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SAINT PETERSBURG, TRAVEL DIARY (July 2003)

Cher journal,
Il convient tout d’abord de remettre ce voyage en contexte. Je n’avais nullement prévu d’aller en Russie, et de plus j’avais déjà voyagé en 2003 (3 semaines en Egypte). Pourquoi, alors, oui, pourquoi diable partir une semaine en Russie ? Je vais y répondre. Le mobile tient dans deux personnes : Tatiana et Claude. Claude avait projetté un voyage à Moscou en début d’année, et avait tout naturellement demandé conseil à Tatiana, (qui est quand même bien russe). Il a du annuler son voyage à la dernière minute à cause de l’actualité (attentats Tchéchènes). Tatiana a alors du lui proposer de l’emmener à St Petersburg, ville qu’elle connaît particulièrement bien pour y avoir vécue, l’été de cette même année. Finalement, d’autres personnes se sont greffées dans l’expéditions, votre serviteur compris. Sitôt dit, sitôt fait, nous avons acheté des billets d’avion (Pulkovo = compagnie aérienne de St Pet ; pas chère), réservés un bon hotel. Notre groupe est composé de : moi même, Tatiana (qui loge chez sa grand-mère), Claude, Natalie et Céline.
Pour ce voyage, cher journal, je me suis basé sur le livre ‘Lonely Planet’ sur St Petersburg, 3ème édition (Jan 2002). Je l’ai lu (en anglais) avant de partir afin d’avoir une idée sur ce qu’il y avait à visiter. Le livre proposait 3 ballades dans St Pet : ‘Imperial Luxury’ vers Nevsky pr (downtown), ‘Crime and punishment’ vers Dostoevskaya (mais avait l’air très moyenne), et ‘Beauty in decay’. Nous n’avons pas eu l’occasion de faire ces ballades, mais ayant passé beaucoup de temps en centre ville, je peux dire que ‘Imperial luxury’ a été faite en long et en large. De plus, j’ai passé quelques temps à Dostoevskaya. Enfin, cher journal, tu verras l’ombre de ‘Beauty in decay’ tout le long de ce récit (il y a même eu une tentative pour suivre la ballade le dernier jour … et le premier jour). Il faut dire, j’aime comment sonnent ces mots : ‘Beauty in decay’. Je savoure les images qui prennent vit avec ce son. J’imagine des palais à moitié envahi de végation et de ruines. J’imagine des splendeurs qui rendent vivantes le temps passé, tout en rappellant que ce temps là est mort à jamais. Bref, j’aime la nostalgie.

