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Les tribulations d’un manu en Chine.

Beijing

13/08/2002 – arrivé à Beijing, l’ancien observatoire

Arrivé à l’aéroport de Beijing à 9H00 après quelques 10H d’avion. Dès la sortie de l’aéroport, alpagué par un taxi un peu spécial … avait déjà un passager chinois, et pas de compteur ! Relativement cher (150 ¥ pour la course + 50 ¥ de péage). Arrivée à l’auberge de jeunesse internationale (plein centre ville). Chambre de 8, coffre pour mettre ses affaires mais je n’ai pas de cadenas … ça promet ! Petite visite du quartier autour de l’hôtel, dans le but non avoué d’atteindre la place Tian’anmen, assez proche sur la carte. Mais bien sûr je me perd … et tombe sur la gare.
gare La gare de Beijing ... by night
Change à la banque et rencontre de 2 françaises fort sympathiques, qui vont à Shaolin. D’après elles, Tian’anmen est super loin, car les distances sur la carte sont faussées. Du coup, je pars de l’autre côté pour voir le Friendship store (et éventuellement acheter un cadenas et un plan de la ville ?). Passage devant l’ancien observatoire … visite obligatoire.
observatoire L'ancien observatoire de Beijing
Déjeuner typiquement chinois dans un Pizza Hut (il me faut une préparation psychologique avant d’ingurgiter leur nourriture). Visite du Friendship store, mais ni cadenas ni carte (putain de magasin de souvenirs). A la sortie, direction parc Ritan. Alpagué par de jeunes chinois qui essaient de me fourger des CD et DVD (décidemment … finalement, au bout de la 6-8ème fois tu te rends compte que les chinois essaient toujours de t’alpaguer, et c’est toujours pour te vendre quelque chose). Finalement j’achète pour 500 ¥ de DVD, autant dire que je me suis bien fait (…). Ces chinois, ils sont sacrément bons vendeurs ! Finalement, arrivée au parc Ritan (payant … ça surprend au début, ensuite ça lasse. Tout est payant).
parc Ritan Le parc Ritan
pêcheurs Y'a même des mecs qui pêchent
J’écrit alors ces quelques mots, et en profite pour décrire le temps à Pékin : il fait ni spécialement chaud, ni spécialement beau, mais le temps est lourd et l’air chargé d’humidité, ce qui fait que tu as du mal à respirer, tu transpire, bref tu crèves de chaud. Bien sûr, l’eau n’est pas potable en Chine, j’aurais du prévoir un budget eau. Je trouve le parc très sympathique, que dirais aussi simplement typique, regorgeant de coins cachés par un détour de chemin, un temple, de la végétation, propice aux conversations discrètes et aux échecs (le jeu bien sûr). Rencontre un indigène fort sympathique, petite discussion d’une heure. Etonnement, c’est juste pour le plaisir de discuter en anglais, le lascar n’essaie pas de me vendre quoi que ce soit. Je pars à la recherche du temple perdu de l’intellectualisation, mais je ne le trouve pas. Je marches pendant des heures dans le pire des taudis, un appareil numérique à la main, et je ne suis pas fier (c’est amusant, j’ai oublié de prendre des photos … peut être demain). En fait la moitié est un taudis sans nom, et l’autre est déjà démoli (c’est assez marrant, c’est un quartier, il y a rien. Même la route est en travaux). Cependant, je ne suis jamais menacé, il y a même quelques « hello » timides qui fusent sur mon passage. Chance incroyable, je retombe pile sur hôtel

