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Manu à Curitiba do Brazil

Du 26/11/2005 au 18/11/2005, Manu est au Brézil en "voyage d'affaire".

24-11-2005

Calme toi cher ami ; nul doute que tu te passionnes pour mes formidables pérégrinations dans ces pays lointains et exotiques, néenmoins force est de constater que je ne suis pas encore partit. En plus à Paris il pleut à verse. La misère, quoi.

26-11-2005

J'ai passé les dernières 48h à me vanter à tous les gens que je croisais. "Y fait froid, hein ? Ben moi je pars au Brésil". C'est vraiement très gratifiant. Aujourd'hui, il neige à Paris ! J'ose espérer que je ne retrouverais pas de neige à Curitiba ...
il neige rue Tiquetonne
café rue Montorgueil
Je pars ce soir, 23h20. Et comme d'hab, j'ai pas fait mon sac. Bah. trois brosses à dent, deux slips, et c'est partit. Je m'aperçoit qu je n'ai pas montré au gens où était Curitiba ; il est vrai que c'est une ville assez peu connue. C'est à ce demander pourquoi .... Bref. Voivi une belle carte du Brésil :

Mon objectif : les chutes d'Iguaçu (les plus belles du monde), Rio de Janeiro, et la plage (qui se situe quand même à 100 Km de Curitiba, mais bon). Ha oui. Faut aussi que je bosse y paraît.

27-11-2005

le vol : J'avais des places en seconde, rang central ,ais la fille d'Air France a eu pitié et m'a collé à l'étage avec les business. Y'a pas à dire, j'avais de la place. J'ai donc pu dormir tout mon soul. Départ : 23h30 arrivée 10h40 (7h40 heure locale ; déclalage de 3 heures rapport à Paris) = 11 heures de voyage. La classe buisiness, c'est la classe. TV personnelle, repose pied, le siège se couche complètement, et le stewart nous propose avec entrain du champagne en apéro, et un p'tit digestif en fin de repas. A mon réveil, on aperçoit l'aube par le hublot, c'est bien chouette (jusqu'à ce que je me prenne le soleil dans la gueule).
c´est beau un soleil la nuit
A Rio, je sors de l'avion dans les premiers (business is not waiting) et récupère aussi mon sac plus rapidement que jamais. a la douane, ils te font appuyer sur un bouton ; si ça allume la lampe verte, ils te laissent passer et si ça allume la lampe rouge, ils te font passer par le rayon X. L'avion pour curitiba était censé partir à 10h20,mais entre le moment où j'ai pris les billets et le jour du vol il y a eu changement : finalement il part à 11h50. Je rouille donc pas mal à l'aéroport. C'est là que je tombe sur mon collègue Julien, qui a passé une semaine de vacance à Rio et rentre à Curitiba par le même vol que moi.).
l´aéroport de Rio
Heureusement qu'il est là pour m'expliquer le fonctionnement des bornes CB : il faut entrer la carte et la retirer de suite, choisir son montant, taper son code, ré-insérer la carte et le retirer de suite. Les avions qui atterrissent passe super bas au dessus de la ville, il n´est pas rare de voir des avions entre les buildings ! Aussi, on entend les avions de notre chambre d´hotel ... L'hotel est situé à 500 mètres du buro. 13 étages. Style citadine (apparte hotel). Je suis au treizième étage ; au dessus, c'est la salle de sport et la piscine.
vue de ma chambre
On entre dans le salon, cuisin, TV. La chambres est à l'étage du dessous. C'est l'fun..).
ma chambre
Julien essaie désespérement de se connecter sur le net depuis son portable. Sans grand succès. Je fini au cyber café de l'hotel, sur un windows 98 tout moisi et une connection modem. Mais bon. Ca suffit pour envoyer 3 mails. Ensuite je rouille pas mal devant la TV (y'a environ 68 chaines ; tu peux passer casiment 30 mn à ne faire que zapper; j'ai compté). Je mate pas moins de deux films en vo sous titré portugais. Puis on va au Crystal Plaza, sorte de mall où on diner dans la food court (un grand restaurant américain). Pour finir, on va voir Harry Potter 4 au ciné. Il ne sort que mercredi prochain en France.

28-11-2005

les treize étages de l´hotel
Premier jour à Esso ! Petit déjeuner moyen où je retrouve Jean-Pierre rouge comme une brique de son week-end à la plage. Nous allons ensemble au bureau. J'ai quelques soucis pour me logger ... ça me prend toute la matinée. Je déjeune avec Hervé qui m'apprend la bonne nouvelle : je vais former tout le skill center. J'ai du mal à me retenir de sauter de joie.
déjeuner avec Hervé
Je termine un peu tard (19h) et je vais faire un squash avec Julien.
le mall ´Crystal Plaza´
Mais je m'aperçoit que je n'ai pas présenté les membres du SC Paris qui sont avec moi ! Julien Ortega, français (de souche); argentin (d'adoption) et thailandais (de coeur). Il assure le support Argentine (ou Brésil ?).
Houda Salihi, française ou marocaine; comme ça l'arrange, qui assure le support Afrique.
Helen Baranes notre expert time.
Jean-Pierre Dos Santos, ex-portugais, et expert OM/PA (organisation management et personal admin ?)
Hervé de Greef, notre chef bien aimé expatrié à Curitiba.
Bref, on joue 15 mn et la balle (probablement devant la puisance de nos coup) se fend. C'était la seule de l'hotel ... Je me console donc avec la piscine..
la piscine de l´hotel
La vue depuis la piscine est bien chouette (14ème étage) et l'eau est super chaude. Par contre la piscine est pas grande. elle est aussi assez chlorée pour conserver un animal de bonne taille. Le soir, on termine dans un retaurant mexicain cheros mais pas trop mal.
c´est beau une ville la nuit

29-11-2005

Aille. J'ai mal. Je peux plus bouger mon bras droit. Ca doit être parce que j'ai jouer 1h30 au squash hiers. (flashback) deux gars se sont mis à jouer avec leur propre matos après nous et on proposé amicalement une petite compétition. 3 match plus tard (perdus) et j'avais définitvement perdu toute ma fraicheur physique.
le buro : Esso Building
C´est le fameux jour de ma première présentation. Qui dure environ 2h - 2h30 devant 6 personnes. Force est de constater que ce n´est pas une réussite. D´abord, j´ai 30 mn de retard. Ensuite, je met 20 mn à tout installer. Bilan de l´opération : la présentation dure 1h15 et couvre 2 jopurs de formation. Catastrophe. Pour autant, je ne me décourager pas et je vais diner avec Houda et Helen dans un resto libanais qui fait buffet à volonté. Petit truc fun : y´a des déco de noel de partout, des sapins, guirlandes et tout le tintouin. La partie fun, c´est qu´ici c´est l´été.
la ´food court´ du Crystal Plaza
streching au buro
les taxis sont orange

30-11-2005

Ma première grosse journée. 1er meeting à 9h30 jusqu´à 11h avec ce que l´on appelera le groupe 1 , des gens du support HR. Des fonctionnels. Vont pas aimer, c´est sur. Heureusement, Hervé est là pour expliquer plus en détail et ralentir le rythme de la formation. 2ème meeting : 16h - 18h30 avec des gens plus techniques (que nous appelerons de faon aléatoire le groupe 2). Là, idée sublime, je leur ai concocté un petit questionnaire / test sur la présentation d´hier. Succè ! Le soir, re-squash. Je suis claqué alors dans un élan de sociabilité je laisse crever mes collègues et je dine seul au Mc Do.
money money money ...
le bureau. oui, c'est un open-space
vue du bureau

01-12-2005

Cette journée est censée être ma journée de repos, vu que je n´ai pas de meeting de prévu. Et là, c´est le drame. Le matin, Javier (fraichement arrivé) me force à participer au ´staff meeting´ de 9h à 11h. Et l´après midi, je dois faire une présentation à une personne du groupe 1 qui ne sera pas là demain. Un pré-meeting en quelque sorte. Je dois aussi préparer l´exercice du groupe 2 pour demain, et adapter celui que j´avais fait au groupe 2 hier pour le groupe 1 demain. Je ne m´en sortirais jamais. Je fini de bosser à 20h40, et je file à la fête d'adieux d´Helen (qui rentre en France). D´abord dans un bar où je déguste ma première caipirinha, puis dans une pizzeria. C´est une soirée très sympa.
l'ascenseur du bureau ; y'a une tv
ma première caipirinha !
le bar
le resto

