi, quand le gros Airbus a fait une légère chute d'altitude, mon estomac a préféré suivre la trajectoire initiale de l'avion.
19-06-2005
Arrivé a l'aéroport de Bangkok, et c'est déjà le bordel. Légère
phobie passagère : vais-je retrouver ma valise, ou bien a-t-elle décidée
brusquement de suivre l'avion jusqu'a Ho-Chi-Minh city ? Je trouve ma valise,
et même mon taxi réservé. Le chauffeur n'est pas très loquace,
et il faut bien dire que le paysage entre l'aéroport et l'hôtel est un
peu pourri : gros immeubles moches, hôtels, et vieux temples perdus au
milieu. Arrivé à l'hôtel ... la grande classe. Hall immense, musiciens,
couloirs avec colonnes immenses, piscine, tennis. La chambre est aussi tout
a fait a la hauteur.
ma chambre d'hôtel
Le soir, je sors avec mon ami Claude et sa copine Irina (qui n'est pas Thaï
comme on aurait pu le croire, mais russe). Nous allons subir un massage thaïlandais,
ce qui me parait excellent pour faire disparaître les douleurs musculaires
du voyage. Petit aparté sur le massage thaï : on vous lave les pieds
avec une brosse et du savon, ce qui peut s'avérer gênant pour les personnes
aux pieds sensibles : il ne faut pas rire, les Thaï prennent leurs massages
très au sérieux. Ensuite, on vous donne un vilain pyjama taille xxl, et une
chemise. On vous fait coucher sur une natte. Et c'est partit. La masseuse commence
par les pieds. Je tient a préciser qu'il est moyennement agréable de se faire
faire craquer les doigts de pied un par un. La masseuse prend un malin plaisir
à torturer chacun de vos muscles, s'appuyant dessus de tout son poids, ou encore
en lui mettant des gros coups. Première impression : elle n'y va pas
avec le dos de la cuillère. Elle y va carrément avec la louche.
Ensuite, elle passe aux bras (non, pas craquer les doigts, aieee !). Puis le
dos. Et le tête. Alouette. Pour le massage faciale, la masseuse ne se sens absolument
pas obligé de vous arracher le cuire chevelu, mais bon, elle le fait quand même.
Au final, un mélange étonnant de moments agréables, et de torture. J'ai bien
aimé tient. On en sort différent ... on marche d'une autre façon, on
se tient d'une autre manière. En fait c'est parceque la plupart des muscles
se sont retrouves à leur corps défendant à des endroits differents.
Ensuite, nous avons diné dans un resto Tai. Il y avait un spectacle de
danse en costumes ; par ailleurs des thaï en costumes se baladaient parmi
les convives pour se faire photographier (ne demandez pas comment j'ai réussi
a refuser). Le repas était fort bon, même si j'ai failli mourir
en buvant la soupe épicée. En rentrant, nous sommes passé devant
un temple indien tellement coloré qu'on se serait cru à Disneyland.
le temple indien
C'est amusant comme les immeubles modernes des hôtels côtoient les
immeubles d'habitation tout pourri, les vieux temples, les ruines et les terrains
vagues. A 50 m de la grande artère, c'est un vrai ghetto (non, je ne sais pas
comment ça s'écrit, et alors ?). Aussi, il est courant de voir dans la
rue (et selon Claude parfois dans les resto aussi) d'énormes rats et
des insectes (sortes de blattes) gros comme le pouce (et moi j'ai de très
gros pouces). Claude m'a aussi fait traverser un marché nocturne. Exactement
comme je l'imaginais : de grandes enseignes lumineuses, des rues bondées, et
tout ce qui existe sur terre présente sur des stands. Ce que je n'avais pas
imaginé, c'est les centaines de personnes proposant des "sex show" dans les
bars adjacents. C'est le coté obscure de Bangkok.
20-06-2005
Premier jour de travail. Sansook vient me chercher à l'hôtel a l'aube
: 8h20. Arrivée au building Esso (super moderne). Bien entendu, rien ne marche
: pas de mail, rien. Du coup je n'ai pas été très efficace...