14/08/2002 – place Tian’anmen, citée interdite

Cher journal (oui, j’ai décider de te tutoyer. De toute façon tu n’as rien à dire je fais ce que je veux), ce matin je me suis levé fort tôt (vers les 10H), et je suis parti tranquilou vers la place Tian’anmen en métro. Le métro de Beijing est constitué de deux lignes : une qui suis la grande avenue (qui passe entre Tian’anmen et la citée interdite), et l’autre qui fait grossièrement le tour du centre ville (oui, c’est une ligne en cercle. Non, je ne me suis pas amusé à faire plusieurs tours). Bref, Tian’anmen est à 2 stations de hôtel sur le ligne 1. Sortie du métro, interpellé par un jeune chinois qui commence à taper la discute. Bon, j’aurais du m’en douter, il s’agit d’un étudiant qui veux me faire visiter une galerie de peintures chinoises, et éventuellement m’en vendre, très cher si possible. Bon prince, je le suis, néanmoins décidé cette fois là à ne rien acheter. En fait, grand bien m’en a pris, car il m’a gratifié d’une petite visite guidée de la place (à gauche, le musée, au centre, le monument devant le mausolée, à droite l’assemblée du peuple, au fond la porte et dans mon dos la citée impériale. J’aurais jamais deviné juste en lisant le guide du routard).
musée à gauche, le musée d'Histoire
mausolé au centre, le mausolé de Mao
assemblée à droite l'assemblée du peuple
gates devant : les portes de la ville
citee derrière : la citée interdite !
Puis, il m’explique ses tableaux, ce qui m’a été fort utile par la suite (ces chinois, ils font toujours les mêmes trucs : les 4 saisons, représentant la vie d’un homme, le bambou qui porte chance, le dragon, les fleurs, les chevaux mongoles synonyme de succès, …). Il me paie le thé (fort bon d’ailleurs, un des meilleur que j’ai bu). Puis je me casse sans rien acheter, car il ne faut quand même pas déconner. Cela dit, le personnage était fort sympathique, et je l’ai revu en fin de journée sur la place, nous avons discuté une bonne heure. Bref, ensuite je pars visiter la porte Quianmen.
gates la porte Quianmen
En fait, constituée (comme toute les portes en Chine) de deux portes entourées de murs (ici les murs ont été abattus). Une petite cour intérieure sépare ainsi les deux arches. Il s’agit d’une des portes de l’ancienne ville (le ligne 2 / circulaire passe par les anciennes portes : nom finissant en ‘men’). Bon, bref, je visite les portes, prend moult photos, une petite vue du mausolée et petit resto chinois, un peu cher (35 ¥ … oui, en fait c’est un peu compliqué, 100 ¥ = 14 euros = 90 Fr). Cela dit, on m’a donné à manger pour 15, il y a des plats que je n’ai même pas touchés. Bref, après je repars tranquilou sur la place, quand je tombe sur une étudiante qui veux que je re-visite l’expo. Je lui réponds poliment que c’est déjà fait, nous faisons un bout de chemin ensemble. Elle m’échange des vielles pièces chinoises (probablement des fausses) contre mes centimes d’euros. Arrivé au centre de la place, elle m’abjure (pas mal ce mot là, il faudra que je le replace) de visiter sur l’heure la citée interdite, qui ferme à 17H (ce qui ne me laisse pas moult temps, il faut bien le dire). J’obtempère. La citée est vraiment impressionnante, c’est une ville dans la ville.
citee la porte de l'Harmonie Suprême, citée interdite
Cependant, les ‘palais’ de la citée sont bien minables, il s’agit de petits 1 pièce de 40-50 m². Mais bon, la citée impressionne (et elle peu, vu comme elle est chère : 65 ¥). Nous rencontrons aussi une particularité du tourisme chinois : le paiement en plusieurs fois. En effet, tu paie à l’entrée (jusque là, normal). Mais ensuite, si tu veux visiter la partie Ouest (derrière le mur aux 9 dragons, superbe), il faut repayer, hé oui, c’est aménagé en musée. Bon, 10 ¥ c’est pas la mort, mais ça fait un peu chier. Et puis ben sûr, à l’entrée ils t’arrêtent de suite. Les sols des salles étant en marbre, il faut des surchausses, que l’on vous offre au prix dérisoires de 2 ¥. En Chine, tu payes tout le temps. Ho, pas cher. Mais au bout d’un moment, ça lasse.
mur le mur aux 9 dragons ; et un superbe exemple des premiers autoportraits de Manu
Bref, les extérieurs de la citée sont magnifiques, les bâtiments innombrables (999,5 m’a dit l’étudiant chinois suscité, car le palais du ciel en comporte 1000 et la citée terrestre ne peux l’égaler. je n’ai jamais réussi à lui faire expliquer ce qu’est ½ pièce). Je visite donc la partie Ouest, le centre vite fait (les jardins sont splendides), puis il est l’heure alors je sort dans la ferme intention de finir la place Tian’anmen. C’était sans compter sur ces infatigables étudiants. Bon, autre expo dans la musée d’Histoire et de la Révolution. Même toiles, évidemment (trouvez moi un chinois original). Voyant que je n’achèterais rien, l’étudiant supplie, argue d’un voyage en Europe requirent des fonds, me propose même de m’emmener sur la Muraille. Puis, voyant que je ne fléchis point, il m’envoie chier comme une merde. Ce qui me permet de faire encore deux trois photos de la place avant la nuit, re-rencontrer mon premier étudiant et taper la discute, me refaire accoster pour un voyage à la muraille (alleez, pas chère !). Finalement, je rentre au bercail avec le sentiment du devoir accompli. Petite note sur les photos. Mis à part le fait que je ne regarde pas l’écran numérique pour les prendre, ce qui rend le cadrage plutôt aléatoire, la qualité est aussi fort amoindrie par la faible qualité de la lumière. En effet, le ciel est toujours nuageux, Beijing baigne est une atmosphère blanchâtre fort peu propice aux bons clichés (nuage de pollution ?). Arrivé à hôtel, je sympathique avec un gars de la chambre, Daniel, un allemand qui vit à Shanghai (et donc parle chinois, ce qui est fort pratique). Nous décidons d’un commun accord de visiter ensemble la muraille vendredi à Simatai. Il y a plusieurs sites pour visiter la muraille, le plus célèbre étant Badaling. Cependant, à Badaling, la muraille a été refaite pour le tourisme et est comme neuve. A Simatai, elle est en ruine, ce qui semble plus authentique. Puis nous allons dîner ensembles à Wangfujing, petit quartier avec moult petits restos chinois fort typiques (quartier célèbre). Je me laisse tenter par la brochette de scorpions.
brochettes brochettes à Wangfujing
C’est pas mauvais, mais c’est pas génial, ça n’a pas de goût (comme la petite friture). Daniel quand a lui préfère le KFC.