Samedi 26-07-2003 : Arrivée – Beauty in Decay – Downtown – Tribunal

3 heures dans un vieil avion russe, et nous voici à St Pet. Récupération des baggages, taxi jusqu’à l’hotel (600 roubles. A cette époque, 1 euro = 35 roubles). Tatiana part de son côté avec sa grand mère, nous laissant seuls avec notre solitude (pour autant que l’on puisse être seul dans un groupe de 4 personnes). Arrivé à l’hotel, nous nous débarassons de nos passports (enregistrement obligaoire), et prenons possession de nos chambres. Nous avons deux chambres doubles : moi et Claude dans la 9, et Natalie et Céline dans la 21 (hotel = Matisov Domik). Claude a choisit le numéro de chambre, et il a fort bien fait. Tout d’abord, notre chambre est au rez-de-chaussée, vers l’entrée, alors que celle des filles est à l’étage. Enfin, notre chambre est plus grande, plus fraiche, mieux protégée des moustiques (mousticaire en état), et on capte plus de chaines (France 5). C’est la classe ( mais bon … vu le prix : 35 euro par nuit quand même). Nous décidons quand même de ne pas trop rouiller à l’hotel, et partons faire un tour. Il convient dès lors de situer l’hotel : l’hotel est dans Matisov, un quartier en ruine, sur la ballade ‘Beauty in decay’. Il faut facile 1h00 pour aller à downtown en marchant.
Le quartier Matisov
Nous suivons donc la ballade jusqu’aux quais, où il y a des bateaux (oui, cher journal, cette années est l’anniversaire de la création de la ville, donc plein de manifestations, et là c’est la marine qui est à l’honneur).
Le port sur la Neva
Nous suivons les quais jusqu’à l’Amirauté puis l’Hermitage.
La cathédrale St Isaac
statue vers l'Hermitage
La place Dvortsovaya, en face de l'Hermitage
Le palais de l' Hermitage
Et donc nous sommes au centre ville. Ici, je vais me permettre cher journal quelques remarque sur le batiments que nous avons vu lors de cette ballade (et cette impression, nous pouvons l’étendre à toute la ville). Les style sont variés, mais le plus utilisé reste le style classique, avec colonnades romaines (ce qui reste justifié vu que les architectes italiens ont construit la plupart des palais). On dirait des habitations colonniales. Les batiments sont imposants, et il semble que c’est une fin en soit qui a justifié toute l’architecture. Jusque là, tout va bien. Celui qui a choisit la couleur des batiments a eu le bon gout (le terme est-il bien choisit ?) de ne pas laisser son mon avant de partir. C’est une débauche de couleurs. Vives (hé oui). La plus répandue reste le jaune (oui, je confirme, vif). Le nombre de batiments jaune et blanc à colonnade est effrayant, autant que l’impression qu’ils donnent. Le rouge, vert, orange et bleu (oui oui : vifs) semblent aussi très appréciés. Dernière remarque : les batiments ne sont pas tous (quel bel euphémisme) en bon état. Certain ont eu la façade rénovée, mais pas le reste. En gros, la ville est à moitié en ruine. Bref. On prend des photos à l’Amirauté et à l’Hermitage, puis on suit Nevsky pr. (prospect = avenue).
Nevsky pr.
canal sur Nevsky pr.
La cathédrale Kazaan (sur model St Pierre de Rome)
Il s’agit d’une grande avenue toursitique avec pleins de batiments hyper connus. C’est les champs élysées de St Pet quoi (le terme paraît d’ailleur bien faible … la comparaison est-elle vraiement de mise ?). Il commence à faire faim … budget : 600 roubles retirés par Claude à l’aéroport à un taux peu intéressant. Sans nos passports, difficile de retirer. Pour 600 roubles, à 4 , tu manges moyen. On évite les Mc Do (bah … les gens n’aiment pa les bonnes choses). On tente un resto du ‘Lonely Planet’, mais on arrive dans une arrière court lugubre et malsaine, et aucune des portes ne laisse songer qu’un resto se cache là. Le Mc Do commence à devenir un peu moins diabolique, quand une pizza providentielle apparaît. Bon … pas assez d’argent pour boire. Les pizzas sont … spéciales. Les margaritas au fromage, c’est lourd. Je pense mourir tellement j’ai soif. Finalement, nous parvenons à changer de l’argent (grâce à nos pièces d’identité). Je change 60 euros. Nous allons boire un coup sur Nevsky, puis nous rentrons en longeant les canaux (ballade ‘imperial Luxury !). Arrivé à l’hotel, nous récupérons nos passports. Claude est chaud pour aller en discothèque. Les filles vont se coucher, alors que nous nous préparons à aller au ‘Tribunal’. Le ‘Tribunal’ est présenté sur le guide comme une boite ‘topeless’, avec danseuses, strip-tease hommes. En fait, pas de strip-tease, pas d’hommes nus, mais des danseuses sexy. C’est toujours ça. A notre table, des russes de Moscou essaient d’engager la conversation, et nous sortons voir les ponts sur la Neva qui sont relevés la nuit et éclairés. C’est beau. La musique est pas mal (ça finit quand même par ‘voyage voyage’ de Desireless) et nous dansons notre soul. Nous rentrons penauds à l’hotel à 06h30. Nous devons retrouver Tatiana à 09h30.