02-12-2005

J´expériment une fois de plus avec chagrin le fait que les brésiliens parlent un très bon portugais, mais pas un seul mot d´anglais. Je ne peut pas leur en vouloir ; c´est un peu pareil en France (sauf que les gens ont un portugais plus médiocre). Mais quand même. Ca fait chier. Meeting du matin, chagrin. Le groupe me reproche l´excercie, jugé trop difficile. C´est pas gagné ... je me demande bien comment ils vont faire qudn je serais partit. A midi, Luiz m´emmène à pied à la gare routière pour que j´achète mes billets de bus pour Iguacu ce week-end. C´est ma première vrai balade dans Curitiba ! En plus la gare est pas tout près, il faut au moins 30 mn pour y arriver. Premières impressions :
y´a plein de mall / shopping center. C´est à croire que les brésiliens ne font que faire les magasins. Y´a des jolis petites barraques entre les tours. Les bus arborent une couleur différente suivant leur parcourt (du centre vers la banlieu, tour de la ville, ...) : jaune, rouge ou orange. Les arrêts de bus sont aussi très spéciaux. Ce sont des sortes de gros tubes au dessus du sol, et il y a une passerelle d´abordage qui permet de monter dans les bus sans toucher le sol.
un arrêt de bus
Sur le parcourt, on a droit à une vilaine église ultra-moderne, et à un quartier un peu craignos (donc ce soir j´irais à la gare en taxi). Une fois les billets acquis, nous nous arretons dans l´ancienne gare routière transformé en shopping center (!).
le shopping estacio
Déjeuner dans un fast food francais (´chez Vergé´). Ensuite au bureau, pas le temps de souffler : Je grave mes photos pour faire de la place sur mon appareil photo, je fait vite fait à Luiz la formation de mardi qu´il a manqué, et paf ! meeting groupe 2. Cette fois-ci franc succès. Pourtant le test était costaud, je ne suis pas sûr que je l´aurais réussi moi même.
Le soir, je rentre directment à l´hotel. Il fait super froid, encore plus qu´à midi. en plus il bruime. La misère quoi. Je prépare mon sac, et là j´ai le choix difficile de rater mon bus ou voir la fin de ´Van Helsing´ sur le cable. J´opte habilement pour un subtil compromis : je vois le dernier rebondissement, et grâce à la nervosité du taxi, je chope mon bus ´finger in ze nose´ (doita en la nosa). Il est ma foi fort confortable ce bus. On y dort même. Mal, mais on y dort. Il est 22h30 ... dans 10 heures je serais à Iguacu.
mon bus

03-12-2005

Arrivé à Iguacu, il fait super beau. Ca change du temps à Curitiba : vendredi il faisait tellement froid que j'avais mis un pull. En plus il bruimait. J'aiavis donc aussi mis mo, K-way, mais j'ai quand même eu froid dans le bus. Bon ... l'information touristique de la gare est en rénovation. Pas de panique. J'arrive quand même à choper un bus qui m'emmène au centre ville. Et force est de constater que c'est super loin, car on met presque 40 mn. Coup de chance incroyable, le bus s'arrête devant l'information touristique. Ni une, ni deux, je saute du bus. "Comment on va aux chutes ?" Approche certes directe, mais bon, après tout je suis là, pour les chutes, pas pour la plage. Un bus tout proche m'y emmène aussitot. Le site est assez intéressant ; en fait les chutes sont dans un parc naturel. Tu paie l'entrée du parc, plus le transport entre les différents sites. Ensuite, la plupart des sites sont payants. Que dis-je ? tous les sites sont payants, sauf celui où tu peux voir les chutes en marchant. Les autres sites proposent du bateau, de l'escalade ... Le bus entre dans la forêt de manière fort peu conventionnelle (j'ai cru que l'on se prenait un arbre). Comble du ridicule, des baffles diffusent alors des bruits d'oiseaux pré-enregistré alors que nous sommes en pleine forêt. Les chutes ... ma foi, les mots me manquent pour les qualifier. Même en y étant allé, j'ai du mal à croire que ca existe. C'est immense, paradisiaque, et ..., ben non, j'y arrive pas. Je n'essaierai même pas de comparer avec les chutes du Niagara que j'ai vues cet été. Pour donner un ordre de grandeur, Niagara c'est un buisson nain et Iguacu c'est une forêt d'épicéa. Ca fait un peu penser au film "the mission" avec De Niro (ou Pacino,j'les confond toujours). Je prend des milliards de photos ... mais impossible d'avoir toutes les chutes sur une photo. Je prend même des vidéo.
les chutes d'Iguacu
Manu aux chutes d'Iguacu
encore les chutes
toujours les chutes
Manu aux chutes d'Iguacu
les chutes d'Iguacu
Le midi, je mange le pire hamburger de ma vie. Là j'avoue que j'ai honte, parceque le vent projette l'emballage du sandwitch sur le bord de la rivière et je n'arrive absolument pas à expliquer au garde du parc (l'endroit est inaccessible au publique), alors je laisse cerver. Vers le resto il y a un joli léézard. De la taille d'un petit chien. C'est le fun. Aussi, il y a des millions de papillions (un peu envahissants). Au retour, je m'arrête pour voir si le 'boat trip' est abordable. 148 rls. La réponse est donc définitivement non. Je fini les chutes vers les 13h. Là je sympatise avec un brésilien de Curitiba appelé Enrique. Il me consile le 'bird park', ce aui me rappel qu'Audrey m'avait parlée d'un endroit où on pouvait faire des belles photos de toucans. Devant tant d'avis favorables, je m'incline et paie les 22 rls d'entrée.
le zoo des oiseaux
Ce zoo est effectivement très bien ; pleins d'oiseaux, surtout des toucans et des aras. Ils sont soit dans des cages, soit dans des volières où on peut entrer. Ils ont aussi quelques reptils (serpents, lézard, et un croco). Ils ont un enclos à papillions de taille respectable, mais il y en a moins que vers les chutes. Dans une des volières, les toucans (pas farouches) viennent au contact des gens. Sociabilité exhacerbée ? Que nenni. Il apparait vite qu'ils ne cherchent qu'à bouffer les mains des touristes (ca fait maaal)..
Manu et le toucan
Je rentre à l'office du tourisme à pied, car je rate mon arrêt ; je ne savais pas qu'il fallait utiliser un ingénieux système de cordages pour demander l'arrêt. Je demande alors 3 choses : 1) un hotel pas cher, 2) comment on fait pour aller du côté argentin, et 3) comment on fait pour visiter la central d'Itaipu. Bon; pour le barrage, c'est ce soir ou jamais car c'est fermé le dimanche mais ils font des nocturnes le samedi à 20h30. Pour l'hotel, il y a une auberge de jeunesse pas loin, et ca tombe bien car ils proposent des pack pour les chutes côté argentin. Alors que si je veut y aller all by myself, apparement il faut changer 5 fois de bus. L'auberge est très sympa. Chambre (hum ... dortoir serait plus juste) à 24 rls, internet gratuit ... Que demande le peuple ? alors que j'attend mon bus pour le barrage, je fait la rencontre de Marc, canadien de son état, et en route lui aussi pour cette grande aventure (le barrage je veux dire). Arrivés au barrage, on attend super longtemps. Mais finalement ca vaut le coup ; petite vidéo sur le barrage (7ème merveille du monde moderne) à peine propagandiste, puis illumination du barrage.
le barrage d'Itaipu
Au retour, le bus longe le barrage et c'est bien cool. Marc a aussi calculé un anglaise (typée indienne, avec un nom à la moogli : Deepa) qui est avec nous à l'auberge et il sympatise avec elle. Ca tombe bien, elle va elle aussi du côté argentin demain. Il me reste presque plus de photo ... je supprime mes trois vidéos le coeur gros. A l'hotel, ils ont deux petits chatons hyper mignons et sociales. C'est coool.

