Photos


Mai 2006 : un Farang à Bangkok

départ de Paris : 1er mai à 23h00

mardi 02 mai
Arrivé à Bangkok : 2er mai à 15h30. 11 heures et demi d'avion, ça fait quand même mal. Surtout quand ton voisin côté fenêtre affectionne la station debout et te réveille tous les quart d'heure.
vue de la chambre d'hotel
la chambre
Arrivé à l'hotel, je me rend compte que je n'ai pas de ceinture pour demain. Pas de soucis ! Je fonce au night market sur Silom (ou Patpong), où je négocie sec une ceinture :
-"this belt sir ? 650 bath"
-"???? is it real leather ?"
-"sure !"
Bon, chaipas si c'est du vrai cuir, mais je l'ai payée que 300 bath (soit 6 euros). Avant j'avais voulu voir les prix dans un centre commerciale, malheureusement celui que j'avais choisit ne contenait que des magasins de golfe (sur 4 étages ... véridique).
Je rentre à l'hotel et me repose de ma dure journée en matant des séries québecquoises sur TV5 (avec les sous titres français, faut quand même pas déconner).
Le soir, je dine avec Claude dans un grand restaurant américain, puis nous allons boire un coup dans un bar vers Patpong. Là Claude me dit : "va aux toilettes". Un peu effrayé, je m'exécute (la dernière fois qu'il m'a conseillé de la sorte - je vous rassure, ça n'arrive pas très souvent - c'était à St Petersburg, et le mur des toilette se tranformait en vitre transparente pendant l'action). Quand j'arrive vers le lieux sus mentionné, un mec commence à me suivre. Ca ne me rassure pas du tout, aussi je décide de m'enfermer dans une toilette spacieuse, qui comprend par ailleurs une petite douchette pour se nettoyer après l'action (je parle grosse comission bien sur). Lorsque je sors, à mon grand damn, le type est toujours là. Il m'invite à me laver les mains. Comme cela me parait plein de bon sens, je m'exécute. La il se met derrière moi, et paf. Il me masse les épaules. Puis me fait craquer la nuque des deux côté, et enchaine par des coups violament assénés sur chacune de mes vertèbres. Ne pouvant supporter plus longtemps un tel traitement, je m'eclipse. Merci Claude.

mercredi 03 mai
Réveil par un violent coup de téléphone à 10h. C'est Claude. Il veut savoir ce que je fait. Ben je dors quoi. J'ai bien mis mon réveil, mais je l'ai pas entendu. Bien bien ... arrivé au bureau : 10h30. Bon début de semaine. Le soir, ciné : c'est la sortie mondiale de Mission Impossible 3. Au cinéma, il passe dans 7 salles.
soirée ciné : mission impossible 3

jeudi 04 mai
Pas grand chose à signaler ... premier restaurant Thailandais ce midi ; un peu onéreux, mais pas mauvais. Je dois avouer avoir un léger penchant pour le "watermelon frost", jus de pastèque glacé. En entrée, il y a des trucs à envelopper dans des feuilles. C'est coool.
resto Thai le midi avec Claude et Sansook

vendredi 05 mai - jour férié = départ pour Chiang Mai, dans le Nord de la Thailande
Second réveil difficile de la semaine. 10h. Sonnerie retentissante à la porte. Je me dirige péniblement vers la source (sonore) de mon état comateux. C'est la femme de chambre, qui se propose de faire la mienne. J'hésite entre l'insulte et le coup de tête. Je me décide finalement à lui laisser faire la chambre. Il faut savoir être magnanime.
Je retrouve ensuite Claude et l'accompagne envoyer les 300 invitations de marriage (d'un de ses potes) par Fedex. Puis c'est partit : direction l'aéroport. Sur place, un agent peu scrupuleux nous vend des billets allé - retour avec hotel à prix d'or sur une low cost. Voilà comment nous nous retrouvons à Chiang Mai, dans le Nord du pay. Petite ville vers la frontière Birmane, où la guerre fait rage entre Birmans, séparatistes Birmans, armée régulière Thailandaise et narcotrafficants, il fait bon faire des treks en montagne. La ville est donc pleine d'agences de voyage organisant des treks et de bars ; ça ressemble méchament à un village touristique (d'ailleurs ça me fait drolement penser à Dahab).
Le centre ville est amusement entouré de douves qui forment un carré parfait.
les douves qui entourent la ville
Nous profitons du reste de lumière pour visiter quelques wat (=temple) ; c'est pire que Venise, il y en a à tous les coins de rue. Puis quand il fait noir nous allons nous promener dans le night bazaar.
le night bazaar