15/08/2002 – lamaserie et parcs

Le matin, recherche du CITS (centre de tourisme) sans grand succès. Pas de temps à perde, coup de métro pour visiter le temple des Lamas au nord. Le quartier est sympa, la lamaserie très belle.
rue le quartier ...
lamaserie ... et la lamaserie
Les bâtiments sont des classiques d’architectures chinois, j’en ai déjà tellement vu qu’il n’y a plus vraiment matière à les prendre en photo. Le plus beau, bien sûr ce sont les intérieurs des bâtiments richement décorés de tapisseries, objets, statues (toutes des buddha, mais bon, Buddha pour eux, c’est des fois un bon gros gars, des fois un gars avec des têtes d’animaux – chien, monstre – vois plusieurs bras). Certaines statues de Buddha sont vraiment très grande (le buddha jaune, représentant Laozi, fondateur de la secte). Les photos d’intérieur sont interdite (remarque, c’est pareil dans les église, là des visiteurs rendent culte aux statues) La lamaserie souligne la volonté de l’Empire d’accueillir touts les minorité chinoises (ethniques et religieuses) sous sa bannière. Bref, après ce beau temple, c’est parti pour les tours de la cloche et du tambour, plus à l’Ouest (juste vue de l’extérieur). Amusant, ce type de tours se retrouve dans d’autres villes et devaient avoir des fonctions particulières.
cloche tour de la Cloche
tambour tour du Tambour
Petit Mc Do (menu à 17.5 ¥) et je longe tranquillement le lac Qianhai en direction du Sud. Passage dans un magasin de Cd. Ho surprise, les Cd audio sont à 10 ¥ ! Je prends un Xjapan, et un groupe de métal chinois (sur les conseils du vendeur). Puis regrets … dans la journée je chercherais d’autres magasins afin de compléter ma collection de Xjapan.
lac le lac Qianhai
Le lac est sympa … arrivé au parc Beihai (payant). Jolie presque île avec pagode. L’association nature / bâtiments chinois est géniale (je me déchire sur les photos). Notons aussi que le parc est assez grand, et en plein centre ville ! ! ! Visite de la presque île à la pagode (payante, avec supplément pour la pagode).
ile la presque île du parc Beihai
promenade une promenade dans le parc
parc Whow Manu, quel effet de style
pagode la pagode du parc Beihai
Il s’agit en fait d’une citée à part entière au même titre que la citée interdite, car l’île est assez importante et regorge de bâtiments (palais impérial). Les temps forts sont la pagode et le buddha. Puis, qui mixte l’île et fait parti du parc, la citée ronde. Petit coin sympa de quelques bâtiments surélevé, entouré d’une grosse muraille. Jolis petits jardins. Je sort et me retrouve juste au nord de la citée impériale (porte du génie militaire). J’enchaîne donc sur le parc Jingshan – ou colline de charbon – qui domine la citée impériale, la jouxtant. Il s’agit d’une colline comprenant un certain nombre de petits temples (9 il me semble) comprenant un Buddha (en fait seul le dernier en a toujours un, les autres étant été pillés par les 8 alliés européens. Qu’est ce qu’on leur a mis au chinois !).
parc un des temple du parc Jingshan
Le dernier, le plus haut, offre une vue incomparable sur le citée interdite.
vue_citee vue de la citée interdite
Notons aussi que c’est dans un des ces temples que le dernier empereur des Ming s’est pendu alors qu’une armée de paysans s’apprêtait à piller Beijing aux portes de la citée interdite. C’est ce qui s’appelle une mort par anticipation. A l’extérieur, j’achète des cartes postales (les magasins ne vendent pas de cartes, et certainement pas à l’unité. Par contre les gens dans la rue les vendent par 10, généralement sur le même thème : 10 cartes de la muraille, 10 carte de a citée interdite …. J’en ai pris 10 sur le thème : Beijing). Ensuite, décidément courageux, je décide de marcher jusqu’au temple du dagoba blanc (c’est vraiment courageux, car sur la carte c’est super loin). Sur le chemin, je visite un autre temple, assez mignon (mais comme dit Daniel, ces temples, tu en as fait un tu les as tous fait). J’arrive enfin au temple qui est fermé … pas de panique, deux trois photos d’extérieur et je chope le métro direction hôtel. Journée ma foie bien remplie, terminée par une pizza avec Daniel au Pizza factory. Demain, le Mur…