04-12-2005

Levé à l'aube, notre moyen de transport se trouve être un vieux brésilien du nom d'Hector, en retard, qui nous trimballe dans sa vielle voiture. Par nous, je veux dire moi, Deepa, et un gros brésilien qui était dans ma chambrée. nous arrivons finalement à la frontière ; le pont traverse la riviè et c'est très sympa. Les gardes frontière argentins nous tamponnent obligement nos passports, et nous font sortir du véhicule pour nous faire marcher sur un espèce de tapis plein de flotte. Bizarre ces argentins. Finalement nous arrivons au parc, et commencons la visite du parc. C'est plus grand que le côté brésilien. C'est au moins aussi bien. J'essaie de ne pas béer trop souvent devant les paysages que l'on voit. On perd rapidement notre ami poilu (le gros brésilien ; était-il besoin de la présicer ?). Et on gagne un Hector, qui se balade aussi dans le parc. Il se met à me parler ne portugais et espagnol. C'est pas gagné. On perd le Hector au premier resto, mais pas avant qu'il nous ai montré le potentiel du parc en terme de gros lézards. Un d'perdu, une de retrouvéeacute; car on rencontre un austrlienne qui se balade dans le parc elle aussi. Ca doit être la fameuse fraternité entre anglophone en pays étranger. Ca tombe bien, les filles parlent entre elles ca me soulage d'un excès de sociabilité qui pourrait rapidement me fatiguer. finalement je me retrouve entre Hector, bien revenu sur la fin, et les filles. Pour le coup, je suis gaté niveau social.br> les chutes argentines
les chutes argentines
les chutes argentines
les chutes
Dans mon forfait, j'ai la ballade en bateau. Pas Deepa. Je me retrouve donc avec l'australienne et 5 vieux allemands (en fait je sais pas ... pourquoi allemands ?... devaient être mal fringués). Fait important à souligné, je n'ai pas de maillot de bain (vu le temps à curitiba ...). J'apprend rapidement qu'il serait intéressant d'en trouver un vite, parceque la ballade a l'air de mouiller pas mal. Ils distribuent des boué et des sacs étanches pour les sacs. Je décide à l'instar de nos amis allemands (en fait devaient être portugais) d'effectuer mon premier strip-tease de la journée et de me mettre en slip. Parceque sinon, en jean, j'allais prendre cher. Je m'explique. Tout d'abord, le bateau nous emmène vers les chutes, afin que nous prenions de belles photos. Puis, t'as intérêt à vite ranger ton appareil dans le sac étanche, parceque le bateau vas faire une balade prè des chutes. très près. sous les chutes en fait. C'est vraiement super sympa..
ca mouille les balades en bateau
De retour sur la terre ferme, trempé jusqu'au os, je retrouve Deepa qui m'a obligement attendu pour aller visiter la sila St Martin. Et on perd l'australienne qui rentre à Buenos air. L'ile est trè moyenne. Ici il convient de préciser que les deux meilleurs sites côté agentin sont fermés : le vue du "devil's throat' (la grosse chute côté brésilien) et l'observatoire des chutes argentines sur l'ile St Martin. Il convient aussi de préciser qu'un des groupe de 4 chutes s'appelle les "3 mousquetaires". Bref. On a fait le bas des chutes le matin, on déjeune vite fait et on entame le haut des chutes. Je commence à sérieusement entamer mes réserves de sociabilité de la journée (voir de la semaine), surtout qu'avec son accent anglais je comprend pas toujours tout ce qu'elle dit. Et là paf. On fait le "jungle trail". Ballade de 6 km dans la forêt jusqu'à une chute d'eau. bon, ca fait quand même une heure allé, et une heure retour. C'est long. Mais bon. On voit pas mal de lézards, et même un toucan. Arrivés à la chute, je n'ai qu'une envie : aller dans l'eau. Et comme deux allemands (cette fois je suis sur, car ils nous l'on dit) ne se sont pas privés, je fait mon deuxième strip de la journé. Deepa ne se baigne pas, soit disant elle a la crève (en fait elle l'a vraiement car elle passe la moitié de son temps à tousser). L'eau est fraiche, et aller sous la chute, c'est trop le fun.
les chutes dans la jungle
Finalement on rentre (une heure de marche quoi). Arrivé à l'hotel, je laisse mes amis de la journéeacute;e et me casse diner avant de prendre mon bus. Dans la ville c'est la grosse folie, les gens s'interpellent, il y a des pétards, des drapeaux, des coups de klaxons joyeux ... fête nationale ? Non. L'équipe de foot locale a gagné son match. C'est tout. Je pars à 21h00 ... arrivéeacute;e 6 heure lundi matin. Aie.

05-12-2005

J'ai quand même dormit dans le bus. J'arrive donc relativement en forme, je décide même de renter à pied à l'hotel. C'est assez sympa. Je prend deux douches, pour compenser du week-end (je me suis baginé deux fois dimanche,; ca compte ?). Je suis à 7h30 au bureau, et je suis pas le premier : Hervé et Javier sont déjà là ! Grosse journéeacute; ... meetings, je pars super tard : 21h. La loose. J'en profite donc pour parler de mes progrès en portugais. "obrigado" = merci. Celui là, facile. Je l'ai maitrisé dès le 2ème jour. "no fao portugese" = je ne parle pas portugais meeerde. C'est une traduction littérale. Aussi, indispensable : "nota fiscale por favor" = un recu svp. Sinon, les brésiliens sont des gros fan du "todo bene ?" avec le pouce levé. Autre chose : dans certains resto, on paie au poids. Tu rempli ton assiete, pis à la caisse ils la pèsent. Aussi, un des resto que j'apprécie : tu choisis tes pates, ta sauce, ce que tu veux en accompagnenent et le mecs prépare les pates devant toi. La classe. Dernière chose : les brésiliens mettent des tonnes de fromages dans leurs plats, et des tonnes de sucre dans leur boissons. C'est bien simple, le chocolat chaud du bureau est imbuvable. Bref. Le soir quand je sors, il pleut à verse. La chierie quoi. arrivé à l'hotel, j'ai l'agréable surprise de dévir un mot qui me dit que ils m'aiment bien, mais ca fait 7 jours que je suis là et il faudrait que je songe à payer. Je me dirige donc vers la réception, et je leur siginfie qu'il y a pas moyen que je débourse un pesos, ma boite paie. exitation notable du côté des gens de l'hotel. Ils me montrent un papier : "c'est votre no de carte bleu" ? Je vérifie ... pas du tout mon numéro. "Oui, c'est celui là, vous pouvez l'utiliser". Et voilà. J'en profite pour filer mes fringues au pressing.
le coin café au bureau
Manu fait sa présentation
sapin de noel dans le lobby d'Esso

06-12-2005

Le midi, Guilherme m'emmène au curitiba Shopping center, j'achète des tongs et des Cd de musique brésilienne. On mange dans la food court ; c'est un espèce de resto qui fait des plats assez compliqués (viandes, accompagnement). C'est marrant car le fille de la caisse essaie de refiler la carte du resto à tous les passants. Ca marche pas des masses.
le Curitiba Shopping center
le Curitiba Shopping center
les CD de musiques acquis
Sinon, j'apprend que la fête d'hiers est quand même due à un évènement bien plus important qu'un simple match de foot : la fin du championnat de foot au Brézil. Et c'est l'équipe de curitiba (les corinthians) qui a terminée en tête ! (Iguacu est dans la région de Parana dont la capitale est Curitiba). Sinon, niveau formation, c'est un peu la loose car je n'ai pas de réseau dans la salle du groupe 2 ; je ne peux donc pas leur montrer le soft qu'ils sont censé connaître. Bah, ca ,e fait gagner du temps, pis ca marchera surement demain. Le soir, je tape le journal de bord du week-end entre 19h30 et 21h. Jean-Pierre et François restent aussi tard ; ils me pressent et du coup j'oublie ma montre au bureau. Passage rapide à l'hotel, puis on va dans un bar où on commande de la boufe mexicaine. Et des caipirinha. Ils ont la forme mes deux compères : 2 caipirinha chacun, et une bi-re ne les arretent pas puisqu'ils enchainent sur un autre bar avec Houda et Cristina. Moi bon, au bout d'un demi verre j'ai déjà des problèmes de coordinations alors je rentre me coucher. Sinon, le truc que j'ai commandé ressemble à deux chaussettes roses fluo fourrées au poulet. C'est pas terrible.
météo dans l'ascenseur de l'hotel. lundi = segundo, le deuxieme jour de la semaine apres dimanche