vue du bureau
21-06-2005
Ce matin, je dois aller à l'autre building (VTT). Heureusement, Thor m'avait
fait une carte hier. Je vois donc a peu près comment y aller ... je dois traverser
la route. Trop dur, c'est une vraie autoroute. Je tente a pied. Arrivé sur la
bonne route (Rama IV), force m'est de constater que c'est gras loin. En plus,
il fait gras chaud. Je prend donc un taxi. Le problème, c'est que :
1 - le gars n'a pas idée de l'endroit où je vais
2 - il ne parle ni ne lit l'anglais ; c'est vite vu, il ne lit même pas
le thaï en caractères romains
Donc, heureusement que je sais ou je vais ; je lui indique (alors que je n'y
suis jamais allé). Le bâtiment est assez repérable, car il est à deux
pas d'un Carrefour, et s'ornemente d'un imposant logo Esso. Au retour, le premier
taxi que j'essaie n'as pas idée de la localisation de ma destination (même après
que Varitha lui ai indiqué en thaï), et le second taxi, je suis obligé
de lui montrer le chemin. A ce stade du récit, je vais me permettre une légère
extrapolation sur les taxis de Bangkok :
1 - aucun ne parle anglais (malgré un autocollant proclamant le contraire)
2 - il ne connaissent aucune des rues de Bangkok
A midi, je mange au Mc Do avec Claude. Il y a des sandwich différents
: en plus du Big Mac, on trouve le Mc Samourai au porc, et le Double Cheese
(que j'essaie aussitôt). Sinon, quelques observations sur la vie de tous les
jours : devant la plupart des bâtiments (des gros tout du moins), il y a une
petite maison aux esprits. Le soir, les gens y déposent des couronnes de fleurs.
maison aux esprits
Aussi, la plupart des buildings n'ont pas de 13ème étage (véridique). Enfin,
impossible de mentionner Bangkok sans parler du bouquet d'odeurs qui vous accueille
dans la rue. Comme la plupart des rues regorgent de stands, vendant essentiellement
de la nourriture, on peut toujours sentir un mélange de fleurs, fruits,
friture, viande avarié ... bref, une odeur indéfinissable mais saisissante.
Parfois c'est presque à en vomir. Sinon aujourd'hui je suis content, mon projet
a bien avancé. Tout le monde s'en fou ? OK
22-06-2005
Réveil difficile. Prévoyant une masse de travail conséquente, je demande à la réception de me réveiller par téléphone à 7h50. A 6h00, un vieux réveil (sans doute accidentellement activé par les femmes de ménage) sonne. Trop dur ... je me rendors aussi sec. Pour me réveiller à 8h30, on ne m'avait pas appeler pour me sortir des bras de Morphée. Stupéfait par une telle trahison, je repousse le levé à 8h45. Eh oui, la vie est parfois passionnante. A midi, nous allons déjeuner au marché ... et le soir, Claude nous emmène au "seafood palace", un resto très chic, où nous dégustons un homard. La petite bête gigotait beaucoup moins une fois cuisinée, et après que l'on l'ai vidée jusqu'au moindre recoin de sa carcasse, elle faisait moins sa maligne. Ensuite, nous sommes allé dans un bar pour jouer au billard. J'ai alors pu démontrer amplement toute ma médiocrité en la matière. Le bar était cool ; il y avait beaucoup d'occidentaux, des groupies thaïlandaises applaudissant avec véhémence (mais peu de conviction) chaque coup qu'elles estimaient brillant (parfois au hasard). Un groupe nous jouait (relativement bien) des reprises rock : ACDC, Eagles, Rolling Stone, ... c'est assez extraordinaire de voir un vilain thaï en jeans, tee shirt de hard rock et les cheveux long flottant au gré de la clim jouer de la batterie devant un drapeau américain. Je conclurais en vous contant les règle du billard Thaïlandais : pour chaque faute (première boule frappée = celle de l'adversaire, boule blanche rentrée) alors votre adversaire peut placer la boule blanche absolument où il veut sur le tapis ; ça rend les parties plus intéressantes. Surtout plus courtes en fait.
23-06-2005
Pas grand chose à raconter ... J'ai essayer de régler le réveil pour qu'il sonne à 8h00, mais ça a lamentablement foiré. Le soir, je termines tard avec un mal de tête et de ventre lancinants (dues à l'omelette de midi ?). Je rentre directe à l'hôtel et me couche sans dîner. Un détail cependant : les Thaï ne marchent jamais. D'une part, il fait trop chaud. D'autre part, l'air est pollué. Et enfin, ils pourraient, Ho Honte Suprême, bronzer. Notons que mirielle de taxi est à leur disposition : la moto-taxi, le tuk-tuk (moto à 3 roues avec une espèce de dynamo à côté du siège conducteur), que les touristes prennent à 2 max mais les locaux à 4-5. Enfin, l'espèce la moins dangereuse : le vrai taxi. Notons aussi (d'après ce que j'ai pu juger des gens du bureau) que les thaï ne savent pas conduire. Déjà, ils ont des automatiques. Ensuite, incapables de faire un créneau ils sont.