16/08/2002 – le Mur à Simatai

Levée à l’aube : 6H15 car le bus part à 6H45 … hé oui, Simatai, c’est pas à côté (110 Km de Beijing .. 2-3 heures de route quoi). J’en profite pour faire une brève introduction sur la conduite routière des chinois. Le chinois est un taré de la route. Il faut dire aussi, qu’il y a encore énormément de vélos sur les routes (il y a bien des routes spéciales vélos, quelques unes …. Daniel me dit que les voitures les empruntent aussi). Le vélos à la base se contrefou de la voiture, aussi va-t-il rouler tranquilou au milieu de la voie, sans changer sa trajectoire (c’est une théorie facilement généralisable à tous les chinois : ils se contrefoutent des autres gens, et ne changent jamais leurs trajectoires. Quelques exemples assez significatifs : les gens entrent dans le métro ou le bus au forcing, sans laisser les autres descendre avant, ce qui est assez sportif. De plus, le chinois se moque pas mal des files d’attente, il passe directement devant tout le monde et paie car il a préparé sa monnaie. Enfin, le chinois ne se poussera jamais pour laisser passer quelqu’un dans la rue ou dans le bus – ce qu’il fait que descendre d’un bus est une mission extrêmement périlleuse – fin de la parenthèse). Bref, les voitures font comme les vélos, et les passants aussi. La seule méthode pour traverser une route quand il n’y a pas de ponts piéton ou de tunnels piétons (il y en a pas mal quand même) consiste à étudier rapidement la circulation, respirer un bon coup, prier et y aller en s’efforçant d’éviter les voitures, qui évidemment ne s’arrêtent pas. Bien sûr, doubler par la droite est autorisé, voir encouragé. Enfin, ceux qui tournent à droite ne sont pas soumis à la loi des (trop peu nombreux) feu de signalisation. Cela rend périlleux les quelques passages piétons que l’on trouve parfois (quand le bonhomme est vert, traverse pas. Regarde d’abord si des voitures ou vélos tournent à droite). Pour conclure, l’utilisation du klaxonne est obligatoire (remarque, avec les vélos, vaut mieux), à raison de 4 à 5 coups quand la voiture ou le vélo est à 10 cm de la tienne, à 1-2 coups quand il n’y a absolument personne sur la route (pour le plaisir ?). Bref, après avoir failli mourir un nombre de fois conséquent, et failli nous même tuer une dizaines de cyclistes (je monte plus devant !), nous voici à Simatai. Le site est tout perdu dans la campagne, ce qui n’a pas empêché foison de pièges à touristes de s’installer au pied de la montagne (un coin méga touristiques, avec moult resto, ventes de souvenirs …). Mais le mur est assez peu peuplé (voir vide de monde, nous étions les seuls ; quel bonheur !). Autre joyeux sujet, l’air est pur et respirable, ce qui change agréablement de la capitale. Vous connaissez bien entendu la théorie du tourisme chinois, expliqué plus haut : payez l’entrée, payez le téléphérique (on aurais du monter à patte), payez le train (vous croyez pas que le téléphérique amène en haut quand même ?). Une courte marche et ça y est, nous y sommes !
le mur Le mur à Simatai
le mur Pas grand, mais sacrément long.
Laissez moi vous exposer aussi la théorie de la bouteille d’eau. Il est possible de trouver la bouteille d’eau (500-600 ml) à moins de 1 ¥ en supermarché. L’achat de toute bouteille en ville auprès des gens qui en vendent aux touristes coûtera 2 ¥ (mais elle est gelée, alors ça va …). Au pied du mur, la bouteille vaut déjà 3 ¥ (le voyage ?). En haut du téléphérique, 4 ¥ (faut dire il est chère ce téléphérique). Sur le Mur 5 ¥. Bon, une fois sur le mur je me déchire sur les photos puisque j’en prends 35. Conclusions : j’ai déjà dépassé les 128 photos car j’en suis à 160. Il faut que je décharge mon appareil.
manu sur le mur Manu fait le mur
Bref, Daniel est malade, je visite le mur avec un couple de français en long et en large. Le mur lui même n’est pas super impressionnant, tout rabougris, tout pas large, tout pas haut. Mais il est super long, et super escarpé et tout en ruine. Après une petite ballade, on reste dans une tour de guet. Toute la journée sur le mur, c’est un peu long, voir un peu la rouille. Je décide de commencer à écrire mes cartes postales. Mais après la première (pour ma grand mère), mes adresses s’envolent et tombent au pied du mur. Ni une, ni deux, je plonge. Bon, d’accord, d’abord, je pleure un peu, j’évalue les risque (c’est haut finalement), je sort de la tour et entreprend péniblement de descendre du mur (pas facile bordel). Arrivé en bas, je récupère mes adresses et m’efforce de remonter (mais c’est super haut !). C’est là que mes amis français prennent une photo fort déplaisante (les salauds).
escalade Périlleuse escalade de la Grande Muraille
Je tiens à souligner que le mur est vraiment plus haut qu’il en a l’air. Le temps de rentrer, je suis fracassé (les places sont pas grandes dans le bus), petit KFC avec Daniel et go to bed (je prend quand même le temps d’écrire ces p… de cartes, je me suis donné après tout assez de mal pour ça).

17/08/2002 – temple du ciel

Je me lève tard, et c’est bien con car j’ai plein de truc à faire. Je laisse tomber l’excursion aux nécropoles des Ming ou des Qing, car je vais à Xi’an demain voir l’armée enterrée, et deux jours plus tard à Shanghai visiter un peu et voir Daniel, qui y sera aussi. Je passe au CITS (le couple de français m’a dit hier où c’était, bien planqué ma foi). Je prend là mon billet pour Xi’an (il y a trois catégories pour les trains chinois : soft sleep, hard sleep et hard sit. Je prends un soft sleep, certes le plus cher mais bon. Allé simple, ces salauds du CITS facturent 50 ¥ la résa. Ensuite, un peu de shopping au Friendship store, où je déguste du thé et en achète un peu. Je passe par la poste (des furieux du tamponnage, pire que Laspalès). Puis direction le sud de la ville, magasin Kodac où je désespère d’explique que je veux graver ce qu’il y a dans mon appareil photo (digital camera, look. Put photo on a cd ?). Finalement on me conjure de revenir à 14H. Fort bien donc, il y a la grande mosquée et le temple de la loi dans le quartier, je vais voir si je peux les trouver. Il y a même une superbe cathédrale dans le coin.
cathedrale Un belle cathédrale
Cela dit, la mosquée est super loin. Finalement, je tombe sur une mosquée (LA mosquée ?) d’un superbe vert bien vif, je laisse crever le temple de la loi (tu as vu un temple …) et fait mettre mes photos sur CD. Pellicule number 2 !
mosquee Une mosquée (verte ?)
Direction le temple du ciel. Situé dans un grand parc, le temple est fabuleux (finalement, si il a un temple à faire, mieux vaut faire celui là). Cependant, c’est le week-end et le temple est noir de monde (essentiellement des chinois bien sûr, les touristes sont partout à 80% chinois, et 95% asiatiques). Le temple est divisé en 3 bâtiments, et à l’entrée ils ont prévu des passes qui marchent pour les trois, pas besoin de re-payer ce quoi est bien agréable.
temple Le temple pour prières bonnes moissons
temple Y'a pleins de batiments, c'est chouette
manu
Une amélioration dans le self picturing ?
Le premier bâtiment est le plus impressionnant : le temple pour les prières pour avoir des bonnes moissons. Un grand bâtiment, sublime. Puis une route amène à la voûte céleste impériale, aussi nommé mur des échos. Un bâtiments moins impressionnants mais entouré d’un mur circulaire ce qui lui confère un aspect bien particulier. Le temple du ciel dans son ensemble est basé sur une géométrie parfaite, c’est ce qui le rend si agréable aux yeux. Enfin, l’autel du ciel fait plus penser à un bâtiment aztèque de chinois.
autel L'autel. Je vous laisse deviner l'usage.
Je ne visite point le musée mais les jardins, superbes. Des chinois chantent en chœur. Mais bon, pas que ça à faire, je rentre. Petit coup de Web pour me tenir au courant de l’actualité (des inondations ? pas vues) et donner deux trois nouvelles (papa, maman, je vais bien). J’en profites aussi pour récupérer le numéro de Air France à Beijing, car je suis toujours sensé confirmer mon vol retour au moins 3 jours avant (j’ai essayé de l’expliquer à l’accueil, mais des fois elles sont butées … en dehors des termes hoteliés elles comprennent que dalle).