Dimanche 27-07-2003 : Beauty in Decay – Université – P&P fortress – Nevsky (resto) – Nevsky monastry – Mariinsky Teatr

Réveil difficle … le petit déj est moyen (jambon, fromage (beaurk ! Après la pizza de la veille, je me jure de ne plus jamais manger de fromage). C’est ensuite repartit comme en 40 : ballade vers les quais, les bateaux, …. Nous prenons le pont ‘Leytenanta Shmidta’, et faisons les quais de la Neva côté Vasilyevsky Island. C’est le quartier de l’université : Académie des arts (et ses sphinx), Menshikov palace, Lomonosov memorial …
l'Université
Nous arrivons enfin devant le musée Naval central, encadré des deux ‘Rostral columns’. Une petite foule est amassée pour voir des personnalités (miliataires + mairie) faire un discour. Puis des militaires chantent des airs sur une petit synthé années 80. Pathétique.
central naval museum
Nous traversons le pont Birzhevoy, et passons sur Petrograd Side. Nous suivons les quais jusqu’à la forteresse Pierre et Paul.
La forteresse Peter & Paul
La cathédrale Peter & Paul (dans la forteresse)
Petite visite de la forteresse, les quais de devant ont été transformés en plage. Nous nous balladons jusqu’à la mosquée. Puis nous prenons le métro jusqu’à Nevsky pr., pour prendre notre déjeuner.
Les amis dans le métro
Tatiana nous emmène dans un petit resto russe, pas chère et assez bon. Ensuite Tatiana nous quitte, et nous choisissons d’aller voire le monastère Nevsky (au bout de l’avenue). Nous utilisons le métro. Nous n‘entrons pas dans le monastère car c’est un peu chère, et surtout la plupart d’entre nous sont en short, et ce n’est pas accepté.
Nevsky monastry
Par contre nous visitons les deux cimetieres (pas de photo car pas payé pour faire des photos !). Nous sommes crevés : nous rentrons à l’hotel (métro jusqu’à Sadovoya, puis à pied, même itinéraire que le premier jour ou proche). A l’hotel courte sieste, puis nous nous préparons pour aller au ballet. Nous nous sapons super bien. Manu porte avec élégance une chemise noire dans un tissu dont je ne connais pas le nom, mais qui fait classe. Un pantalon de tissu marron clair et une cravate bleu nuit complète son accoutrement. Manu est très beau, j’ai envi de lui faire l’amour. Sinon, Claude a mis une veste typée chinois avec un dragon. Ca pète la classe. Céline a mis une robe noire, et Natalie est habillée plus sobrement. Se reporter aux photos. Le théatre est …. Il n’y a pas de mots.
Mariinsky Theatr
L’intérieur est décoré avec opulance et bon goût, c’est magique. Le ballet lui-même … mama mia. Les danseurs/euses étaient fort bons, le spectacle et les décors excellents. Disons qu’heureusement que je connaissait l’histoire, sinon j’aurais pu être un peu perdu.
Remarques en vrac :
1/ les russes ne conduisent pas si mal que Tatiana nous l’avait laissé pensé. Cependant : les voitures ne s’arrêtent pas. Jamais. Nous avons failli nous faire écraser une fois. Ensuite, les automatismes pris lors de mon voyage au Caire ont pris la main. Maintenant, à Paris, je n’arrive plus à traverser : les voitures s’arretent, je ne comprend pas pourquoi. Sinon, les russes n’ont pas encore découvert l’utilité de la ceinture. Ils l’ignorent superbement.
2/ La mode vestimentaire russe est assez spéciale. Elle ne manque d’ailleur pas de rendre mon Claude complètement fou. Les jeunes hommes russes, n’hésient pas à se ballader avec des tee-shirt maillés (i.e. transparents), voir torse nus dans la rue, tranquile. Mais (tu l’as bien compris, Journal), ce n’est pas ce qui trouble le plus le Claude. L'abillage des filles russes ! très large usage de haut transparents (parfois sans soutient-gorge), et encore plus large usage de jupes transparentes et (oui, on peut le dire) de strings. Les jupes sont en plus très courtes (lor de la visite de l’hermitage, une fille avait une jupe tellement courte, qu’avec une longueur de moins ça faisait une ceinture. Le jupe était évidemment transparente. Le haut aussi). Les couleurs choisit sont aussi pas très ternes. A l’image des batiments, les jupes sont flashy : jaune vif, vert vif. Terrible. A leur décharge, la vague de chaleur que l’on a eu était plutot execptionnelle. 27-30°C tous les jours, et pas l’ombre d’un nuage.