samedi 06 mai - trek à Chiang Mai
Chaing Mai, c'est la ville du Trek. En général, ça dure 2-3 jours dans la montagne. Mais comme on a pas le temps, on va le faire sur une journée, pis on va pas marcher : on va tout faire en camionnette. C'est plus fun. Levé à l'aube, nous nous retrouvons en compagnie d'une americano-japonaise, d'un autralo-thailandais et de son ami (ou plus ?) autralien et de 3 allemands dans une camionnette miteuse, partit pour l'aventure. Premier arrêt : aprè une courte marche dans la jungle, nous arrivons dans le village d'une ethnie minoritaire montagnarde mogolo-tibétaine. La classe.
première étape : visiter une ethnie montagnarde. Pour cela, il faut marcher
il y a des ponts de lianes à traverser !
gagné! voici le village de la première ethnie montagnarde
Il apparait rapidement que nous allons faire le circuit en compagnie de deux camionettes, remplies à ras bord de québecquois. On est plus chez nous.
Ensuite, nous allons faire une petite randonnée champêtre à dos d'éléphant. Deux par éléphants. La ballade est assez longue, plus parceque les pauvres bêtes passent leur temps à bouffer ce qu'elles trouvent que parceque le chemin est long.
étape 2 : ballade à dos d'éléphant
La prochaine ethnie vit au milieu des champs de riz, dans des maisons de bois sur pilotis qui surplombe des porcs noirs et poilus et des coqs élancés. Ils font leurs propres fringues eux-mêmes.
étape 3 : deuxième ethnie montagnarde
confection de tissu
Avant dernière étape : nous allons voir une belle cascade. Je dois avouer qu'après Niagara et Iguacu, c'est assez minable. On peut se baigner. D'ailleurs finalement on a pas le choix car il commence à flotter comme vache qui pisse.
étape 4 : aller voir une cascade
Dernière épreuve : Bamboo Rafting ! Il s'agit des 6 à 7 tiges de bambous négligement attachée avec un fil en plastique usé. Le jeu consiste à descendre la rivière (qui fait entre 2cm de profondeur jusqu'à parfois oula ... casiment 50cm je dirais).\ Ce malgré les rapides (escusez le jeu de mot un peu facile) pas très rapides. Où est le fun, me direz vous ? Hé bien tout d'abord, les planchettes voguent avec un total mépris des autres planchettes (et Dieu sait que la pauvre rivière est encombrée) à tel point que j'ai vu plusieurs fois notre embarcation de fortune à deux doights de la désintégration totale. Ensuite, les personnes sur les autres embarcations, ainsi que les gens sur les berges (il y a des aires de pic-nic super sympa en bord de rivière) passent leur temps à arroser les gens qui passent, ce qui fait que nous nous retrouvons vite trempés jusqu'aux os.
Une fois rentré à Chiang Mai, Claude propose que nous louions des motos pour nous ballader un peu. Enfin des motos ... c'est vit dit. disons des scooters. Sitôt dit, sitôt fait (300 bath la journée, ça va pas tuer notre budget). Vu que je n'ai jamais fait de moto, je le sens pas génial. J'arrive qund même à suivre dans quelques wat hors de la ville.
nous louons des scooters