18/08/2002 – Palais d’été

Bon, pour aller au Palais d’été (20 Km au nord de Beijing, dans la banlieue quoi) il faut prendre le bus. Et c’est pas facile. C’est pas chère (1 ¥ - 3 ¥ le métro) mais c’est compliqué, car il faut réussir à savoir quel bus prendre (merci guide du routard), où le prendre et savoir où s’arrêter (les arrêtes de bus sont invisibles. Là facile, c’est le terminus). Et les contrôleurs y parlent pas anglais. Après une fausse manipe (un arrêt dans le mauvais sens), c’est parti ! Bon, il faut quand même le temps pour y aller. Pis c’est dimanche, alors c’est bondé de monde (bus et palais). Le palais d’été, c’est gigantesque. Posé sur un lac monstrueux, il s’agit simplement d’une ville (ça y est, j’ai compris, ‘palais’ en chinois ça veut dire ‘ville’) aux bâtiment innombrables sous une petite colline.
palais Petit palais sur la colline
lac Petit lac au pied de la colline
Quelques temples. Je fait mon record de photos (50 tout rond), car c’est comme le parc Behai mais en plus grand et plus beau. Bon, certains sites (l’île, les jardins) n’étaient pas accessibles car fermés par l’armée (bien sûr, ces sites, plus quelques autres sont payant. Jamais en chine les droits d’entrée ne permettent de visiter tout un site voyons, c’est une des premières règles du tourisme, il faut suivre …). Mais la visite fut grandiose.
palais Y'a des ruines partout
pavillon
Pavillon du Boudha
pavillon
Pavillon de la mer des sagesse ; mais où y vont chercher les noms ?
palais Le palais des nuages
Pour ton information, le palais a été reconstruit par l’impératrice Cixi (il avait été rasé par les forces franco-anglaises … décidemment, qu’est ce qu’on leur a mis !) sur les fonds de la navy (pour une fois que l’armée sert à quelque chose). Dotée d’un féroce sens de l’humour, elle a fait construire dans le palais un bateau en marbre. C’est quand même bien drôle.
marble boat Mais comment y flotte ce bateau ?
Finalement, j’ai perdu plein de temps dans le palais, j’ai tout juste le temps de revenir chercher mon sac et aller à la gare (en bus …), qui n’est pas la gare de Beijing principale (que j’ai en photo), mais la gare de l’Est. Cela dit, elle est tout aussi impressionnante et bondée. Le train est une institution en Chine, les gens vivent dans le train. Le voyage est ma foi fort agréable, je suis enclin à croire Daniel quand il affirme que le train est plus agréable qu’en Europe. Petite cabine donnant sur un couloir. 4 couchettes (2 superposées). Couche assez agréable, le voyage de 14H jusqu’à Xi’an ne se fait pas sentir (c’est quand même un peu plus chère que hôtel).