24-06-2005
Une journée bien tranquille. A midi, nous déjeunons à "Fusion". C'est assez
marrant : on récupère un morceau de carton avec un code-barre à l'entrée. On
commande avec ce carton à différents stands (italien, thaï, viet,
jap) puis on va s'asseoir en salle et les types vous servent. Toute la commande
est stockée dans le code-barre. Le soir, on va dans une rue soit-disant hyper
connue (en tout cas hyper touristique). Pleine d'enseignes lumineuses, de bars,
de stands de vente, ... des gens se font coiffer dans la rue.
la rue Khao San
On dîne dans un bon p'tit resto (épicé bien sûr, le thaï mange épicé.
niveau variété de plats ... disons que j'ai mangé plus de fruits et poissons
cette semaine que dans toute ma vie) avec Claude, Irina, Thor et Nook (nos deux
conductrices du week-end). Dans la rue je fait une tentative épique sur une
sauterelle grillée. Force m'est de constater que c'est bien immonde. Les filles
me supplient d'arrêter de manger la pauvre bête grillée (comme si c'était
elles qui subissaient le goût affreux de la chose). Nous finissons dans un bar
de rap / ragga pour le plus grand bonheur de Claude. Bonheur non partagé par
nos deux thaï, aussi nous partons assez vite. Notons que Thor avait garée
sa voiture dans un temple. Le principe du temple garage est très simple : tu
peux y garer ta voiture, du moment que tu fais une donation au temple. Le parking
était par ailleurs plein de chiens errants.
25-06-2005
Je tente une nouvelle méthode, que j'estime sûre, pour me réveiller : je met
l'alarme en route sur mon téléphone portable. Je me réveille à 4h du mat quand
je reçois un texto d'Audrey, mais pas à 7h50 comme je l'avais programmé
sur mon téléphone. Et pour cause. Il est toujours à l'heure de Paris. Nous traversons
Lumphini park pour rejoindre Nook (et accessoirement sa voiture). Il y a plein
plein de gens avec des tee-shirts oranges bizarres ... opération marketing
d'un opérateur bien connu ? Nous mettons environ 2 heures pour rejoindre
une première plage (dont je ne connais pas le nom). Déception : il n'y a pas
la mer. J'veux dire ... c'est marée basse (elle rigole pas avec ça la
mer ici ... l'eau est à au moins 2 km des parasols). On décide de louer des
vélos (des tandems) pour se balader sur le bord de plage. Le mien était techniquement
un vélo dans les années 80 ; aujourd'hui je ne serait dire. Celui de Claude
est un vélo pour enfant. Ou pour petits asiatiques adultes. La promenade devient
alors relativement sportive. Et prend fin brutalement avec le cassage d'une
chaîne par Claude sur un serpent mort. Il est intéressant de noter qu'Irina
a une phobie axée essentiellement sur ces sympathiques animaux rampants. Nous
reprenons la voiture pour aller au resto, mais sommes stoppés sur la route par
des singes qui mangent des fruits au milieu de la chaussée.
... sur la route, nous sommes bloqué par des singes ...
Selon Nook, ils sont très agressifs et attaquent les gens qui ont de la nourriture.
Bien heureusement, ce n'est pas notre cas. Cependant, ils griffent Irina qui
essaie de faire ami-ami. Moi j'comprend pas, quand j'approche, ils prennent
peur. Claude aussi, mais lui ca se comprend. Le resto est au bord de la mer
(mouais ... sauf qu'il n'y a pas de mer quoi), et on mange du poisson, du crabe
et des langoustines (miam miam). Ensuite, nous allons à Pataya. Il y a parait-il
un chateau en construction. Non, pas un chateau de sable. Cela dit, on rigole,
on rigole, ils le font quand même en bois. Soit disant style Anchor vat, avec
les techniques de l'époque. Je me demande bien qund ils sont passé à l'âge
de pierre en Thaïlande ... On va du cash sur la plage. La mer est toujours
tranquillement en train de nous narguer à 2 km des parasols.
Manu à Pataya plage
Dès notre arrivée, nous sommes méchamment agressés par les loueurs de
transat / parasols / bateaux. Finalement nous parvenons dans la mer. C'est un
pur bonheur, l'eau doit être à quelque chose comme 35 degrés (plus chaude que
l'air). Claude et Irina louent un jetski. Je nage un peu, avec une confiance
très moyenne en la population sous marine qui m'entoure. Puis je marche sur
la plage en chantant du Rock Voisine, et en ramassant des coquillages. Il faut
bien 6 thaï pour réussir à calculer le prix du jetski de Claude. Au départ,
embrouille sur la durée de location. Faut dire, le loueur est muet ... Nous
allons ensuite à un parc d'attractions en bord de mer. Parmi les grands huit
et autres manèges, il y a moyen de tomber du 56ème étage d'un immeuble. Nous
le faisons aussitôt.
Pataya plage, de haut (56 étage pour être exacte) et sans manu
En fait, on est accroché à un câble et la descente n'est pas très rapide.
Mais c'est cool ! Ensuite nous retournons au bord de la plage, marchons un moment
et dînons au Hard Rock Café (sur l'insistance de Nook ... sa soeur travaille
là-bas). Un bon hamburger. Puis nous retournons à Bangkok (avant que le groupe
live arrive ...)