07-12-2005

Décidement le temps de s'améliore pas ; 15 degrés en moyenne, et un vilain crachin le soir. Ce matin en arrivant : pas de montre sur mon bureau. Par contre, un joli post-it en portuguais. Je me fait obligement traduire le carré de papier ; c'est l'équipe d'entretien qui m'invite à récupérer mon bien au 2ème étage. A midi, Hervé nous emmène dans un churrascaria. Il s'agit d'un restaurant typique brésilien. Il y a un buffet de salade à volonté..
les entrées du churrascaria
Et sur la table, il y a une espèce de sablier en bois vert d'un côté et rouge de l'autre. Si le cpoté vert est en haut, des serveurs viennent toutes les 5 mn proposer de la viande (excellente ; c'est le produit far du resto) et des accompagnements. Quand on a fini on met le côté rouge dessus. D'la balle...
Manu a faim
les cuisines
Niveau meetings, ça va ... j'avance pas très vite, finalement je me demande si je pourrais finir en temps et en heures. Faut dire, ils arrivent généralement avec 10 mn de retard aux réunions, commencent par prendre un café, discutent ... On commence toujours avec 20 mn de retard. Le soir, j'essaie de faire un squash avec Javier (il est invaincu) mais il se défile. François se défile. Heureusement il y a Julien et Marcio qui se dévouent comme la dernière fois ... Et j'ai enfin une victoire sur Julien ! Bon, je l'ai pris à froid. Et alors ? Seul le résultat compte ?... Le soir on va manger avec Houda au Pizza Hutt. Le truc amusant est que (et je l'ai constaté depuis dans d'autres restaurants) a la fin du repas, ils te préparent ton doggy bag. On repart donc avec des pizzas dans des cartons. C'est coool.

08-12-2005

Le temps est toujours pas au rendez vous. On aurait du le prévenir plus à l'avance. Sinon, je galère toujours à essayer de faire exercices pour mes "trainees". Le midi, on part tous ensembles au japonais. C'est le même principe que le grill de la dernière fois : tu choisis ce que tu manges, tu remplis ton assiète de suchis, tu fais peser, et tu paie suivant le poids de ton assiète. Soit un prix ridiculement petit eu égard à ce que tu consomes.
japonais au poids le midi ...
Le resto est dans le centre de Curitiba ; en fait c'est assez sympa ; vieux batiments, rues piétonnes et tutti quanti répondent présents. Le plus fun, c'est que sur une place il y a un marché de noël (feira do natal). Voir des stands de noël entouré de palmiers, c'est assez éloigné dans l'esprit de la fête hivernale pour être amusant.
marché de noel, palmiers inclus
L'après midi se passe sans encombre ... le soir, Luiz nous convie à aller boire avec des amis à lui. Je n'ose refuser ; je l'ai déjà débouté à plusieurs reprises. J'arrive même à convaincre Jean-Pierre de nous accompagner. Petite subtilité : Luiz et leurs amis porteront leur kilt (brésiliens, mais écossais de coeur). Luiz me demande si je veux qu'il m'en fournisse un. Bien sûr que je veux ! Je cherche avant tout à m'intégrer. Bon j'avoue : mon fantasme, c'est de mettre une jupe et de me faire fouetter parceque j'ai été une méchante fille. Bref. Je m'égare. Le soir donc, Luiz se ramène (à la bourre, il faut bien s'y habituer je n'ai pas encore vu un brésilien à l'heure) avec son kilt. Là, surprise : il a en fait 2 kilts de rechange. S'en suis donc une furieuse discussion de qui, entre Kotti et Jean-Pierre, allait prendre le kilt restant. Les deux protagonistes jurant bien entendu leur grand dieu que jamais ils ne mettraient une jupe. Finalement, après moult négociation, Jean-Pierre accepte de mettre le kilt, chose qu'il d'ailleurs va regretter toute la soirée. S'en suit un essayage des plus romantiques dans les toilettes hommes, où je suis contraint d'échanger mon kilt noir et blanc avec celui de Jean-Pierre, rose et blanc. Non pas par soucis d'esthétisme, mais bien par soucis de tour de taille.
Manu en kilt
Arrivés au bar, la table que nous avions réservés n'est plus disponible. Trop de retard il me semble, toujours est-il que nos amis brésiliens sont furieux. D'autant que ce sont des habitués du bar, et qu'ils sont venus voir des amis à eux qui vont jouer de la musique celtique ce soir. Après un court squat au bar, nous nous retrouvons dehors sur une petite table, à déguster de la bière locale (soit disant la 3ème meilleur bière du monde). Il y a même une cuvés spéciale noël, brassée seulement en décembre et janvier (pas dégeu ... assez douce). Bien entendu, nos amis brésiliens commencent à la pinte (moi j'appelle ça un tonneau, mais bon). Sauf un qui a pris une petite bouteille, pour pouvoir élégament l'habiller d'un petit kilt.
la biere de noel, brassé seulement en décembre et janvier
Un petit mot sur les conditions climatiques. Le soir, à Curitiba, il fait frais. Fraichouillet. En un mot comme en dix, on s'les pèle. C'est pas le kilt, non. A ce niveau, ça va pas mal ; c'est de la bonne laine. Et on a la petit sacoche sur le devant, qui sert lorsqu'on s'assoie à empècher les gens de regarder sous la jupe. Il faut placer la bourse sur les bourses. Désolé. Bref, en fait c'est plutôt du haut que j'ai froid ; j'ai voulu rester en chemisette pour faire style, mais pour le coup l'idée n'était pas bonne. comme quoi il faut vraiement souffrir pour être belle. Finalement le groupe arrive et reste un moment à l'extérieur avec nous. On fait des photos, ils nous filent leur instruments pour qu'on s'amuse. Et ils rentrent. A cet instant, nous parvenons à choper une table à l'intérieur et pouvons donc profiter en toute quiétude de la musique. La soirée se termine sans incidents ; en bref : Luiz et son pote ont chantés avec le groupe (peut être le terme "chanter" est-il trop fort ?..), Jean-Pierre et Frankie (qui nous avait rejoint) ont échappé de peu à un concourt de "qui boit le plus vite un mètre de bière", le pote de Luiz légèrement ivre nous a assomé de flash avec son appareil photo et je n'ai rien payé, la note ayant été par erreur raccourcie de moitié.

09-12-2005

Le vendredi ... j'arrête là mon récit de formation au bureau, ce pour plusieurs raisons. D'abord, je m'en rappel plus, pis ensuite, il faut bien avouer que l'intérêt est limité. Je profite quand même de la pause déjeuner pour faire une hpto de la belle église à côté du bureau. Elle est sympa ... ça vaut quand même pas la cathédrale ultra moderne sur le chemin de la gare.
église
On profite aussi de la pause du midi pour aller acheter nos billets de bus pour la ilha do mel ; effectivement, j'ai un programme du week-end bien chargé. Le samedi, je vais sur une île (ilha dol mel) avec Jean-Pierre et Frankie. Le dimanche, je prend le train pour Morrietes avec moi même. Nous allons donc à la station de bus. en chemin, nous allons retirer de l'argent dans un centre commercial, et j'en profite pour capturer cet énième hymne à la nativité, cette fameuse décoration dans l'esprit des fêtes de fin d'année. Bref, je prend en photo les décos de noël.
déco de noël dans un mall
Arrivés à la gare, nous achetons nos billets grâce à l'innarrable Jean-Pierre, qui parle portugais (et qui donc est un ami très couru à Curitiba). Je prend aussi mes billets de train pour le dimanche (allé simple). Puis, nous allons déjeuner au shopping estacio. Convaincu par Frankie, nous rejoignons le mall en taxi, et mettons deux fois plus de temps que si nous y étions allé à pied. Un grand restaurant américain ... et c'est partit pour une après midi très productive ! Notons un déssert peu commun dans les Mc Do français : le top sundae. Un énorme verre avec de la glace, du chocolat fondu, et des petit cigares ... c'est énorme. Le soir, nouveau squash avec Julien. Un beau jeu ... je gagne quelques fois. Le jeu se termine lorsque Julien casse son cordage ; malheureusement c'était notre dernier squash ... Le soir, je dine avec Julien dasn un resto italiens, alors que Frankie et Jean-Pierre finissnet dnas un bar avec Houda et Cristina. Je me couche tôt .. demain matin, on a rendez-vous à 6h50 dans le hall, car notre bus part à 7h30.