Lundi 28-07-2003 : Downtown – Mars field – summer gardens – tauride gardens – smolny cathedral – moskovskaya – narskaya

Le matin, je vais à Pushkin square en trolleybus (6 roubles, la classe), puis à pied. Je me balade dans Dostoevskaya (Crime et chatiments !), et tente un petit déjeuné liquide dans un café. « Thé », c’est « Chai » en russe. Qui dit que je ne connais rien, hein ? Je chope alors un ‘taxi’. Je l’avais lu dans le Lonely Planet, mais honnetement ne pensais pas vivre ça. Ils appellent ça le ‘Going my way ?’. Tout est résumé dans cette expression. On arrete une voiture, demande au conducteur si il va dans notre direction. Le mec avance un prix. S’en suit un court marchandage, et le gars nous emmène. C’est presque du co-voiturage. 50 roubles. Vive le communisme. Je me retrouve donc devant l’Amirauté, et je décide de suivre la canal Moyka pour rentrer à l’hotel. Je passe donc devant St Isaac, et je décide de prendre deux-trois photos au cas où. On ne sait jamais.
Manu, la statue de Nicolas Ier (en face de St Isaac)
Arrivé à l’hotel, personne mais un message de Claude me donnant rendez-vous à Kazaan. Pensant qu’ils ont laissé le message alors qu’ils partaient pour Kazaan (1 à 2 heures plus tot …), je prend juste une douche, m’habille et j’y cours. Comme je veux pas me faire chier à marcher jusqu’à Kazaan, j’arrache à l’hotesse l’arret de bus que je doit prendre. C’est le 169. En fait, l’apellation ‘bus’ est légèrement abusive. Il s’agit au plus d’un véhicule utilitaire d’une dizaine de place. 10 roubles. C’est partit. Rock’n’roll. Arrivé à Kazaan, je ne suis pas très surpris de ne trouver personne. Vous n’auriez pas vu un grand noir barbu ? Ha ? Parle pas anglais ? Oui, c’est con. Je passe au plan B. Si ils ne sont plus à Kazaan, ils doivent être à St Sauveur (dite : church on splitted blood). On l’a aperçue depuis Nevsky hiers, et ils étaient tout émerveillés (faut dire : y’a de quoi). J’en profite pour faire un tour sur Konyushennaya ul, car mon guide m’annonce une statue de policier impérial. J’y trouve aussi une jolie horloge qui était en photo dans le guide, ainsi qu’une église relativement moche, mais qui a apparemment été transformée en gymnase si on en croit le petit bonhomme avec une raquette de tennis peint sur un des vitraux. Ensuite je vais à St Sauveur. Je dois avouer qu’hiers, j’avais fait le blasé avec grand talent. Cette église m’émerveille. Elle est magnifique.
church on spilled blood
J’essaie de me faire prendre en photo devant. La première personne fait une magnifique photo de moi, quoiqu’un peu bancale. Je lui fait remarquer que ça serait quand même franchement mieux si on pouvait en plus voir l’église derrière. Le second essai est à peine mieux réussi que le premier. Je décide de ne pas insister. Je re-tente une autre personne, me basant sur le fait que quelqu’un ayant un appareil photo évolué sait prendre des photos. C’est une erreur. Là, le plan définitif de la journée s’affirme. Je vais faire les jardins d’été. Mais je préfère plannifier, et pour ça autant me poser. J’opte pour les champs de Mars. J’ai soif et faim, je m’achète un pepsi (plus par dépit qu’autre chose). Je raconte cette anecdote absolument passionnante, car sur le chemin, une femme (tzigane ? Roumaine ?) qui faisait la manche m’a casiment arraché mon pepsi des mains. J’ai été obligé de me battre. En Russie, la vie est dure. Arrivé au champs de Mars (étendu d’herbe dépouillée), je me pose à l’hombre et étudie mon parcourt. Jardins d’été, jardins Taurides, Smolny, puis Moskovskaya (je VEUX voir Chesma church !!!). Le champs de Mars lui-même offre peu d’intérets (le monument aux Héros de la Révolution est en rénovation). Il y a bien le marble palace au nord. Bordant le champs, un batiment arbore fièrement un symbole commnuniste, mais mon piètre talent de photographe ne me permet pas de capturer cette image comme je l’aurais voulu. Au nord, il y a aussi la statue de Suvorov. La photo prenant la statue, la Neva, le carrefour et au loin la Mosquée et une des plus laide que j’ai jamais prise. Je suis les quais de la Neva, et tombe sur le jardin d’été. Il est payant. Je suis légèrement déçut sur le coup, mais en y repensant, il était bien. Il paraît qu’on ne garde que les meilleurs souvenirs …. Le jardin est constitué d’allées rectilignes parralèles ou parfaitement perpendiculaires entre elles. Arbre et arbuste constituent une séparation modeste. Des statues grecques sont savament disposées. Tatiana me dit (après coup Journal, après coup. Là je suis seul. Suis bordel) que certaines sont des antiquités très precieuses. Je prend en photo ce que je pense être le palais d’été (c’est une baraque minable), et suis la Fontanka jusqu’au château des ingénieurs.
Engineer's castle
Il y a une petite étendue d’eau juste avant la frontière Sud des jardins, et c’est un des coins les plus sympathiques. Le château est un monument imposant et assez beau, mais il a le mauvais gout d‘être à contre jour. Je décide d’aller voir le museum of decorative and applied art car le guide enscense le monument. Le trouver n’est pas chose aisée. Je passe d’abord par une superbe église rouge (en rénovation, mais je prend quand même : j’ai pas d’église rouge).
et oui, même les églises sont flashies
Finalement, en revenant en arrière je tombe sur le musée. La batiment est beau, en effet. Mais bon. Pas que ça à faire. Je poursuit ma route, et tombe sur la cathédrale Spaso-Preobrazhensky. A vos souhaits. Elle est en rénovation, bien sûr. Mais elle est plutot belle. Je fait le tour pour essayer d’avoir une plus belle photo, et tombe sur l’entrée. Je fait quelques pas à l’intérieur. La cathédrale est richement décorée. Un mariage y a lieu. C’est assez particulier : le prêtre est face à l’autel (en fait, ça ressemble plus à un mur qu’à un autel. Passons). Il récite tout haut une prière. Oui, en russe. Les mariés sont derrière lui, eux aussi tournés vers l’.. disons l’autel. Deux personnes tiennent des couronnes au dessus de la tête des mariés. Je décide de m’éclipser discètement. Direction : jardin Tauride. La route pour les jardins tauride traverse ces petites rues typiques tellement sympathiques, que j’ai du prendre deux-trois photos. Arrivé au jardins, deux primary targets : la statue de Lénine, et la statue d’Esenin. Je longe bien le jardin, mais de statue Lénine, point. Je décide par pure acte de désespoire d’entrer dans le park pour me rabbatre sur Esnin, moins connu, mais tout de même en ‘in’. Le parc est fort sympathique, très nature ; il y a un parc d’attraction en ruine à un endroit (ça c’est cool … un peu effrayant quand même). Le parc est bien entendu bondé de gens venu prendre le soleil (y fait hyper bon) et du bon temps.