26-06-2005
Départ à l'aube avec notre nouveau chauffeur officiel : Thor. Qui arrive à
nous faire passer 3 fois par le même endroit avant de trouver Ayuthaya ... Nous
visitons d'abord un grand temple tout vieux, avec plein de Boudda autours (dont
un gros Bouddha couché).
Temple à Ayuthaya
manu et Bouddha(s) à Ayuthaya
Ensuite, nous allons à la ferme des éléphants, mais c'est tout miteux. Nous
allons donc de ce pas déjeuner dans une baraque sur la rivière. A chaque passage
de bateaux, la baraque bouge en conséquent, c'est le lieu idéal pour un déjeuner
thaïlandais. Thor commande pour nous .. le poisson de la rivière est très
bon ; les fruits de mer dans une noix de coco est pas mal aussi. Nous repartons
pour le palais d'été. En fait, c'est un grand endroit plein de baraques pour
la famille royale, relativement éloignés (comment pouvaient-ils se voir ?).
La plupart des pavillons sont de style étranger : italien, allemand, russe,
chinois. Le pavillon chinois est de loin le plus réussi, mais pas de photo à
l'intérieur !
manu dans le palais d'été, devant le pavillon Thaï
Nous retournons sur Bangkok relativement tôt ... je peux dès lors mettre les
photos sur le site, nous allons dîner dans un pizzeria correcte et faisons
un massage thaï de 2 heures (soit plus de plaisir, mais aussi plus de torture).
A la fin du massage, moi et Claude sommes complètement endormis ; c'est tout
juste si Irina ne doit pas nous porter.
27-06-2005
J'essaie de fixer mon petit déjeuner .. Céréales, pains au chocolats ... et
j'ai essayé le jus d'orange, mais c'était tout quoique pas exactement
sauf du jus d'orange. En fait ils appellent tous les agrumes "orange". J'ai
essayé "grapefruit", mais c'est tout sauf du raisin. C'est pas gagné. A midi,
nous sommes allé dans un resto soit disant très épicé. C'était assez
sympa.
l'équipe de Claude, en plein effort
Le soir, nous allons au Sirroco. C'est un bar au 64ème étage d'un immeuble,
la vue est aussi époustouflante que les prix. C'est pourquoi nous allons
dîner dans un petit japonais sur Silom.
Bangkok by night
En fait c'est une chaîne : Zen. Ça reflète bien la philosophie
du truc : les serveur sont pas des nerveux. J'ai prix un milk-shake au sirop
de fraise. Il a une superbe couleur casi fluorescente, et le goût d'un tube
de dentifrice. C'est d'la bonne quoi. Sinon pas grand chose à signaler, ça
reste globalement du poisson cru. Il y a beaucoup plus de choix de plats qu'en
France mais il n'y a pas de suchi saumon (du moins si, mais super cher), et
bien sûr pas de brochette fromage. Deux particularité complètement inintéressantes
: il faut enlever ses pompes pour manger, et le toit fuit méchamment.
28-06-2005
Mardi ... plein de taf. Nouvel épisode passionnant : le réveil a sonné encore à 8h00 pour une raison toujours inexpliqué. Le midi, nous déjeunons dans un grand restaurant occidental avec Anne, Thor, Sanje et ... Cédric (qui est le français amoureux de Anne venu passer 2 mois en Thaïlande. Là il découvre que en fait, John n'aime plus Cindy, mais qu'il est très soudainement - et inexplicablement - tombé sous le charme d'un cochon d'Inde nommé Fred - aucun rapport -, ...). Bien. J'ai conscience que le récit devient un peu confus. Je vais donc enchaîner. Le soir, nous allons dîner tous les trois (moi bien sûr, Claude et Cédric) dans un grand restaurant méditerranéen. Nous prenons une pizza "small size", et quelle ne fut pas notre surprise de voir le serveur revenir avec des assiettes à dessert. Contenant ce qui était techniquement effectivement une pizza, quoique la disposition de la garniture relève autant de l'art que du tour de force.
29-06-2005
Ce matin, j'essaie le "camberries juice", plus en hommage au groupe irlandais que pour le fruit. Par ailleurs c'est immonde. Bon, je taf à mort ; à midi je mange avec Claude à la cantine ; 25 bat (50 ct d'euro) pour de la bouffe épicée à en avoir le hochet. Le soir on termine tard (enfin on, on ... moi à 21h30, Claude a 1h00). Je rentre directe, et pour pas mourir stupide j'allume la télé thaï. La fin de Lord of the Ring 2 : two towers, en vo sous titré thai ? Banco.