X'ian

19/08/2002 – Armée enterrée

Arrivé à Xi’an, puis je cherche une banque (plus d’argent !) et prend de suite le bus pour l’armée enterrée. Ca pour être impressionnant, c’est impressionnant. Le premier site scotche par terre. Une halle immense, où sont alignés plus de mille statues de guerriers.
hangar Le site n°1 est planqué dans un hangar immense
Les tailles varient de 1m75 à 1m95 (les vantards !). Le site numéro 2 est sensiblement plus grand, mais on ne voit pas les statues. Il y en avait 1500, quelques unes sont exposées. Bien sûr, toutes les statues sont différentes (visages, coiffure), ces crétins n’ayant pas inventés le moule ils ont du tout faire à la main. Bien sûr, le coin est plein de monde et ultra touristique.
site 1 Le hangar est rempli de statues !
site 1 Les statues en gros plan
Je résiste sans grande difficulté à l’envie d’acheter des statues miniatures (mais à quoi ça sert ? ? ?). Le mausolée / palais souterrain n’a pas été ouvert et reste inviolé. Oui, car ces statues sont en quelques sortes les « protecteurs » de la tombe du premier empereur de Chine. L’armée est constituée de deux ailes (sites 1 et 2) et d’un état majeur (site plus petit : site 3). Le palais souterrain est dit-on d’une magnificence inégalée, et tous les fleuves de Chine sont représentés par un ingénieux système qui utilise le mercure (c’est d’ailleurs une des raisons qui font que les archéologues n’ont pas encore ouvert le palais : ils ont peur des émanations de mercure et ont peur de massacrer le site dès l’ouverture). Bon, les égyptiens n’ont qu’à se rhabiller. Retour à Xi’an, petit resto chinois fort sympathique. L’après-midi, j’essaie d’appeler Air France, et me munie donc d’une carte téléphonique (quel bordel … il faut taper 300 numéros avant de composer). Je tombe sur Air France, et essaie sans succès le français, l’anglais, et l’espagnol. Cette (…) ne parle que chinois, et me raccroche au nez. Fort bien, je vais donc à la gare prendre mon billet pour Shanghai, et l’hôtesse (qui parle fort bien anglais) me dit que les trains sont complets pour demain, et qu’elle ne peut vendre que pour aujourd’hui et demain. For bien donc, je repasserais demain et change mes plans pour passer un jour de plus à Xi’an. Puis, je vais à hôtel que j’ai réservé (auberge de jeunesse). Ho surprise, hôtel est une superbe bâtisse chinoise, au tarif ridicule (40 ¥ par nuit, chambres de 4).
youth hostel Hé oui. C'est une auberge de jeunesse
Je visite un peu la cité, le quartier de hôtel est génial (il y a les tours de la cloche du tambour, on est dos à la muraille à côté de la porte sud). Je visite plus avant et tombe sur un marché super grand de produits marins (crabes, poiscailles, …). J’ai une pensée fugitive me demandant comment tous ces produits se retrouvent donc ici, sachant que le mer est quand même sacrement loin.
Porte sur le mur de X'ian
quartier sud Le quartier Sud
Je rentre à hôtel, l’hôtesse fait confirmer mon vol retour Air France, et je rencontre dans ma chambrée un allemand fort sympathique, tout heureux d’avoir acquis des statues miniatures pour un prix dérisoires. Il en a donc acheté pour toute sa famille (mais quel intérêt ? ? ?).

20/08/2002 – nécropole des Qian=Tang

Bon, il pleut ce qui en soit est une mauvaise nouvelle. Je vais d’abord à la gare dès 8H et cherche à obtenir une place pour Shanghai. Voici ce que me répond l’hôtesse : « Ha mais non, monsieur, vous m’avez mal comprise hier, pour les places assises et les couchettes il faut réserver 7 jours à l’avance et moi je ne vends que pour aujourd’hui et pour demain ». Bon, en gros impossible d’avoir des places pour Shanghai. J’arrive tout de même à garder mon calme et à ne pas lui mettre tout de suite un coup de tête. J’avoue tout de même avoir du mal à me maîtriser quand elle me propose une place debout dans le train lent, qui rejoint Shanghai en 34H. La mort dans l’âme, je fait une croix sur Shanghai, et lui demande (peu être un peu abruptement) une place pour Beijing. Elle me vend donc une place hard sit, car c’est tout ce qu’elle a à me vendre (perso, j’aurais bien préféré un sleep). Puis le bus direction la nécropole des Tang. Bien sûr le chauffeur ne parle que chinois, ce qui explique la merdouille qui m’est arrivée (vraiment une pauvre journée de merde). Après un certain temps de route (paysages magnifiques, prairies jonchées de gros amas rochers de formes variées), nous arrivons en bas de la nécropole (constituée de la ‘voie des esprits’, i.e. l’entrée, puis de plusieurs sites / mausolées). Nous descendons, payons l’entrée de la nécropole et repartons en bus vers le premier site. En fait il s’agit de la voie des esprits, qui mène aux deux stèles impériales (unique impératrice en titre qui a effectivement régnée en Chine). De chaque côté, 61 statues de dignitaires étrangers. Le tout quasi au sommet d’une montagne, pas mal (mais toujours la pluie …).
statues des dignitaires à la nécropole Tang
Là, je cherche bien entendu les autres sites, constitués du musée, de la tombe de la princesse Yongtai et celle du prince Zhanghuai. Je cherche … rien. Finalement je mange dans le resto, où bien sûr les gens ne parlent que chinois. Ils me montrent avec insistance le guide du routard que je tient a la main (mais qu’est-ce qu’ils ont tous ? Note pour plus tard, acheter un dico français – chinois). Finalement j’arrive a leur faire comprendre que je veux une omelette à la tomate (ça ou autre chose ….), et je manges donc ladite omelette avec du riz et du thé (10 ¥). Regonflé, je pars à la recherche du musée, tombe sur un espèce de truc où ils exposent un corps soit disant momifié depuis X mille ans et en parfait état de conservation (une arnaque ? On dirais un pauvre mannequin leur truc). Je remonte voir les stèles et tente la montagne. Là, suivi d’une nuée de gamins qui tentent vaille que vaille de me vendre leurs merdes, je poursuit bravement mon ascension … jusqu’à la fin du chemin ? Il dois forcement y avoir quelque chose, je continue, manque de mourir sur une pierre glissante et me retrouve au sommet, nue comme Eve au premier jour. J’arrive finalement à faire comprendre à mes compagnons que je veux aller au musée, et ils décident de m’y emmener par un autre chemin, de façon à ce que je ne meure pas dans la descente. Cela dit, ils n’ont toujours pas compris que je ne veux pas acheter leurs merdes. J’arrive enfin à un endroit où on me dit que impossible d’y aller à pied, il faut prendre une voiture. Et là je réalise qu’en fait, le bus était sensé nous emmener sur chaque site (car super loin les uns des autres, rigolaient pas sur la nécropole les chinois). Bien sûr, j’ai perdu mon bus, j’en chope un autre jusqu’à la tombe de la princesse Yongtai (entrée payante, comme il se doit). Jolie baraque ma foi, assez spacieuse avec des jardin et tout.
tombe La tombe de la princesseYongtai
Derrière, un gros amas de terre = le mausolée. Pas de photos, mais assez impressionnant, sous terre après un long tunnel décoré, une grande salle contenant le tombeau. Je visite ensuite la reconstitution du palais souterrain de Prince, à côté, et c’est encore plus impressionnant tellement il y a de salles. Enfin, j’arrive à capturer un bus pour renter à Xi’an car la journée a été longue (et pluvieuse). Bon … le bus met hyper longtemps (deux films …. Un pauvre film sur un médecin, et un malheureux polard dont le principal intérêt consiste en des sous-titres en anglais). Arrivé à Xi’an, il pleut plus que jamais, et je ne sais du tout où je suis (après tout je ne connaît que la gare et le quartier de la porte Sud, vers hôtel). Je marche donc une à deux heures sous la pluie comme un con, puis je décide de prendre un bus, arrive à la gare et part pour hôtel Dans ma chambrée un nouveau venu chinois, Clark-Honest avec qui je discute jusqu’à fort tard. Il me confirme la théorie du touriste : dans une boutique de souvenirs, un chinois paiera le prix de base, mais un étranger paiera 10 à 50 fois plus cher. Et de me le démontrer en me montrant les peintures qu’il a acquis pour 5 ¥ sur le mur et me les expliquant. Il m’en offre même une. Trop de la balle.