Les jardins Taurides
J’irais bien au tauride palace, mais c’est fermé (enfin au publique tout du moins). Je m’assoie sur un banc un moment, au milieu de la faune locale (des vieils gens). Ne me demandes pas en quoi cette information est intéressante, Journal. Elle ne l’est pas. Je me dirige nochalemment vers Smolny, qui est en fait juste à côté. Sur le chemin, il y a une vilaine statue (peut être Dzerzhinsky … j’ai eu du mal à le reconnaître. La moustache sans doute). La photo du batiment rouge est en fait une baraque vers Smolny. Je la trouvait plutôt cool. Allez savoir ; le manque de sommeil. J’avoue avoir éprouvé deux sentiments très contradictoires en arrivant à Smolny : de l’admiration et de la déception.
La cathédrale Smolny
De l’admiration, car la cathédrale (‘scuse l’expression Journal) déchire sa maman. De la déception car elle est en rénovation. C’est amusant, car le bleu sur les batiments déjà rénové est d’un magnifique bleu cyan qui écorche presque les yeux, alors que les batiments non rénovés arborent péniblement un bleu délavé. Je vais le tour, entre dans la cathédrale, évite les endroits en travaux, et décide de passer à autre chose. Il me faut une statue de Lénine bordel. J’avise le smolny institute à côté qui semble en être pourvu. J’y vais sans plus tergiverser. Petit jardin, allée de statues, petit batiment administratif, petite statue de Lénine. Mais statue quand même. La classe, avec le geste léninien typique. Il me semble qu’après la statue de poche, il est temps de passer à la statue plus grande que nature : direction Moskovskaya, le monument des héro de la révolution, et, avouons le bien, le Chesma church, dont je suis tombé amoureux au premier regard (oui, bon, c’était une photo sur le Lonely. Et alors ? Tu n’as jamais été amoureux d’une photo, Journal ?). Je tente les transports en commun (faut dire, c’est grave loin). Trolleybus jusqu’à Vosstania (il me semble que je me suis endormi dans le bus. Très bien, aucun intéret). Vosstania, c’est une grande place au bout de la rue Nevsky. Y’a une grosse colonne. Y’a la gare de Moscou (Oui Journal, je suppose que les trains vont à Moscou), et y’a une belle station de métro. J’y suis déjà passé ce matin vite fait avec Olga. Je prend le métro, tranquile (comme je maitrise à mort … heureusement que j’ai mon guide avec un plan de métro et les noms des stations en russe …). Arrivé à Moskovskaya, je vois un énorme batiment, avec devant une énorme place, et ho Gloire ! une statue de Lénine qui a peu à envier aux batiments environnants. La classe absolue.
Le camarade Lénine s'adressant au peuple
Je pense que c’est le monument des défenseurs héroïques de Léningrade (en fait pas du tout, comme je le décourvirais plus tard, le monument était un peu plus au sud). Un couple de belges a l’obligeance de me prendre en photo devant le camarade Lénine. En fait il a fallu chosir entre prendre l’intégralité de la statue, et pouvoir reconnaître mon visage sur la photo. Bref. On n’est pas là pour rigoler, je cherche ma Chesma church. Je tourne pas mal, avant de demander mon chemin à une vieille dame russe. Qui ne parle pas anglais (comme si ce détail m’avait déjà arrêté). Enfin, je dois dire que j’ai béni le guide pour avoir une photo de l’église. Arrivé devant Chesma, c’est comme je l’avais imaginée. Tronant littéralement (il n’y a rien autour), l’église gothique surprend par sa petite taille. Avec ses couleurs rouge et blanc passées, on pourrait presque se croire dans un conte de fée. Elle est magnifique. La plus belle de toute.
Chesma church
Deux étudiantes russes sont d’accord pour me prendre en photo devant (encore une fois, vive le langage des signes. Personne ne parle français dans ce pays ou quoi ?). J’entre dans l’église, et l’intérieur (ridiculement petit) ne contient casiment rien (même pas d’autel, du moins visible). Je pars en quête du palais Chesma. Je marche, je marche (non, je ne veux pas donner d’argent à l ‘église trucmuche’) mais je ne trouve rien. Finalement (il s’est passé un certain temps, Journal, j’ai vraiement cherché comme un con), j’abandonne (non sans prendre une superbe photo du tamway, histoire de). Prochain objectif : Narvskaya. L’objectif principal étant l’arc de triomphe, mais bon, dans le parc Ekateringoff, c’est noté dans le lonely qu’y a une statue de Staline. Métro again. Arrivé à Narvskaya, je me doit de prendre une photo sur les quais du métro. Les mur (en marbre) sont ornés de sculture en métal de héros populaires. C’est beau. Je sort. La station de métro est quand même assez imposante (assez pour que je la prenne en photo). L’arc de triomphe est … vert.
Narva triumphal gates ... comme l'arc de triomphe chez nous, mais célèbre la défaite de Napoléon ...
A part ça assez ressemblant au nôtre. J’avise de suite derrière l’arc un magnifique batiment avec un mur peint aux couleurs soviétique. Ni une, ni deux, je me le prend en photo (sans même savoir ce que ça dit).
batiment communiste
Je suis décidemment dans le coin où l’époque communiste n’a pas été complètement effacée sous la peinture neuve du capitalisme nouveau. J’veux dire, y reste des truc. Je vais en direction de ce que je pense être le parc (la carte est pas hyper précise), en fait je trouve la statue de Kirov. Elle est magnifique (mouais … disons dans le ton). A côté, un immeuble arbore fièrement l’emblème du partit. La statue a au moins l’utilité de me reprérer sur le plan, et je trouve le parc (qui était bien entendu du côté opposé). Le parc est assez tranquile, avec des gens qui prennent le soleil dans l’herbe et tout, un petit lac. Pas de statue de Staline, mais presque mieux : des héros de la révolution (mais aussi un putain de contre jour). Je croise vers l’hotel Nathalie, Céline et Claude. Ils sortent. Ils me demandent pourquoi je en suis pas allé au rendez-vous à 3 p.m. à l’église Kazaan. Je suis rompu, et ai du mal à me rappeler du mot de Claude. Pour autant, que je soit damné si il était fait référene d’une heure de rendez-vous. Bien entendu, ils ne me croient pas et se foutent de ma gueule. Je rentre à l’hotel avec une envie, une seule : dormir. Seule entorse à cette résolution : petit diner dans un resto géorgien. La nuit fut courte (saloperie de moustiques).