30-06-2005
J'ai enfin découvert où était caché le régulateur de la clime. Juste sous mon nez, à côté des boutons pour la lumière. Sinon, je re-tente le jus d'orange au petit déjeuner, et constate qu'on est moins déçu lorsqu'on s'attend à boire du jus de mandarine. Par dépit je décide de monter à 3 pains au chocolat par jours. Plein de taf au buro. On déjeune tous ensembles a Ann's, pour fêter le départ de Suphong chez HR et l'anniversaire de Chaipluski. Le soir on reste bosser hyper tard ; Irina nous rejoint pour la pause dîner ; nous retournons chez Scissor (?), le resto avec buffet à volonté, puis nous retournons au buro. Claude bosse jusqu'à point d'heure, moi je me mon site à jour et je me casse. A la télé ils passent Lord of the Ring 3 ... mais je ne vois que les 5 dernières minutes, quelle frustration.
01-07-2005
Enfin vendredi ! Le midi, nous allons à Panti Plaza, sorte d'immense centre commercial entièrement dédié à l'informatique. Nous déjeunons dans un fast food Thaï (disons un restaurant Thaï qui fait de la nourriture américaine). C'est relativement immonde. Ils vendent aussi un breuvage qu'ils osent appeler bière, amis qui en est aussi proche que disons un bon jus de Kiwi. Claude trouve que ça a le goût de médicament ... Il n'a pas tord. Nous retournons au buro super tard. Le soir, nous (Thor, Anne, Cédric, Gobind) allons dîner chez Claude ; Irina a cuisinée. On passe une soirée agréable.
02-07-2005
Ce matin, je suis seul (ce qui n'est pas pour me déplaire). Je me lève tôt,
et n'ayant absolument pas envie de prendre le taxi pour aller au Grand palais
(bien que ce soit le plus rapide, le plus confortable et le moins onéreux),
je marche en direction du skytrain. Le skytrain, c'est un espèce de gros
métro moderne climatisé qui se ballade à 8 mètres au dessus du sol. Ensuite,
j'enchaîne sur le river express, espèce d'embarcation minable dont
les arrêts sont rythmés par les sifflements pénibles du gars qui
arrime le bateaux (c'est malheureusement ainsi qu'il communique avec le chauffeur).
La ballade est somme toute assez agréable. Arrivé au niveau du Grand palais,
je décide de traverser (2 baht) pour commencer par Vat Arun. Je ne sais plus
si je l'ai déjà précisé ... un vat, c'est un temple. Un chedi, c'est une espèce
de tour pointu ; selon certain le tombeau d'un moine. Vat Arun est assez chouette,
bien mon style de temple.
Manu à Vat Arun
Vat Arun sans manu
En plus il y a plein de chats. Et de touristes japonais (aucun rapport).
Seule frustration : je ne peux monter en haut. Je visite aussi l'espèce de temple à côté, qui se révèle tout aussi sympathique.
Le temple à côté de Vat Arun est très sympathique
...
Je finit par retraverser la rivière. J'enchaine par Vat Po. Par un malheureux
concour de circonstance, je ne calcule pas l'entrée le plus proche. Dans un
effort désespéré pour limiter le nombre d'entrées dans
le temple, il n'y a que deux portes : une sur la largeur côté nord,
et une sur la largeur côté sud. Le temple est méchamment grand. Et pas
très amicalement long. Il me faut donc quasiment 15 minutes avant de pouvoir
entrer. Le temple en lui même est super grand, avec pleins de bâtiments,
une fosse aux crocodiles et pleins de Bouddha. Pour entrer dans les bâtiments,
il faut chaque fois enlever ses chaussures. Le clou du temple reste le gigantesque
Bouddha en or couché. Je suis sûr que c'est du plaqué.
Bouddha couché
J'enchaîne sur le grand palais. Le grand palais est entouré d'un immense
mur blanc. Fait pas complètement inintéressant, il ne possède qu'une seule entrée.
Sur le côté opposé à Vat Po, bien entendu.
Le grand palais est entouré d'un grand mur blanc ...
Je suis donc repartit pour une petite marche de 15mn. Sur la route, je croise une asiatique toute perdue, qui me demande où est l'entrée du palais. Bien entendu, je n'enm sais rien, mais j'ai une assez bonne idée de où ca peut être. Etant de fort bonne humeur, je me montre d'une sociabilité plaisante, et nous bavardons gentiment jusqu'au palais. Il apparait alors que je suis loin d'être débarassé de cette fille (coréenne). J'ai pourtant épuisé
toute ma réserve de sociabilité, et je passe en mode gentillesse forcée. Dans le palais, elle rencontre une de ses copines coréennes, sans pour autant me sauver car elles décident de rester avec moi. Je torche le palais en 40 minutes. Le golden chedi est assez sympa.