dimanche 07 mai - ballade vers Chiang Mai en scooter, retour à Bangkok
Départ à l'aube pour la montagne qui surplombe Chiang Mai. Deux objectifs avoués : le wat proche du sommet et la palais d'hiver du roi juste au dessus.
Il est une chose intéressante à noter concernant les thailandais. Contrairement à nous autres, ils conduisent à gauche. C'est assez bizarre au début. Seconde chose : Ils conduisent comme des pieds. En montée, dans les virages, à 40 km/h, ils coupents systématiquement sur la voie de gauche quand ils tournent. Donc sur moi. Mais pas à moitié, hein, sur toute la voie. J'en ai même vu un qui avait besoin de trois voies pour tourner (heureusement qu'il y avait pas de voiture en face !). Le temple est assez sympa ... il y a un grand escalier pour monter en haut. Seul défaut : il est blindé de français. Il y a un groupe qui joue de la musique traditionnelle avec un banjo électrique et un quotai qui danse (pas mal d'ailleurs). Pour info : quotai = homme habillé en femme. Attention, ne pas faire de raccourcis faciles. Un quotai n'est pas un homosexuel. Bref.
le wat sur la montagne qui surplombe Chiang Mai
superbe self-picture
le wat
le chedi doré du wat
Puis nous reprenons la moto pour aller au palais d'hivers. Il y a des petites voitures de golfe pour faire la visite, mais nous y allons à pied. Le palais consiste en un grand parc fleurit (surtout des roses) avec des pavillions disséminés ç et là. Tout en haut il y a un grand révoir d'eau.
le palais d'hiver du roi, au dessus du wat
le palais d'hiver du roi
le palais d'hiver du roi
Une fois la visite terminée (un certain nombre de pavillions sont fermés à la visite), nous redescendons vers le nord de Chaing Mai. Il y a un temple côté 3 étoiles sur le guide du routard. Il est effectivement assez sympathique.
membre honoraire des Village People
un wat au nord de Chiang Mai
Dans le même coin, il y a le musée national de Chiang Mai ; bien sympathique, mais on doit vraiement le torcher car notre vol est dans une heure.
musée national de Chiang Mai
Retour sur Bangkok ... Je fait une lessive chez Claude, mais mon tee-shirt rouge est responsable de la rosisation de toutes mes chausettes, et d'une de mes chemises. Ca m'apprendra à porter du rouge.

du lundi 08 mai au jeudi 11 mai
Plat préféré de la semaine : le poisson. Boisson favorite : watermeon shake / freeze. Il s'agit de jus de pastèque mixé avec des glaçons. Excellent. Le jeudi je me décide à aller acheter des billets de bus pour Phuket entre midi et deux. Il me faut plus d'une heure pour atteindre la station de bus depuis le taf ... surtout à cause des embouteillage (bienvenue à Bangkok). Pour le retour, je suis soudainement confronté à la notion toute arbitraire du "loin". Après m'être fait jetté de plusieurs taxis, un chauffeur m'a avoué que là où je voulais aller était loin, non pas en terme de distance (quoique), mais que étant donné les bouchons il faut entre 1 et 2 heures pour faire le trajet. Et que donc aucun taxi-meter (avec compteur) n'accepterai le trajet ... il faut emprunter les quelques taxis pratiquant des tarifs prohibitifs pour l'occasion. Bon, ben quand il faut, il faut ... j'ai juste le temps de passer au taf, faire mon sac et zou. Me revoila à la station de bus, pret à me manger 13 heures dans 5 m².
la station de bus