21/08/2002 – Mur de Xi’an, tours et mosquée

Le lendemain, le ciel est clément, le programme peu chargé avant le train. D’abords petite ballade sur le mur, fort sympathique. Ensuite, visite de la tour de la Cloche (hé oui, comme à Beijing il y a une tour de la Cloche et une tour du Tambour à côté). C’est quand même chère pour ce que c’est, il faut même payer pour faire sonner la cloche (je résiste à l’envie naturelle de le faire).
tour de la cloche La tour de la cloche
Je décide de ne pas visiter la tour du Tambour, et me dirige courageusement vers la Grande Mosquée. En fait le quartier musulman est un magnifique petit quartier typiquement chinois, avec plein de petites ruelles. Moult petites boutiques de tourismes fleurissent et tentent de vendre d’improbables trésors (ces cons vendent même des pièces d’échec européennes avec des tronchent de chinois … j’ai bien essayé de montrer la stupidité de la chose à une vendeuse, mais du coup elle a essayée de me vendre un jeux d’échec chinois …). Je tombe sur un ami de Zidane qui veux absolument me vendre les 4 saisons en grand format … il descend même jusqu’à 120 ¥ les quatre. Mais bon, je cherche avant tout de la calligraphie, et à ma demande, des étudiants me prêtent leur bouquin de poésie (je leur ai demandé de traduire … je veux bien acheter, mais faut pas me prendre – que – pour un con). Finalement, je visite la mosquée, qui est l’une des plus ancienne et la plus grande de chine. Bon, le plus marrant c’est que les entrées sont situées sur les cotées, sinon les bâtiments sont dans le plus pur style chinois, avec des petits jardins et tout.
mosquée Sisi. C'est la mosquée
mosquée Vi. toujours la mosquée
La dernière salle n’est pas visitable, car remplie de fidèles (dont un qui crie comme un crétin du haut d’une tour). Suite de la visite dans le marché aux souvenirs … plein de français (putain, j’ai traversé la moitié du globe pour tomber sur des français). Un marchant chinois essaie de fourguer à un couple leur nom en chinois … pour 120 ¥ (il parle un français impeccable). Bien sûr, il essaie aussi avec moi. Je l’envoie chier. Il remarque le bouquin de poèmes que les apprentis peintres m’ont prêtés et s’exclame : « Ho, très yoli ! » (je fais bien le chinois, hein ?). Et s’empresse de prendre les références. Finalement, il me fourgue mon nom en chinois pour la somme dérisoire de 10 ¥ … Je crois que j’ai approché autant que possible du prix ‘chinois’. Ensuite je visite (encore) une galerie de peinture tenue par des étudiants. Je reviens enfin rendre le bouquin de peinture et acheter deux calligraphies. Je bataille sec pendant une demi-heure, négociant tout ce que je peux. Finalement je les paye 2 –3 fois leur prix, c’est pas mal. Ensuite, direction : la gare et un bon vieux train hard sit. On m’a préparé un petit texte pour négocier hard sleep sur place, mais il y a tellement de gens, et c’est tellement le bordel que j’abandonne. Bien … les chinois vient dans le train : ils y bouffent, y dorment, se rasent, etc… Le train st surbondé (il y a même des gens qui dorment par terre). Je vais dire que ce ne furent pas les 14H les plus passionnantes de ma vie, mais j’ai peur de trop euphémiser. Je préfère dire que ce fut une expérience intéressante, mais que je ne renouvellerais pas, et taire que je n’ai plus pu m’assoire pendant 3 jours après.