Manu devant le golden chedi
Le guide m'avait avertit que le jade budda était petit. J'ai quand même été pris de court ... Il est minuscule. Le palais est en rénovation, et l'architecture des temples thai commence à me lasser furieusement. Je plante donc ma coréenne pour la fallacieuse
(et néenmoins véridique) raison que j'ai rdv avec Claude à 12h. Comme il est en retard, je commence à me poser dasn un parc pour écrire mes dernières cartes postales. Des gens me fourgent de force des graines, et je suis méchament agressé par des pigeons. Par pur fait play, je paie les graines, mais je sens le dernier vestige de ma bonne humeur me faire une petit signe de la main, et me dire qu'il part faire un tour, qu'il reviendra peu être tout à l'heure, c'est pas sûr. D'ailleurs je finit presque par insulter
un vendeur de graine (comble de la perte de sang froid), et autres vendeurs tout à fait collants. Je finit par écrire mes cartes, et j'ai tout le temps car le léger retard que Claude m'annoce à 12h15 se solde par uen bonne heure, à laquelle s'ajoutent 30 mn durant lesquelles nous attendons Gobind. Lorsque je fait part de mon désir de visiter Dusit l'après midi (l'entrée du grand palais donne accès à Dusit), Irina marque son désaccord de facon fort bruillante et démonstrative, ce qui ajouté à l'impression de perdre mon temps, achève de me mettre de fort méchante humeur. Nous déjeunons dans un restaurant indien dnas une vieille ruelle. C'est ma foi fort bon (le nan à l'ail est terrible). Puis Gobind nous emmène dans une petite ruelle indienne, devant son temple Sik, et dans un espèce de marché indien / chinois en plein air étroit et couvert. C'est presque un autre monde. Le premier que nous voyons est consacré aux tissus, le second à l'electronique en tous genres : fausse consoles de jeux, jeux piratés,
DVD, puces pour pirater les consoles, ... Nous en profitons pour acheter des DVD. Quand nous avons finit, il est trop tard pour aller à Dusit. Nous suivons donc le plan original : visiter Chinatown. Les rues sont assez inintéressantes, sauf celles du marché, mais ca ressemble furieusement à ce qu'on a vécu en début d'après midi, et je suis vite lassé. Claude décide soudainement qu'il est un guerrier, et que nous allons rentrer à pied. Décision remise en question juste le temps de faire 4 errats de bateaux blindé de monde.
Le retour est franchement long ... je rentre à l'hotel épuisé, mal aux pieds et aux jambes. Ni une ni deux, je me prend un 'ti bain. Pis une douche. Nous allons ensuite tous les trois au ciné voir "la guerre des mondes". C'est assez cool. Le truc amusant, c'est qu'avant le film, ils passent un court film sur le roi, et tout le monde dans la salle doit se lever (ça dure quand même un bon quart d'heure) pour montrer son respect au roi. Les autres préfère ne pas manger, moi je me délecte d'un grand restaurant américain.
03-07-2005
Sansook et Kritipong passent me prendre à 9h ; direction : le week-end market.
Nous prenons le métro. Le marché est immense, et il est possible d'y trouver
absolument tout. Il y a d'ailleurs une section animaux.
le week-end market
La partie amusante étant que Claude et Irina sont aussi allé au marché, mais
de leur côté. Et Anne et Cédric aussi. A 13h30 nous allons déjeuner dans un
restaurant chinois ma foi fort bon. Et nous allons finalement à Dusit. Il est
déjà tard, et tous les musée ferment à 16h. Nous décidons de faire le Vimanmek
teak mansion.
entrée du Vimanmek teak mansion
Manu devant le Vimanmek teak mansion
Et c'est un excellent choix. Immense batisse en bois construite par Rama 5,
elle est transformé en musée et se visite comme un chateau en France. C'est
très chouette. Pas de photos à l'intérieur (flutiot), et nous
terminons trop tard pour visiter le Throne Hall. Par contre, les gardes de l'Assemblée
Nationale ouvrent les grilles exprès por nous, afin que l'on puisse en
toute quiétude prendre des photos du batiment.
L'assemblée Nationale
Nous allons ensuite à Siam square, paradis de la lycéenne (pleind de magasins
de fringues et de musiques). J'y trouve deux Cd de musique thailandaise. Je
rentre à l'hotel, et je me dit que le bain d'hiers était fort sympathique alors
je remet ca. Le soir, j'ai rdv avec Irina et Claude pour dinner à l'hotel (buffet
japonais), mais le resto ne fait pas de buffet le dimanche. Après moult réflexions,
nous allons à Anna cafe. Pour échapper à une discussion trop réthorique, je
décide brusquement de me suicider au poisson épicé. Cette forme de suicide peu
répandue est caractérisée par la lente agonie de la victime. La torture ne s'arrête
pas tant que dure le repas, et se poursuit sur une partie de la soirée, car
en fait le suicide au poisson épicé n'est que rarement mortel. Je finit sur
le gateau au chocolat (succulent). Puis nous échangeons Irina contre Cédric
et nous allons du côté de Nana. Tout est en fait partit d'un SMS de Claude :
"que veux-tu faire ce soir ?". Je lui ai répondu : "voir le côté obscure de
Bangkok". Comme de bien entendu, c'était une blague. Bref, nous commencons par
aller dnas une ruelle ou des filles essaient de nous entrainer (sans grand succes)
de force dans des bars. Puis nous allons dnas une ruelle plus tranquile, afin
de profiter dnas un bar des 3 dernières minutes de la finale de Wimbledon. La
nous remarquons qu'au fond de chaque bar il y a une tenture, et une arrière
salle.