vendredi 12 mai - les plages de Phuket
Le bus est effectivement très éroit ... je vous raconte pas la nuit. Départ 19h. Arrivé 8h. Heureusement, on a droit à un bon film bollywoodien doublé en Thai (sauf les passages chantés). A minuit, nous nous garons avec les autres bus vers une espèce de cantine minable. Le repas est compris dans le trajet. Ben il doit pas valoir lourd ... c'est encore pire que le repas lors du trek de Chaing Mai. Donc très mauvais. Arrivé à Phuket town, je cherche un peu mon hotel et comme je le trouve pas je décide de marcher une heure pour la forme. Attention, Phuket est le nom de la grande île au Sud de la Thailande, relié à la terre ferme par deux magnifiques ponts en béton armé. Mais c'est aussi le nom de la ville principale de l'île (c'est pratique). Finalement je me décide à la suprême indignation : je demande mon chemin. Et je fini par trouver mon hotel (pas loin de Phuket road).
Phuket town ; y'a encore des coins sympa
Je pose mes affaires, et me dirige d'un pas sûr et décidé vers la station des bus qui emmènent à aux plages. Oh cruelle désillusion. J'ai décidement du mal avec la topologie de cette (bip) de ville. Je chope donc une moto-taxi (mon premier en thailande, mais depuis mes aventures sur 2 roues à Chiang Mai je n'ai plus peur de rien). Qui m'amène à la station. Là un gars essaie de m'embrouiller, me disant que le bus part dans longtemps et que pour une somme modique (bien que 3 fois supérieure à celle du billet de bus), il m'y emmène de suite (je veux aller à Patpong, la plage la plus connue). Devant mon refus insistant, il me propose de m'emmener dans un magasin de souvenir en dehors de la ville, puis de m'emmener gratos à Patpong. Effectivement, les magasins un peu excentrés rémunèrent les taxi qui leur emmènent de la clientèle. Sitôt dit, sitôt fait. Le gus m'avoue avoir touché 80 bath du magasin.
Manu à Patpong beach
Enfin à la plage ... je savoure. je me promène un peu. Puis je décide de me poser, loue un transat et commence à lire tranquilou. Et je sent une petite goutte de pluie. Bah, ça va passer me dis-je. Que nenni. La pluie forcie. Je met donc le parasol pour me protéger, ainsi que mes maigres possessions. Petit à petit, ça devient le déluge. Où pour faire une autre comparaison biblique, la juste colère de Dieu détruisant Sodome et Gomore. C'est même presque plus approprié vu la réputation sulfureuse de Patpong. Il commence à cailler grave, sauf dans l'eau qui reste dignement à 35 degrés.
Patpong sous la pluie
La pluie gifle violement la peau, il y a des éclairs un peu partout, et il commence à faire tellement de brouillard qu'on ne voit plus à deux mètres. C'est alors que je me décide pour une retraite honorable. Mon sac, pourtant protégé par le parasol, le transat et le matela du transat, est aussi mouillé que faire se peut. Et là c'est la cata ; si l'appareil photo a l'air d'avoir survécu, ainsi que le porte feuille et le passeport, c'est la fin du guide touristique. Et le bouquin de fantaisie a pris très cher. Moi même trempé jusqu'au os, je m'abrite le temps que la pluie cesse (les rues sont inondées avec plus de 60 cm d'eau). Je regarde les panneaux qui indiquent la voie de retraite en cas de tsunami avec l'impression qu'il me faudra suivre leurs indications sous peu. Et là, comble de l'horreur, je tombe sur un français très imbibé qui me raconte qu'il attend de l'argent de sa mère et me présente à son pote shemale, la créature la plus affreuse qu'il m'ai été donné de voir. Dès que la bienscéance le permet, je prend la fuite et chope ce foutu bus (non sans avoir : 1) été largement alpagué par les gens du marché et 2) avoir douloureusement appris que l'autre plage que je voulais visiter était "loin"). De retour à Phuket town donc, et là bien décidé à choper un bus. Finalement je me fait endormir par un type qui me vend sont "tuk tuk" (les gens du Sud on une idée très spéciale du tuk tuk. Partout ailleurs, c'est une moto à 3 roue avec un petit habitacle à l'arrière. Dans le Sud , c'est une petite camionnette). Endormir du point de vue qu'en plus du prix de la course, je dois me taper 3 magasins de souvenir. Je l'aurais bien méritée ma plage. Et elle se trouve dans le Sud de l'île (soit pas trop "loin"). Et elle est fort sympathique.
la plage du Sud
C'est donc une victoire. Je rentre le soir à la ville avec le sentiment du devoir accompli. Avec toutes ces péripéties, et le trajet en bus de la nuit d'avant, je ronfle comme un loir à 9 heures du soir.

samedi 13 mai - "James Bond" island tour (Phang Nga bay)
Ou comment avoir dans la tête pendant deux jours la chanson titre de Shirley Bassey pour le film "Man with the golden gun". Ma foi un bon James Bond ; on se souvient tous du méchant nain. Et du repaire du vilain, île paradisiaque dans une mer indigo, entourée d'une moultitude d'autres petites îles. C'est la baie de Phang Nga (prononcer Pang Na), site unique (ou presque ; il y en a un similaire à Bornéo et un au Vietnam). Je suis sur un tour à la demi journée ardement négocié. Le premier arrêt consiste en une caverne contenant de belles statues bouddiques.
temple de la caverne aux singes
Le nom de la caverne vient de la multitude de petits singes qui y habitent. Introduit par l'homme, ils sont largement entretenus (les locaux vendant aux toursites des bananes pour les singes, ce qui aux dires de notre guide est "mal").Au second arret (notons une pluie tenace lors des trajets en bus, mais qui a le bon goût de s'estomper aux arrets) nous chopons un bateau pour voguer gaiement dans la baie.
Phang Nga bay
un Manu dans la baie
Tout d'abord, il y a la mangrove. Puis, la baie en elle-même et toutes les petites îles sus-citées (qu'un visonnage du film dans le bus nous aura bien remis en mémoire). Le bateau nous arrete sur l'île où a été tourné le James Bond, et notre guide nous indique une autre île où aurait été tourné la scène d'ouverture d'un autre Bond : "Tomorow never die" (qui est probablement la scène la plus ridicule de tous les Bonds, le héros plongeant dans les airs à la suite de son avion rattrapant ledit véhicule, rectifiant la trajectoire à la dernière minute avant de s'envoler vers une île meilleure où il pleut plus souvent et où les gens boivent du thé).
James Bond island !
Manu en face de James Bond island
L'île est très largement blindée de toursites et de marchants, mais reste sympathique. Finalement nous voguons vers une petit village de pêcheurs musulmans. Sur pilotis. Très sympathique, malgré le marché pour touriste.
village de pêcheurs
Une fois rentré aux abords de la ville, je décide de rentrer à pieds (faut dire, pas de taxi en vue). Et après m'être encore perdu une heure, je rentre en moto taxi (j'arrive même à négocier un prix raisonnable). Je décide de faire comme hiers et me couche à 21 h.