10-12-2005

6h50, et Manu est seul dans la hall de l'hotel, la tête dans le cul. A 7h, j'appel Jean-Pierre, que je réveille. S'en suit une conversation métaphysique que je vais essayer de retranscrire fidèlement :
"Hallo .... c'est purquoi ?...."
Jean-Pierre ? C'est Manu, je suis dans le hall, je t'attend
"...... vuuui ?... .."
On va a la ilha dol mel aujourd'hui, tu te rappel ?
"... c'est aujourd'hui ? HO PUTAIN !"
Il faut encore un second coup de fil pour avoir Fankie, et un bon quart d'heure avant que les deux loustiques soient prets. Heureusement, le taxi est un rapide ; on est pile poil pour le bus. Pendant le trajet, nos deux compèrent reposent un peu leurs yeux (cuvent leur alcool d'hiers soir ?). Trajet assez longuet en bus, et nous voilà débarqués au milieu de nulle part, à un croisement de ruelles poussièreuses dans un petit bled aux batiments colorés et avachis. L'arrête de bus est judicieusement marqué par un arbre, qui a eu la bonne idée de pousser à cet emplacement ô combien stratégique. Une courte marche nous amène à un débarcadère, où un bateau minuscule nous amène sur la ilha dol mel ; littéralement "l'île du miel". Nous sommes à deux doigts de rater le bateau à cause d'un léger détour dans la superette du coin. Mais bon, tout va bien. Après une heure dans un bateau bondé, nous allons accoster sur l'île dans une bourgade appellée "Brazillia". L'autre bourgade de l'île se nomme "Rio". A croire qu'ils ont pas d'idée pour leurs villes au Brésil. Sinon, sur le parcourt, deux évènements assez incongru : d'abord, j'ai vu un couple de dauphins. Et enfin, une fille a fait accidentellement tomber un extincteur qui s'est explosé par terre, recouvrant complètement de poudre une partie non négligeable du bateau et de ses occupants.
ilha do mel ... l'ile du miel ; port de Brazillia
Arrivés dans le village, ça ressemble à s'y méprendre à un camp de vacanciers ; large rue ensablée, et des petites barraques dans les bois autours. En fait, ce genre de cahute en bois branlantes s'appelle une ... ha ben marde, j'ai perdu le nom .Mais ça s'termine par un "a". Bref, mes deux compagnons cherchent à louer un chambre pour la nuit, aussi nous nous baladons dans le centre dans ce but, et visitons même une ou deux habitations. Ils concluent finalement un accord dans un coin un peu miteux, dans une chambre où chaque pas peut vous amener bon gré mal gré à l'étage d'en dessous. Nous nous faisons d'ailleurs copieusement insulter par la maitresse de maison car je les ai accompagnés dans la chambre, alors que je comsomme pas ; Je veux dire, alors que je reste pas le soir. Puis nous allons à la plage ; une première au pied du phare, et une seconde. Force est de constater que c'est venteux ; par ailleurs les plages ne manquent pas de surfeurs. Nous nous posons et allons faire une trempette ; l'eau est bonne, et ya pas à dire, ça l'fait de se baigner un 10 décembre. L'eau est bonne, mais y'a trop de vagues.
Manu a la plage, vive le bronzage paysans
Puis, petit repos sur la plage. Deux choses : d'abord, les squellettes d'oursins abondent (je veux en ramener pour Christine, mais y se cassent trop facilement). Ensuite, y'a plein de crabe. Ceux, comme les décrit avec justesse frankie : "qui servent à rien ; y sont même pas bons à manger". La plage est donc parcourue de nombreux petit trous, et de temps en temps un petit crabe jaune sort du trou, crache du sable, puis retourne se planquer. Finalement, nous repartons à travers les cahutes, pour déjeuner copieusement des fruits de mer dans un bar miteux. Le programme de l'après midi est chargé ; tout d'abord, nous montons au phare sur une voie pavée déchirant le paysage, et ressemblant amusament à une mini muraille de Chine. Arrivé au phare, il est vrai que la vue est assez belle. Une plage très venté côté de la côte (d'où qu'on vient). Une plage moins venté côté océan (d'où qu'on s'est baignés). En face, l'île se rétrécie jusqu'à devenir un minuscule pont de sable qui relie les deux parties de l'île.
plage côté côte
plage côté mer
Nous redescendons, et comme il fait pas beau, décidons d'aller au fort Portugais, sur l'autre partie de l'île, soit super loin. En longeant la plage. Il faut quand même avouer que c'est super long. La plage sur l'autre partie de l'île est sympa. Mais déserte. C'est amusant, la partie touchée par le ressac contient plein de bigorneaux qui sortent de leur petite coquille quand il y a de l'eau pour s'enfoncer dans le sable. On arrive enfin au fort ; et là il faut bien constater que ça a rien d'extraordinaire ; quelques canons, trois palmiers. On repart, et il commence légèrement à pleuvoir.
le fort portugais
Une fois de retour à Brazillia, on décide se s'arrêter dans un bar pour souffler. Je pense que l'eau qu'on se prenait sur la tête menaçait de faire descendre l'alcoolémie de mes deux compagnons. Pour rejoindre le bar, il a fallut passer dans une eau stagnante boueuse et polluée. Le bonheur quoi. Arrivé au bar, je demande un coca light, et on me répond (je cite) "y'a rien de light ici monsieur. Si, on a d'l'eau". Finalement, je prend une orangeade suisse. Quelle erreur ; c'est du sucre à l'état liquide. Ensuite on décide de se re-baigner pour vraiement profiter. Quelle riche idée ; après la pluie, non seulement il fait plus frais, mais l'eau est désagréablement plus froide. Il a fallu me forcer pour y rentrer ... Puis, nous rentrons vers l'embarcadère : bientôt l'heure du dernier bateau. Au bout d'un moment, ne voyant aucune activité, je décide de ma manifester vers le fière navire. En fait, ils allaient annuller le voyage vu qu'y avait personne. Pour le coup, je rentre donc tout seul sur le bateau. J'ai la mauvaise idée d'écrire mes cartes postales ; avec le roulis, j'vous dis pas. Arrivé sur le continent, j'attend quelques temps dans la poussière au pied de l'arbre, et le bus fini par arriver.