Le côté obscure de Bangkok : Dans cette salle, des filles (majeures ?) qui dansent
sur des bars autour de barres métalliques. nous nous asseyons au bar (donc a
hauetur des bottes de cow-boys des danseuses en herbe). Il apparait que ces
charmantes demoiselles ne portent rien sous leur juppes. Elle s'acharnent par
ailleurs à nous le prouver en s'amusant comme des lycéennes à soulever la jupes
de leur copine, qui pousse alors un cri de vierge effarouchée. C'est pathétique.
Je décide de me concentrer sur mon coca, qui est par ailleurs le pire que j'ai
jamais bu. Bizarrement, les écran de tv montre des animaux sauvages. Des filles
sont en salle pour chauffer (ou plumer) le client. Force est de constater que
si cédric a un certain succès, moi et Claude en revenche on est relativement
tranquile. Ce n'est pas pour me déplair. Ca doit être du à l'air mauvais que
j'affiche bien malgé moi. La danseuse fait un essai de conversation, que je
vous retranscrit tel quel : "wele ale you flom ?" (le thai ne prononce pas les
r) " Frrrrance". "whats youl name ?" "Emmanuel". La, la danseuse n'a pas bien
compris (faut dire la musique est forte) et me demande d'un ton qui me plait
qu'a moitié "you have no name ?". Comme je n'ai que très moyennement envie de
me répéter, je lui que non, effectivement, je n'ais pas de nom. Elle me demande
si je suis fou, et force m'est de lui répondre par l'affirmative, tout autre
chose qu'une monosyllabe étant trop s'investir dans cette conversation. Elle
se désintéresse de moi, puis comme elle voit que je passe mon temps à parler
avec mon pote, elle conclue fort habilement que je suis homosexuel, ce qui ne
me dérange pas outre mesure. A la fin de mon coca, je me fait déjè tellement
chier que je ne pense qu'à partir, cependant par égard pour mes deux amis, je
tente le suicide au coca et j'en reprend un. Je ne tenterais pas de décrire
ce qui se passe dans ce bar, d'une part parceque c'est glauque, d'autre part
parceque je préfère oublier ce que j'y ai vu. Quand finalement nous partons,
c'est ma foi pas trop tôt.
04-07-2005
Je passe une nuit très moyenne, et le matin je subit les effets dévastateurs
de mon suicide au poisson épicé. C'est le deuxième effet chili.
Le soir, je vais dine avec Thor à Silom. C'est un espèce de fast
food Thai, qui propose des plats Thai (évidemment), et Italiens. Je prends
les pates. Avec du poisson. C'est pas génial. Je tente aussi le fameux
thé glacé thaïlandais. En fait, d'un côté ce
n'est pas vraiement du thé car c'est un shake, ou un truc dans l'genre.
Pis la couleur n'est pas complètement naturelle. D'un autre côté,
ça ressemble fatalement à du vrai thé (non sucré,
bien évidement), avec des additifs chimiques tout à fait dasn
le ton. Bref, c'est immonde, heureusement pour moi que Thor veut bien échanger
son Pepsi. Ensuite, nous faisons le Silom Night Market, que je commence à
bien connaître. C'est fort sympathique, et je rentre tôt à
l'hotel ; ça tombe bien, ils passent les championnats du monde de billard.
05-07-2005
A midi, nous allons dans un restaurant avec toute l'équipe. Un restaurant
assez spéciale, puisque c'est nous qui devont cuisiner notre maigre pitance
(que le restauanrt a tout de même le bon goût de fournir). C'est
amusant et ludique, mais bon, la nourriture bouillie dans l'eau, c'est fadasse.
Claude compare ça à de la soupe, et essaie presque de faire un
Mc Do derrière.
le chaos du restaurant thaïlandais
Sinon, au buro c'est une journée bien chargée ; le soir, nous
allons finalement diner au Sukhothai : buffet à volonté. Les suchi
sont préparés devant nous, et de qualité bien supérieurs
à tous ceux que j'ai mangé jusqu'à présent. Je retourne
ensuite bosser une petite heure de 22h00 à 23h00. Je vais faire un tour
au night market, histoire d'acheter 2-3 CD. En fait, j'ai une idée très
précise : le dernier Weezer (facilement trouvé), et le The Darkness.
Celui là fût bien moins facile, mais le gars qui me l'a vendu m'a
de suite proposé derrière le dernier White Stripes, et le dernier
Coldplay.