Mardi 29-07-2003 : Hermitage

Il y a une queue monstrueuse pour le musée de l'Hermitage. J’ai un léger soucis : mon appareil photo est plein (mais non Journal. Ce que je veux vraiement dire, c’est que la carte mémoire qui contient les photos ne possède plus de place libre). Claude commence à décourvrir toutes les fontionnalités du sien, notament la vidéo (pourtant .. elle tue les stars de la radio, c’est connu). Il me racontent leur journée d’hiers (au fait Journal, j’avais raison, ils ont ‘oublié’ de préciez l’heure du rendez-vous dans la note qu’ils m’ont laissés). Arrivé dans le musée (gratuit pour les étudiants, donc pour moi. Les autres douillent leur maman. Je ne prend pas le tarif appareil photo car … je peux plus en faire), le groupe se split. Les femmes d’un côté, les hommes de l’autre. J’arrive en fait à faire graver un cd avec mes photos pour pas trop cher. Ca veut dire, Journal, que je peux vider ma carte mémoire et faire des photos à nouveaux. Je suis un homme neuf. L’hermitage est composé de trois batiments (trois palais) : le palais d’hiver, le petit et le grand hermitage. Avec Claude, nous avons un objectif déclaré : visiter tout le musée. Nous avons trois heures chrono. Le musée est immense, toutes les salles sont différentes et richement décorées, du parquet aux plafonds. Sublimes, pas d’autre mot (enfin .. il existe d’autres mots, mais il se trouve que celui-ci me paraît le plus adapté à la situation).
le vase Jasper Narvskaya
les salles sont toute différentes
il y a de grands couloirs
les couleurs de murs diffèrent d'une salle à l'autre !
Claude retrouve une vielle connaissance. Le clou est la salle du petit hermitage où il y a le jardin suspendu. La salle est à mourir.
salle du petit hermitage
bibliothèque
salle du trône (hall St George)
3 heures plus tard, objectif accompli presque sans avoir eu besoin de courir. La collection de tableaux est impressionnante. Un moment où je le laisse seul, Claude trouve le moyen de se faire remarquer : un jeune russe montre l’appareil puis Claude. Ce dernier comprend qu’on lui demande de prendre une photo du jeune russe devant un tableau. Pas du tout ; le russe veut poser avec Claude, sa mère les prenant en photo côte à côte. Bref. Nous sortons, prenons quelques photos sur le spot pont + neva à côté du musée, décidons de prendre les géants qui maintiennent le premier étage du grand hermitage. Puis resto, en face de l’hermitage (le batiment est impressionnant .. est-ce vraiement un resto ?). C’est bon, classe et pas si cher. Puis nous allons sur Nevsky, où Tatiana nous montre les magasins de souvenir (vodka, caviar). Nous allons au parc où il y a la statue de Catherine the great (avec tous ses prétendants à ses pieds).
CAtherine the great
Nous allons boire un coup dans un bar sur Nevsky avec une amie de Tatiana. Alors qu’ils vont retrouver une autre amie pour manger, je m’éclipse.