11-12-2005

Levé à l'aube pour choper le train ... je me rend compte que je me suis planté sur les horaires. Je me suis couché hiers persuadé que le train partait à 8h30. que nenni, il part bien à 8h15. Heureusement que j'étais un peu en avance ! Sinon, ce train est une des principales attractions touristiques de Curitiba. Il est quelque peu ironique que la meilleur attraction t'éloigne de la ville. Il faut avoir vu Curitiba pour vraiement savourer l'ironie de la chose. Bref, ce chemin de fer historique part de Curitiba à travers la montagne, suit des à pic vertigineux et offre une vue extraordinaire avant d'arriver à Morietes d'abord, pis sur la côte. De l'avis des guides, la meilleur vue est à gauche, et donc à gauche je me place. C'est très sympathique ; ce train regorge de locaux, et un groupe de personnes agées nous gratifie d'un chant tout ce qu'il y a de plus pittoresque au départ du train. Nous avons un guide qui explique les différents paysages. Normalement, pour ce train (le moins chère), le guide parle seulement portugais. Heureusement, la guide (puisqu'en l'occurence il s'agit d'une vielle dame) parle français avec grand plaisir, et j'ai droit à ma traduction particulière. Il y a aussi un allemand, aussi la guide propose-t-elle de faire la traduction en anglais ... c'est seulement au vue du faible d'intérêt de notre ami d'outre Rhin qu'elle passe au français. En parlant de notre ami allemand ... au départ, au vu des groupes, une légère ré-organisation des places s'opère ; je passe d'une place de deux sièges à une place de 4 (en gardant mon côté gauche, fô pas déconner). Et me retrouve incidemment avec notre ami allemand dont j'ai déjà abondemment parlé, et qui travaille pour Siemens, un de ses collègues brésiliens et la femme de se dernier. Qui par ailleur s'empresse de jouer au guide, ce qui constitue un doublon fort peu agréable (d'autant qu'elle se moque abondemment du vrai guide, au demeurant fort sympathique). Le trajet reste fort agréable, au mileu de la forêt et tout. Seule déception (tout de même de taille), nous n'avons rien vu des vues extraordinaires promises. Pas d'à pic, que dalle. Tout ça à cause de la pluie et du brouillard ...
le train vers Morietes
Arrivés à Morietes, j'ai néanmoins sympathisé avec mes voisins, et lorsqu'ils s'inquiètent de mon retour et découvrent que je n'ai rien prévu, ils s'empressent de m'inviter tout d'abord à leur table, puis dans le mini-van que Siemens leur a loué pour le retour. Nous montons donc dans ledit van et nous dirigeons vers le centre de Morietes. Le temps, après nous avoir pourri notre voyage, est désormais fort beau. Le centre de Morietes est super sympa ... ça fait petit village ; il y a une petite place pavée, avec un marché. Les restaurants bordent la rivière de façon fort agréable.
Morietes
Nous entrons dans l'un deux, et dégustons la spécialité locale : le barreado. Il s'agit de viande, qui a cuit pendant 24 heures dans un plat en céramique (style tajine). La viande donc, cuite à avoir presque fondue, est mélangée avec de la farine. En fait ce n'est pas de la vraie farine, bien entendu, mais un féculent complètement typique, et qui ressemble à s'y méprendre à de la farine. Bref, le serveur nous montre comment déguster ce plat en malaxant vigoureusement la farine et la viande dans une assiète. Puis, il retourne l'assiète au dessus de la tête d'un des convive pour montrer que si le mélange est bien réussis, le résultat colle à l'assiète. Coup de bol, le serveur ne manque pas son mélange et aucun d'entre nous ne se retrouve avec une nouvelle coiffure. ensuite, il convient de rajouter du jus / de la viande afin de rendre le tout moins étouffe chrétien, et de déguster avec des morceaux de bananne (afin d'adoucir). C'est excellent.
barreado : viande + banane ... miam
Ensuite, nous re-prenons le van, et allons à l'église de Morietes, qui est assez belle. On bouge ensuite vers un autre village, sur la côte, afin de voir la mer. C'est vraiement sympa, même si le temps commence à se gater un peu. Nous rentrons par la route touristique, magnifique, qui serpente dans la montagne. Elle est abondemment pavée (ce qui est visuellement sympathique, mais assez peu pratique eu égard aux suspensions du van), et elle est bordée de fleurs de toutes sortes ; c'est casiment mieux que l'allé en train. Seul point noir : alors que nous entamons notre descente, nous remarquons une fumée grisâtre qui semble 1) ne pas appartenir au brouillard environnant et 2) se dégager de notre véhicule. Nous nous arretons donc sur le bas côté, sous la pluie, et dans une descente ce qui est vraiement très sécurisant. Le chauffeur constate que la fumée sort bien du moteur, et aussi qu'il est parfaitement incompétent à réparer la panne. Bon gré mal gré, nous repartons avec notre véhicule défecteux avec un fort sentiment de panique. Nous nous arrêtons à la première station service que nous trouvons, et là le van refuse définitivement de repartir. Nous attendons donc 30 mn un nouveau véhicule. C'est ça aussi l'aventure. Le temps d'arriver à Curitiba, nous nous sommes mis d'accord pour faire une courte visite de Curitiba avant de diner tous ensembles. Après un court passage à l'hotel de notre ami allemand (qui est d'ailleurs bien meilleur que le mien ; à défaut d'être meilleur il est plus onéreux) et nous partons en voiture. Premier arrêt : le mémorial Ukrainien.
memorial ukrainien a Curitiba
C'est une jolie barraque en bois construite comme musée pour les immigrants ukrainiens. C'est fermé, mais sympathique (pis c'est sur les cartes postales de Curitiba, alors). Puis, nous allons dans un de ces parcs qui font la fierté de Curitiba (les jardins botaniques sont sur toutes les cartes, et en première page du site officiel de la ville). Et là, c'est vraiement cool. Non pas par l'originalité du parc ; de la pelouse, 3 arbres, et 2 plans d'eau : pas de quoi tuer un canard. Non, ce qui est vraiement sympathique, c'est les colonies de pacas qui vivent en liberté dans le parc. Le paca s'apparente à un gros castor. Il est poilu, arbore l'air légèrement stupide inhérent à tous les ruminants, et possède une dentition impressionnante. Pis, le paca nage, et il nage fort bien. Le paca adulte a tout de même une taille imposante ; la taille d'un poney dirais-je, sans aucune intention d'insulter aucune des deux races. Bref, ils sont exotiques, ils sont tout mimi, et surtout ils ont l'air bien con. Ils sont aussi assez timides ... lorsqu'on s'approche trop , le paca, tout en évitant fixement de nous regarder, commence à émettre un aboiement rauque, signe évident de contrariété. Si l'on pourquit notre approche, il émettra plus d'aboiements, et finira par fuir sur une île. La méthode de fuite est assez intéressante pour être décrite ici : le paca se laisse lourdement tomber dans l'eau (mais littéralement comme une merde), et nage avec ses petite papates, seule la tête dépassant de l'eau.
les pacas
Ensuite, à ma demande, nous allons dans une centre commercial ; il faut que je trouve des trucs à ramener ! Vers le centre commercial, il y a une espèce de tour panoramique (il s'agit de logements). Soit disant chaque étage peut tourner indépendament des autres. sinon, je ne trouve rien dans le centre commercial (les décos de noël sont terribles). Si, y'a une fnac. Pour finir, nous dinons dans une restaurant italien fort sympathique, histoire de bien finir la journée.

12-12-2005

Le lendemain, je change de bureau. En fait, pour être très précis, je passe de l'open space à une petite salle de réunion. J'ai donc désormais mon propre bureau, et c'est assez bien pour que je ne rale pas de devoir tout ré-installer mes applications sur une nouvelle machine.
nouveau bureau de Manu
Valério m'a ramené (comme promis) de la cachaça et des friandises de sa région. Ce sont des produits typiquement brésiliens ; la cachaça est une sorte de rhum local ; jeune, il est blanc et est utilisé dans les coktails (la caipirinha !). Vieilli en fût, il est jaune et se déguste seul. Les friandises sont des caramels mou enveloppés dans des papillotes de papier (ce qui leur donne l'air de gousses d'ail). A noter qu'il est formellement interdit d'amener de l'alcool à Exxon, et que je me fait vertement tancer par Hervé.
Valerio m'a rapporté de la cachaça et des sucreries
Le soir, Hervé m'invite chez lui histoire de m'apprendre à faire des caipirinha. Hervé habite une belle barraque pas très loin du bureau, dans un quartier résidentiel. La maison fait deux étages, a un petit jardin, et possède des pièces immenses ; en fait les meubles paraissent tout perdus dans l'espace. Est-ce dans un but pédagogique, ou bien suite à mes réflexions moqueuses ? Toujours est-il Hervé me force à faire moi même mon cocktail, et on dira ce qu'on voudra, je m'en sort pas si mal. La recette du succès : du sucre en poudre, des citrons verts, des glaçons et de l'alcool. Mettre le sucre dans le verre. Laver et couper le citron vert, en faisant bien gaffe d'enlever la peau blanche au centre (c'est la partie importante de la recette). Ecraser gaiement le citron dans le verre à l'aide d'un pillon, d'un manche de couteau ou de n'importe quel objet contendant à portée. Ajouter l'alcool. Pour la caipirinha, c'est de la cachaça ; on peut aussi utiliser de la vodka ou du rhum blanc ; ça porte alors un nom différent mais ça a le même goût. Ajouter les glaçons. Bien remuer, sinon le sucre il reste en bas. C'est prêt. Pour les quantités, faire au pif.
Manu fabrique sa premiere caipirinha
Puis, nous sortons nous balader dans Curitiba by night. Le but de l'opération : faire quelques photos des magnifiques décorations de noël qui sont dispersées un peu partout en ville. Pas mal de lotissement / immeubles ont des décorations assez recherchées. Je me balade avec mon petit numérique, alors qu'Hervé a tout le matos, mais se fait bien chier à se trimballer son pied. Au niveau des top décorations : le Curitiba Shopping center, le chateau (qui a abrité la fête annuelle d'Exxon), la tour télé.
chateau de nuit a Curitiba