06-07-2005
Le soir, moi, Claude et Irina allons enfin au Night Bazaar. C'était
planifié de longue date, mais nous n'avions pas encore eu le temps. Le
bazaar est super près, car il est à l'intersection entre Sathorn
et Rama IV. C'est comme le Week-end market, en moins grand. Et il y a des grandes
allées super larges. Mias bon, on y trouve les mêmes marchandises.
Il y a une belle vieille porte au milieu du marché.
Une belle porte, dans le Night Bazaar
A côté, il y a une belle fontaine avec des automates. Il y a plein
de magasins de mobilier, trucs chinois, etc.. Le truc amusant étant que
les magasins sont évidemment fermés. Pas mal, pour un bazzar de
nuit. Sinon, il y a une grande enseigne lumineuse en plein milieu du bazaar,
pour qu'on se rappelle bien où on est (au cas où on ai oubliés).
Il y a aussi un bar super sympa, avec un chateau d'eau et une terrasse surélevée
au dessus d'un mini jardin. Très sympa. On s'y assoie, amsi comme au
bout de 30mn personne nous a demandé ce qu'on voulait boire, on se casse.
07-07-2005
Une journée passablement chargée ... Je refuse de diner avec
les gens de l'équipe, car j'ai pour plan de me faire un Mc Do à
Silom après le taf. Ce que je fais, mais vers les 22h00 ... ensuite,
bon, le night market, c'est sympa, mais pas tous les soirs.
Je retourne au night bazaar juste pour prendre des photos, pis je rentre à
l'hotel.
08-07-2005
Dernier jour ... et c'est pas plus mal. J'ai quand même bien envie de
rentrer. Au petit déjeuner, le chef du resto s'approche de moi dans l'envie
évidente d'entamer la conversation. C'est étrange ; depuis le
temps que je suis ici, ils me connaissent (ils connaissent même mon numéro
de chambre), mais nos rapports sociaux se limitaient à "good morning
sir, how are you today ?". Avec la sempiternelle réponse "Good.
Give me the fucking pains au chocolat". Bref, là, il me demande
tout de go d'où je viens. Je lui répond que je suis français.
Ha bon ? J'aurais juré que vous étiez anglais. Ben tient, avec
mon accent, c'est sûr. Il enchaine habilement sur le sujet qui l'intéresse
vraiement : les attentats terroristes à Londres. Je lui dit que selon
moi, c'est des frnaçais déçut de pas avoir eu les J.O.
Il a le bon goût de ne pas le croire, mais il parait troublé. Au
buro, je fais une présentation à la chef du buro que j'ai torché
le matin même. Le midi, je mange avec Nalinas. Et le soir, je sors dès
que je peux du buro (mouais... quand même 19h30), je fonce à l'hotel,
paie les monstrueux 1800 baht qu'ils me réclament pour le taxi de l'aéroport
le jour de mon arrivée, et prend un taxi 5 fois moins chère pour
faire le trajet inverse.
Bilan de l'opération : je reste 3 heures à glander à l'aéroport.
Et je dine au Burger King.
Attention, il faut gerder de la monaie, car les douanes réclament 500
baht de taxes d'aéroport. La vie est dure. Dans l'avion, j'ai encore
un ami. Il me demande si je suis venu en Thaïlande pour des vacances. Je
lui dit que non, je suis venu pour le taf. Comme il attend que ça, je
lui retourne sa question et paf ! j'ai droit à l'histoire de sa vie.
C'est passionnant. Peut-être autant que le récit que je viens de
vous délivrer. Mais sans les innombrables récits gastronomiques.
Qu'est-ce que j'ai fait en Thaïlande ? J'ai bouffé. Mais mal.
09-07-2005
Je n'allais quand même pas finir par cette belle phrase. Et surtout, je ne pourrait conclure sans raconter mon merveilleux attérissage à CDG. 30 minutes d'attentes dans l'avion, avec des vieux raleurs ("Ha ! mais c'est pas vrai ! de toute façon c'est toujours pareil en France"). Tout ça parceque'il n'y a pas d'escaliers pour sortir de l'avion. ensuite, on se tape le bus jusqu'au terminaux. Contrôle des passports : il y a 800 000 personnes qui attendent. Quand c'est enfin mon tour, la fille qui vérifie les passports a la délicatesse de me demander de passer à côté. Dans la file de 100 personnes. Avec les 50 personnes de ma file, il nous faut bien 5 minutes pour réagir après qu'elle nous ai plantés. Enfin, on nous fait attendre 45 minutes à la douane sans aucune communication. Bilan de l'opréation : je suis resté 2 heures à CDG un samedi matin. Avec les 3 heures passés à Bangkok, ça fait une moyenne de 5 heures sur les 15 dernières heures. Donc résumons, j'ai passés les deux tiers de mon temps à pioncer sur une siège de 35 cm², et le dernier tiers à me faire chier dans un aéroport. Voyagez qu'ils disaient. Ca forme la jeunesse.