22/08/2002 – ballade dans Beijing

Deuxième journée loose … Faudrait pas que ça devienne une habitude ! Le matin, je vais à Wangfujing car je n’ai plus rien à lire. J’achète deux bouquins en français (relativement chères). Puis je rencontre deux étudiant fort amicaux, et nous discutons quelques heures. Si je veux visiter leur galerie ? Certainement pas. Dans le quartier, je me laisse séduire par un de ces petits resto (les cuistots crient comme des porcs qu’on égorge et pensent que ça attire le client … ils sont fou ces chinois). Je prends des tentacules de pieuvre avec de la bière chinoise. C’est immonde. Enfin, je décide de visiter le zoo car je veux voire un panda. Suivant les instructions du guide, je prends un des bus. Malheureusement, le zoo n’est pas le terminus comme l’affirmait le guide du routard. Alors là, je sais que ce n’est pas gagné. Bon, en fait je me retrouve vers le musée militaire, et de suite pense le visiter. Bien sûr, je ne le trouve pas, tout ce qu’il y a c’est cet énorme bâtiment au milieu d’une place qui est le musée des anciennes monnaies (rien à foutre). Finalement je décide de rentrer. Là je retrouve deux coréens et pars dîner avec eux à Wangfujing. Ensuite nous nous baladons dans le quartier by night (tient, une cathédrale !) et c’est fort sympathique.
Wangfujing
église L'église
Enfin je me rends compte qu’il sera impossible d’aller à la nécropole Qing, trop loin et trop chère. Qu’importe ! Ça sera donc les Ming.

23/08/2002 – Mur et nécropole des Ming

Suivant le guide du routard, un bus à Quianmen va à la nécropole, je m’y rends donc de bonnes heures. Impossible de trouver le bus, mais l’un deux (n°1) pars pour la muraille à Badaling puis la nécropole. C’est super chère, mais je le prend. Là, je rencontre deux Hongkongais, qui ont la bonne idée de parler anglais et de traduire la guide (surtout la partie où elle donne l’heure de retour au bus). De toute façon je les accompagne lors des différentes visites. Première halte, le mur à Juyongguan. Superbe, en meilleur état que Simatai mais avec légèrement plus de touristes.
mur La Grande Muraille à Juyongguan
manu Manu sur le Mur
Celui qui monte sur le mur est un héros selon mes comparses, cela fait donc la deuxième fois pour moi. Mes deux héros se fatiguent cependant assez vite, aussi ne montons nous pas bien haut. De toute façon ils me promettent de se racheter à Badaling. Seconde halte, le mur à Badaling. On arrive en fait très bas, il faut monter une route avant d’arriver aux caisses (il y a même un parc d’ours). L’entrée est super chère mais je paie le prix étudiant, comme mes deux compagnons de Hong Kong, soit moitié prix. Le mur est vraiment impressionnant, ce n’est pas le site le plus célèbre pour rien. Complètement refait, il déchire le paysage.
mur La Grande Muraille à Badaling
Là, il est haut et large et il ne fait pas rigoler. Cependant, il est littéralement jaune de monde, il n’est pas facile d’avancer dessus. Ensuite descente, petit repas (riz …) et c’est reparti.
Voire le mur comme ça, c’est quand même mieux qu’y rouiller toute une journée. Enfin … héros pour la troisième fois, et deux fois dans la même journée, et pourtant je me sens comme avant. Peut être étais-je déjà un héros ?
mes comparese Mes comparses : Han et Cheuk
Troisième halte, la nécropole des Ming …. est plutôt décevante. En fait le bus ne s’arrête pas vers la voie des esprits, et monte directement vers l’un des mausolées (on ne peut en visiter que deux alors …).
C’est super chère (encore plus que Badaling), mais super grand. Immense propriété avec palais et jardins. La stèle est au fond, sur un petit mont qui abrite le palais souterrain. Et là force est de constater que quand ils parlent de palais souterrain … c’est un palais. En surface, on se rend pas compte, car c’est beaucoup en plein air avec des cours et tout. Là c’est des immenses tunnels profondément enfouis, des salles grandes comme des halles des gares sous terres (arrrrgh photos interdites). Le musée est décevant (pour le prix). Il y a aussi un musée de sculpture de jade, où tu vois les gars en train de sculpter le jade sous tes yeux ébahis (moi, si des touristes me regardent bosser, je démissionne).
nécropole La nécropole Ming
Dernier arrêt, le parc d’attraction. Franchement, je suis pas là pour ça, mes collègues héros non plus. De plus c’est atrocement cher. Nous discutons tranquillement au bord du lac. Saviez-vous que la monnaie à Hong Kong est le ‘HongKong dollars’ ? 1 HK $ = 1 ¥ = 1 FF
Le soir, nous partons tous manger à Wangfujing (avec un de mes coréen et eux un ami japonais). Nous terminons au KFC, ou un des Hongkongais essaie de draguer une chinoise. Bien sûr, je m’empresse d’aller à son secours par de précieux conseils (essentiellement lui faire remarquer que son ami japonais est bien meilleur que lui, car il semble assez bien parti avec la fille).
Wangfujing
Mes amis pour la soirée
Dernière soirée à Beijing … émouvante et en même temps je suis assez content de rentrer.
Petite navette jusqu’à l’aéroport (pas chère) et là j’ai la bonne surprise de me voire proposer une classe affaire (non, non, je préfère les pauvres places de seconde !). Et franchement, la classe affaire, c’est bien la classe. Dernière taxe en Chine (taxes d’aéroport … on va pas te laisser partir sans payer ? ? ?) et c’est partit. Dire que dans 10 heures je serais à Paris…