13-12-2005

Pas gran' chose à dire sur cette journée, si ce n'est que le soir nous allons tous à une soirée chez Guilherme. Il habite avec sa femme dans un petit apparte fort sympathique, pas très loin du bureau. Il a notament un étage avec balcon et barbuc. Jean-Pierre s'occupe de faire les caipirihna ...
Soirée chez Guilherme : Jean-Pierre prépare les caipirinha
... pendant que Guilherme est en cuisine et nous mitonne des plats typiquement brésiliens.
soirée chez Guilhmerme : everything is under control !
Le soirée se passe fort bien. De toute façon, moi, au bout d'une caipi je commence à sentir une certaine lourdeur, et par une de ces incroyables inconsistances de la vie, une certaine mouvance de mon environement (disons un tangage certain). En plus, les brésiliens nous font gouter plusieurs caipi, arguant que suivant la qualité de l'alcool (cachaça blanche, ou autre truc moinc hère mais qui ressemble vachement), la boisson n'est pas la même. Moi, ce que je retient, c'est que suivant le ratio alcool / sucre / citron, le cocktail est plus ou moins traitre. Ensuite, ils nous font "déguster" de la cachaça jaune. Soit disant ça se boit comme du bon vin. Ben faut quand même pas penser à le garder très longtemps en bouche, ça fait quand même plus de 30° on risque de perdre sa langue. On finit par faire un Uno version brésilien (y'a des cartes +1), malheureusement sans la règle de rapidité, ce qui limite grandement le jeu. a noter aussi que le jeu porte un nom différent en portugais.
Femme et chien (Leblon) de Guilherme Sinon, Guilherme possède un superbe caniche français très affectueux nommé 'Leblon'. C'est en fait le nom d'un quartier de Rio (au même titre que Ipanema et Coppacabana), celui dont Guilherme est originaire. Et le nom du quartier vient en fait du mec qui possédait le quartier avant (plantation je suppose), et qui était un français du nom de Leblon. Pourquoi sans "d" à la fin ?... ma question reste malheureusement sans réponse. Sans doute parceque les portugais auraient prononcé "leblonde" ?... Ha ... ces mystères de l'histoire.

14-12-2005

Ce soir (et voui, j'ai définitivement renoncé à conter les journées) nous allons au bowling ; tout frai payé par Exxon. Même la bouffe est payée. Le bowling est situé dans le Curitiba Shopping center, et je me retrouve sur une piste avec Julien, Luiz et un autre brésilien. Si la première partie se passe moyenement (dernier ex-aequo), bon, la deuxième se passe déjà mieux (dernier ex-aequo). Pis après les pizza, la dernière partie c'est carréement le sacre : je fini premier haut la main, avec 170 points (mon record absolu).
soirée bowling
Ensuite, Julien rentre. Il est 10h ... je décide de faire les magasins afin de ramener quelques souvenirs, voir des cadeaux de noël. Je galère pour trouver des tee-shirt jaunes avec Brésil marqué dessus (je demande à la moitié des magasins de sortir tout leur stock), mais j'abandonne de guerre lasse.

15-12-2005

Je profite ce cette journée pour prendre en photo une pompe à essence. en fait il y a une station essence en bas du bureau (mais c'est pas une Esso !). Le truc, c'est qu'à la pompe, tu peux soit demander de l'essence, soit demander de l'alcool. En effet leur bagnoles roulent à l'alcool. Voilà voilà, c'est le côté un peu fun.
Sont fou ces brésiliens : y mettent de l'alcool dans leur voiture
Sinon, petite photo de la superette qui est en bas du bureau, et que j'ai visité une ou deux fois afin d'acheter quelques objets complètement indispensables, comme des sucreries.
mon supermarché

16-12-2005

Dernier jour ... j'en profite pour faire des photos du mobilier. Tout d'abord cette superbe porte qui orne l'entrée du skill center. Elle a tout de même été légèrement mal pensée, et la lecture du badge donnera de façon aléatoire lieu à l'ouverture, ou à un deuxième essai. Aujourd'hui, c'est la loooose. Mon badge est sensé finir aujourd'hui, mais de fait, il ne me donne plus accès au batiment (les gens de l'entrée me donnent un badge temporaire) ni au skill center. Comme j'arrive un peu tôt je désespère de trouver quelqu'un pour m'ouvrir ... coup de chance, Hervé passe au bout de quelques minutes !
entrée du Skill Center ... un cauchemard quotidien
Dès qu'on entre dans le Skill center, on arrive face à ce superbe logo, qui laisse peu de mystère sur la société pour laquelle on travaille.
Exxon ... dernier jour !
Finalement petite journée car mon vol étant annulé, Altran me booke une place dans le vol précédant ; je pars donc à midi du bureau, direction l'aéroport ! Arrivé à l'aéroport, le taxi me taxe de 50 réals sous prétexte qu'il faut lui payer le retour en ville. Je paie en sourcilliant ; de toute façon ça passera en notes de frais. Le voyage en avion est ... mouvementé. Le pilote a du avoir son brevet dans une pochette surprise ; il arrive pas à voler droit. Une heure de trajet, je sors malade à en vomir. Mais je suis à Rio de Janeiro !!! Une fois à l'aéroport, je cherche des taxi ... et je tombe sur les plus chères. Mais aussi les plus sûrs, et vu tout ce que j'ai lu sur les trajets aéroport - centre ville, j'aime autant. Les taxi blanc donc, classos, sièges en cuir, clime. Chauffeur a peine bavard (juste pour montrer le Corcovado). La route entre l'aéroport et le centre longe des taudis et bidonvilles infâmes. Pas de toits, pas de fenêtres ; on se demande comment les gens vivent là. Finalement j'arrive à mon "hotel". Petite contrariété, le taxi ne me délivre pas de reçu ... 60 réals, ça fait quand même mal. L'hotel consiste en une petite barraque à 3 blocks de la plage d'Ipanema (la plage chicos de Rio). La tenancière est très sympathique, et parle uniquement portugais. Je m'installe tranquilement, pis comme il est que 17h, je décide d'aller faire un tour sur la palge d'Ipanema.
la plage d'Ipanema à Rio sans gens
Voilà donc la plage qui est à 3 mn de ma chambre, et que j'ai fréquenté tous les jours de vendredi à dimanche.
la plage d'Ipanema à Rio avec gens
A propos de plage me vient une histoire cocasse, et complètement pas personnalisante. C'est Frankie et sa copine qui veulent acheter un maillot de bain (femme) à Rio. La vendeuse propose plusieurs modèles, grande taille, string, string plus petit (très pratique, c'est celui que je met pour bosser ou faire du sport). Pis sinon, y'a la taille carioca. Hum. Pour une meilleur compréhension de l'histoire il faut savoir que le carioca est l'habitant de Rio (et non pas la danse immortalisée par les Nuls). Bref ; une fois sur la plage, je peux en tout état de cause douter de la véracité de l'histoire. Je me repose tranquilement, fait tremper mes petons, et je rentre. Je me couche à 19h, lessivé, toujours malade à cause de l'avion, en ayant mangé la moitié du sandwitch récupéré à bord (dégueulasse), et en maugréant sur les taxis brésiliens.