Mercredi 30-07-2003 : Fortress P&P – musée Russe – souvenirs

Le matin, même rituel, rendez-vous avec les copains à la forteresse Pierre et Paul. Je les retrouve en fait dans le métro (le monde est petit). Le métro est bondé. La visite du fort est plutot sympa ; on commence par l’église, richement décorée, qui contient les sépultures de tous les empereurs russes.
l'église
l'intérieur de l'église
On y trouve aussi une machine à faire des médailles, et un cœur de religieux (sont hyper bons). Il y a une statue humoristique (horrible) de Pierre le grand, on achète des timbres (hum .. là c’est décousu), je perd toute audition à 12h00 (coup de canon) et on visite la prison.
Manu en prison
Tatiana nous quitte. Nous déjeunons dans un petit resto vers St Sauveur, assez cool. Les églises (st Isaac et St Sauveur) sont fermées pour la journées, il nous faut donc changer notre programme. Je fait le musée russe (que je n’ai pas fait avant-hiers), et ils font Moskoskaya (car je leur ai dit que c’était classe). Donc alone once more. All by myself. Comme dirait l’autre. J’arbore fièrement le tee-shirt que j’ai acheté au fort. Blanc avec le sigle communiste rouge au centre, il est sensé contenir un jeu de mot (que je n’ai jamais compris). J’attire le regard comme jamais. Les gens se retournent dans la rue et tout. C’est fou, ça m’était jamais arrivé.
church on spilled blood
Manu devant l'église
J’arrive au musée russe. Il y a une belle statue de Puskin devant.
Russian Museum, avec la statue de Pushkin
Dans le musée, je croise des (cons) de français qui font un scandale car les prix étrangers sont trop élevés par rapport aux prix locaux. Journal, prend note veux-tu, qu’officiellement je suis belge. Il est interdit de prendre des photos dans le musée. J’en prend quand même mais y’a des gens qui surveillent, alors c’est plutôt chaud. En plus avec mon tee-shirt, les surveillants me regardent d’un air mauvais. Je fait style je prend pas de photo, et paf ! J’en prend. Du coup, le cadrage est discutable (comment ça Journal ; ça change pas de d’habitude ?). A noter la superbe peinture : les derniers jours de Pompéi. Sinon le musée est vite chiant, c’est un pseudo-hermitage. Je fait vite le tour et je me barre. Je croise des ricains qui acceptent de me prendre en photo devant la statue de Puskin. Je vais au magasin pour les courses. Il est 17h00, j’ai rendez-vous avec les autres mais j’aimerai me barrer vite fait, alors j’attend religieusement 15mn chrono, puis je me barre. Il paraît je les ai pas raté de beaucoup. Je me fait une petite ballade tranquile, comme suit : parc St Catherine => théatre => Marosov statue => pont => suit les quais => Zagorodny (Doestoevskaya ; je peux enfin prendre les photos dont j’était frustré quand je me suis balladé dans le quartier avec Olga !) => Nevsky. Je cherche une veste militaire pour Pierre. J’arrive dans une vague arrière court qui semble être la bonne adresse. En fait il s’agit d’un magasin de fringues pourri. Je m’aprète à m’en aller quand un type me demande si je cherche le magasin de vêtements militaires. Que oui, lui dis-je. En fait, en face du magasin sus-cité, il y a une vielle porte rouillée avec un mec qui refait le béton de l’entrée. C’est là le magain d’arme. J’entre avec le gars, me demandant comment il a su. En fait, il a remarqué que j’avais le Lonely Planet, et a hébergé un des écrivains du bouquin quelques temps chez lui. Le magasin est petit et je ne trouve pas de veste. Je lui explique ce que je veux. Il me propose d’aller chez lui, il a du stock. Il prend tout : dollars, euros, roubles. Pesetas. Il est cool, je l’accompagne chez lui (station Autovo), et on discute de la vie (il s’est installé à st Pet y’a qq années, ses potes sont restés dans leur petit village mais lui a bien aimé la grande ville ; politique : il aime bien Puttin et le considère comme très populaire). Le métro Autovo a été construit en commémoration de la victoire sur l’Allemagne. La station est magnifique, avec des candélacres et tout.
les quais de la station de métro Autovo
Il me paie un coup à boire, et une fois chez lui (tous les appartes ont une double porte ou quoi ?), me fait visiter (pas mal), me montre quelques photos personelles et son stocke militaire. Il a plein de truc. Je prend une veste pour Pierre (20 $), je craque pour deux chapeaux (770 roubles chacun, j’en offrirais un à Greg). Il me file des badges gratos. Je me casse ensuite : retour à Nevsky pour finir les achats de souvenirs / cadeaux. J’achète donc le caviar (pour ma mère) et la vodka. Je grave un cd de photo. Je rentre à l’hotel.

Jeudi 31-07-2003 : Petergoff

On se lève tôt (dur …). On prend le météor, bateau qui navigue au-dessus des flots (Journal … arrête de te moquer s’il te plaît. J’ai pris deux trois photos plus tard, regarde-les et tu comprendras ce que je veux dire par là). C’est bien classe, avec Claude on sort de la cabine pour admirer le paysage et voir le golf de Finlande : la mer ! Arrivée à Pertergoff, grand jardins copiés sur Versailles. On peut apercevoir le château et des fontaines du quai. On se rapproche de pont en pont, on visite les jardins tranquilement.
le chateau de Petergof
Les copains veulent tracer (mais pourquoi ? On n’a que ça à faire aujourd’hui …). Ils me laissent donc faire ma ballade tranquile. Je fait une sieste sur un banc, et ensuite ça va mieux ; je visite tranquilement les jardins, voyant tout ce qu’il y a à voir.
le palais Marly, dans les jardins
les jardins sont au bord de la mer
Monplaisir
l'orangeraie
le chateau de Petergof
Pas le château (pas de fric bordel), mais de toute façon j'en ai un peu marre (vu tout ce qu’il y avait de valable après tout). Puis j’ai un nouveau soucis : mes batteries de mon appareil photo sont presque mortes.. Je traine dans les jardins supérieurs et fais quelques photos. Puis je sors. Les maisons à l’extérieurs sont assez amusantes ; en bois, on se croirait dans un western.
les maisons à l'extérieur de Petergof
Il y a une cathédrale (P&P) à l’extérieur qui est magnifique (l’intérieur est divin).
cathédrale Peter & Paul (c'est original comme nom)
Je rentre en bus à St Pet. Dans le bus, il y une belge qui a le guide du routard. Elle essaie de me chourer ma carte de St Pet (j’y croit pas). On arrive au sud de l’hotel. Je retire du fric, et mon humeur s’améliore. Déjeuner dans un petit troquet typique (pas mal). Marche tranquilement vers l’hotel (une discothèque ; des ponts et une place, des cages à pastèques ; la partie Sud que j’ai vu en arrivant le premier jour). Arrivé à l'hotel, je dors de 21h00 à 09h00 (Claude est parti en boite).