17-12-2005

Levé à l'aube (fatalement), je vais tout d'abord faire une photo de la plage d'Ipanema (allez pas croire qu'hiers je me suis trimballé sur la plage avec mon appareil ; j'avais mon short de bain, mon bouquin et ma serviette, point). Puis, je vais choper un bus pour aller au pain de sucre ; et comme je suis court niveau cash (et qu'il faut que je paie l'hotel), j'essaie sans grand succès de retirer de l'argent dans 4 ou 5 banques. Le bus est assez fun ; c'est comme à Iguaçu, y'a un mec avec un tourniquet à l'intérieur. Je m'arrête dans le bon quartier (mais au bon arrêt ?), et je marchouille vers le pain de sucre. C'est assez marrant, car c'est une montagne en plein centre ville, et y'a des mecs qui l'escaladent. Devant le téléphérique, y'a une floppée de taxi qui attendent le touriste. J'ai bien lu le guide du routard, et je compte faire le pain de sucre by the book : il faut acheter sa place de téléphérique en bas, mais ils conseillent de monter la première montagne à patte. Devant le téléphérique, un taxi se propose de m'emmener au Corcovado, parcequ'aujourd'hui c'est mieux d'aller là bas. Le drôle, je me suis pas tapé 40 mn de bus pour re-traverser de suite la ville dans l'autre sens. Le pain de sucre consiste donc en deux montagnes ; le nom vient bien entendu de la forme de l'amas rocheux, qui n'est pas sans rappeler un pain de sucre. Un premier téléphérique emmène en haut du premier mont, et un second permet de passer d'un sommet à l'autre. Il y a une plage au pied du premier mont, et un chemin longe la côte avant de monter au sommet.
le pain de sucre
Le chemin est de prime abord fort sympathique ; bordé d'arbre et de fleurs, avec des bancs pour se reposer à intervalles régulier, le chemin est en dur. Par contre il se termine par un méchant cul de sac. Aux 3/4 du chemin, il y a un passage qui s'ouvre dans la forêt ; un chemin boueux suit une rivière qui coule le long du mont et permet une montée difficile en pleine forêt. Quelle bonne idée j'ai eue de mettre mes tong. La montée est sympathique, mais bien crevant ; j'arrive en haut sur les genoux. Ensuite, petit téléphérique, et nous voilà sur le deuxième sommet ; celui qui possède les vues panoramiques.
vue du haut du pain de sucre
Les vues de Rio sont assez chouettes ; on peut voir les plages de Coppacabana, la baie, et le Corcovado en face. Cela dit, j'allais pas rester éternellement en haut ; je redescend donc en bas par téléphérique. La suite de mon plan consiste à aller faire un tour en centre ville. Pour cela, au lieu de prendre un bus aux arrêts aléatoire, je me propose de joindre à pied la plus proche station de métro. Je commence donc à marcher dans les rues de Rio, qu'à moitié rassuré. Je me perd presque pas, et fini par trouver ledit métro ; cela dit, j'ai pu remarquer que même en plein centre, y'avait des gros lézards qui s'balladaient. Le métro est assez moderne, et m'emmène directe au centre. Là, j'en profite pour me restaurer dans une grande enseigne américaine. Dans le centre, y'a plein de grands batiments en pierre de taille, avec colonnes et tout l'tintouin. C'est vraiement sympa. Il y a aussi la fameuse cathédrale métropolitaine, pour laquelle je fait un léger détour.
la cathédrale métropolitaine
La cathédrale métropolitaine ressemble à un énorme hangar aux portes coulissantes, entièrement vide (mouais, bon, y'a des bancs, et un autel riquiqui). Cela dit ... elle possède assez de point commun avec d'autres cathédrales de style plus classique (le gigantisme de l'édifice, la lumière - vraiement superbe - et l'acoustique) pour rester sympathique. Ok, je sais, je suis le seul au monde à trouver cette église jolie ; j'y peux rien, c'est maladif. J'aime les églises. Je poursuit ensuite ma balade dans des petites rues où grouille des marchés, et où l'on peut voir des guirlandes décorer les rues, et des batiments très colorés.
le centre de Rio
Je suis en fait la balade du centre ville décrite dans le guide du routard. Je fait donc un petit détour pour aller dans un grand parc ; c'est assez fun, on peut y trouver en parfaite liberté des paons, des chats (qui font la sieste au soleil), et des espèces de grosses souris.
y'a encore des gros rats dans les parcs, mais 'sont pa les mêmes qu'à Curitiba
Je fini ma balade par le port ; malheureusement, pas moyen d'accèder au quai. Y'avait bien un endroit ... mais ça avait l'air bien craignos, et j'ai pas osé y aller. C'est dommage, y'avait une petite île avec un joli chateau juste en face. Je rentre en bus, et comme j'ai un peu de mal, je m'arrête à Leblon. Je rejoint la plage en longeant le canal qui sépare Leblon d'Ipanema. Je rentre en marchant sur la plage ; et j'en profite pour tester la noix de coco (recommandée par Guilherme). Sur la plage, ils te vendent la noix de coco, ils te cassent le dessus et te filent une paille. A la base, c'est très bon, mais dans l'état de désication dans lequel je me trouvais, c'était de l'hydromel. Je rentre vite fait à l'hotel, pose mon sac, chope ma serviette et mon bouquin et paf. C'est partit pour 2 heures de plage. Il fait encore 35 degrés, et le soleil tape. Ce coup ci, je tente la baignade. L'eau est bonne (y'a quand même des vagues), mais y'a des espèces de trucs gluants (algues ?) qui flottent partout dans l'eau. Cela dit, la baignade rafraichit agréablement le plagiste. Le soir, je re-tente de retirer de l'argent, et comme ça marche toujours pas, je commence à me poser de grosses questions exitentielles. Je mange un bon sandwtich arabe, et je vais me pioncer. Mon hôte me propose assez gentiment un plan pour demain (Corcovado). La discussion est épique, vu qu'elle parle que portugais. Mais bon, elle est super gentille. Malheureusement, le plan échoue car y'a plus de place ; c'est pas grave, je prendrais l'bus.

18-12-2005

Aléluia. Je suis de nouveau en fond. Dieu bénisse HSBSC. C'est en effet la seule banque qui accepte ma carte de crédit. Bref, tout comme hiers, je me retrouve çà l'aube dans un bus, partit pour voir le Christo Redemptor au sommet du Corcovado. Le chauffeur de bus est assez sympathique pour m'indiquer où je descend. Là, je suis alpagué par un type qui se propose de m'emmener en taxi au sommet, avec un arrêt à l'observatoir St Catherine (ou autre). Pour le même prix que le train. Mais bon, comme je sens le plan à 2 balles, je décline et vais choper le petit train qui monte à flanc de montagne. Le voyage est assez cool, et arrivé en haut la vue est vraiement superbe.
baie de Rio depuis le Corcovado
C'est bien entendu bondé de touristes, mais la vue de Rio est vraiement magnifique ; bien meilleure que depuis le pain de sucre, et ce malgré les conditions atmosphériques (il fait grisâtre). On peut voir la baie de Rio, avec au milieu de l'eau un énorme sapin de noël. On voit aussi bien le pain de sucre en face du Christo.
pain de sucre depuis le Corcovado
Le Christo lui même est comme je l'imaginais La petite histoire veut qu'il attend que les carioca se mettent à travailler pour applaudir. J'essaie désespérement de me faire prendre en photo avec le Christo par un toursite sans aucun succès ; pardonnez donc cet affreux self picturing.
Manu et le Cristo Redemptor
De retour en bas, je vais vite fait voir une vieille maison coloniale pas très loin, puis je chope le bus pour revenir en ville. Je m'arrête à Coppacabana, et décide de renter à pied en longeant la plage. C'est assez sympa, car la route qui longe la plage est fermée aux voitures. En plus y'a pleins de chateaux de sable. Mais bon ... la plage d'Ipanema reste meilleure !
Manu à Coppacabana
Je mange un morceaux dans un fast food brésilien (sur les conseils de Guilherme) et m'apprête à quitter ma chambre. Mon vol est à 19h. Pas de problème ! me dit mon hôte. Profite, va à la plage ; tu pars quand tu veux. Je me retrouve donc une fois de plus sur la plage d'Ipanema. Aujourd'hui il fait que 31 degrés ... Mais c'est quand même sympathique. A 16h, je passe directe de la plage au taxi qui me conduit à l'aéroport (taxi obligement appellé par mon hôte, décidement délicieuse ; elle m'a même fait payer moins chère que convenu). Sur le route de l'aéroport, il se met à pleuvoir. C'est le pays qui pleure de me voir partir sans doute ; moi je pleurerais bien assez quand je serais rentré à Paris, sans plage, sans palmiers et avec 30° de moins. En tout, je serais allé à Iguaçu pour les plus belles chutes du monde, et je serais allé à Rio, sans oublier de monter là-haut. Que du bonheur.