Vendredi 01-08-2003 : Pushkin

On part tous à Pushkin (autre palais d’été) à 10h00 (sauf Tatiana). On tente le train (à Pusshkinskaya), mais pas de train le matin (c’est bien connu). On tente le bus et finalement on y arrive (mais on doit aller à Moskoskaya en métro). C’est comme Petergoff, sauf que les jardins sont bien moins travaillés et que le palais est bien plus grand (et bleu, ce qui ne gate rien).
Catherine palace à Pushkin
Les jardins sont quand même sympa, on va de monuments en monuments (tous les styles … pyramide, chinois, …).
dans les jardins ... Marble Bridge
dans les jardins .. Chesma column et Turkish bath
les jardins
On ne visite pas le château (nombre de visiteurs limités) mais allons dans le grand parc à côté et on a pu voir le palais de chezplusqui. Sur le retour, nous nous arrêtons à Moskoskaya pour je prenne quelques photos du monument pour les héros du peuple que j’avais raté.
monument aux défenseurs héroïques de Léningrade
Nous avons un dinner copieux dans un café fort typique et nous rentrons.

Samedi 02-08-2003 : Last day !

Objectif de la matiné : beauty in decay ! la nouvelle Amsterdam, vieux palais … on visite le palais Yusupov (le gars qui a refroidi Rasputine). Je ne suis pas très chaud, mais finalement le palais est impressionnant. La petite devanture cache de nombreuses pièces qui auraient tout à fait leur place à l’Hermitage, dont un théatre ! (oui, un théatre dans la maison. Ca évite de sortir).
entrée du palais Yusupov
l'intérieur du palais
Et là, c’est le drame : je n’ai plus de place sur ma carte mémoire, et plus de pile. Nous nous dirigeons vers Nevsky et nous arretons à St Isaac. Nous pensons vaguement visiter, mais c’est hors de prix. On va sur Nevsky, et j’achète des Cd audio. Finalement on se split (décidement …). Je grave un cd de photos, j’achète des piles, et c’est partit ! St Isaac. Bon, je visite pas, mais je prend des photos.
la cathédrale St Isaac
Je décide comme il me reste du temps, de refaire tous les monuments connus de St Pet avec moi dessus. Bonnes vieilles photos touristiques quoi. La qualité de la photo dépend énormement du photographe. L’un des pires m’a bien sur la photo, mais n’a pas la statue que je voulais avoir derrière. Je fait donc : St Isaac, le bronze horseman (mais sans le bronze horseman sur la photo), l’admiralty, l’hermitage, je traverse vers le musée de la marine (d’où je vois P&P fortress). Y’a deux trois églises dans le coin, je décide de les faire (tient, des églises blanches, j’en avait pas). La dernière est vers le stade de foot ; c’est soir de match et le quartier est innondé de supporters aux couleurs de la ville (bleu). Y’a aussi pas mal de flics. La station de métro vers le stade est en mosaiques grecques, ce qui est fort amusant. Je vais à Pushkinskaya, dans la ferme intention de 1/ prendre en photo la station de métro (ce que je fait), et 2/ prendre la gare. Je me retrouve vers Kazaan. Les supporters de foot défilent sur Nevsky, je suppose qu’ils ont gagné. On me dit qu’ils le font toujours, même quand ils perdent. Sont cons ces supporters de foot. Nous faisons la ballade en bateau dans les canaux, et c’est plutot cool. Ca aurait été dommage de pas le faire.
rien à voir avec les canaux : le bateau Météore, qui vogue au-dessus des flots
Puis resto avec claude ... Le resto est énorme : Lenin mating call, ce que l’on peut traduire par : cri d’accouplement du Lénine.
le resto "Lenin mating call"
A l’entrée, tu est obligé de te baisser pour passer et une voix sépulcrale t’annonce la bienvenue en russe et te remercie de t’incliner devant le camarade Lénine. Le compteur des travailleurs augmente alors d’un. Le resto est composé de deux pièces : la première possède des statues de Lénine, et Staline. La seconde est remplie de tableaux de Lénine en train de forniquer, ou en cuir avec une bière. Partout, des statues de Lénine en acier massif et du rouge (même sur les nappes). Partout aussi, des écrans vidéo qui alternent élegament des discours du partit et des films de cul. C’est e-n-o-r-m-e. Les serveuses sont habillées en petites américaines avec barési et tout (craquantes). Les chiottes …. Houla, un grand moment. Deux boutons te permettent d’y accèder, Journal : un rouge (hard) et un noir (soft). Moi j’ai pas fait gaffe au noir, alors j’ai pris le rouge. Pendant que tu pisses, le mur devant toi perd son opacité, et tu te retrouve face à tous les gens du resto qui te regardent pisser. Au bout d’un moment, l’écran au dessus de toi arrête son film de cul pour te passer :’toi, en train de pisser, vu de dessus’. Tu te demandes pendant un moment si tout le resto voit ces images … En fait, j’y suis pas resté longtemps et j’ai pas bouffé (plus de fric). Mais le resto a fait impression ! Ensuite on est rentré à l’hotel : le lendemain à l’aube, nous prenions l’avion pour Paris ! Après une semaine d’un beau temps éclatant, il pleut sur st Petersburg.