dimanche 14 mai - "The beach" island (Pee Pee island)
Levé à l'aube, et ferry pendant 1h30 pour rejoindre les îles Pee Pee (qui consistent principalement en deux grosses îles).
Pee Pee island
Là un plus petit bateau nous emmène vers le plus petite des deux îles, où il ne fait pas bon accoster (à cause des taxes) mais où il fait bon observer beatiquement la plage où a été tourné le film "The Beach" (surper con à dire tout en anglais).
la plage de "The Beach"
Sur la même île, il y a une caverne sous marine qui contient une réserve protégée de ... hirondelles ?
la caverne
Puis nous allons "snorkeler" (i.e. prendre un masque et un tuba, et nager le ventre en bas) pendant une bonne heure. L'eau est casi transparante, il y a pleins de coraux oranges et bleus et de poissons de toutes formes. Ca reste bien moins riche que la mer rouge, mais c'est quand même super sympa ! Le meilleur moment à Phuket, pour sur.
Manu, snorkeling
Nous allons ensuite sur une plage de la grande île (appelée Long beach, d'ailleurs) pour nous restaurer. La plage est très sympa, d'ailleurs certains des poissons vu en snorkeling sont visibles dans l'eau à quelques mètres de la rive.
la plage du resto
Puis re-1h30 de ferry, et bus de retour à Bangkok. Le bus de retour (plus onéreux) est plus spacieux. Cependant, en pleine nuit, et dans un bruit de fin du monde, notre bus heurte un objet que certains estiment être une moto. Arrêt catastrophe, ambulance, visite du commissariat local. Bilan de l'opération : On ne sait toujours pas pour sur ce qui c'est passé. Ce qu'on sait, c'est que le bus a eu 2 heures de retard, et que du coup je me suis pointé au bureau à 11h du matin, pas très frais.

du lundi 15 mai au vendredi 19 mai
Petit point sur les transports à Bangkok. Le plus chère étant le taxi, suivit par le tuk-tuk (sauf si tu es farang, et dans ce cas le tuk-tuk est de très loin le plus onéreux tout en étant le moins confortable). Puis vient le moto-taxi. Et enfin les transports en commun : une ligne de métro, 2 lignes de skytrain et un réseau de bus. Oublions le bus, considérant qu'il faut très bien connaître le réseau pour s'en servir, mais admettant qu'ils soient très bon marché. Le skytrain est très intéressant et déssert tout le centre ville de Bangkok, et par là donc exclu complètement les quartiers touritiques (grand palais et autres). Mais bon, il permet d'aller à Silom / Patpong, au Siam center (centre de tous les grands mall), à Chatuchak. Il est relativement bon marché, car suivant l'éloignement de la station destination rapport à la station source, le prix varie entre 10 et 40 bath (même principe pour le métro, qui a la bonne idée d'avoir des stations communes avec le Skytrain). Les rames sont assez belles, entièrement peintes en couleurs ou avec des publicitées. Les vitres sont teintées / peintes, et on ne voit pas l'intérieur du Skytrain depuis l'extérieur de la rame. Il circule sur d'immense route de béton serpentant au-dessus du sol, concurrençant l'autoroute intra-Bangkok qui elle aussi utilise des voies aérienne (et qui est plus onéreuse que l'autoroute extra-urbaine). Dernière petite anecdote : les guichets sont toujours ouverts, mais ils ne vendent pas de ticket. Cette fonction est exclusivement réservée aux automates des stations qui ne fonctionnent qu'à pièce. Les guichets ont donc pour unique fonction de fournir de la monnaie aux clients. On aura tout vu.

samedi 20 mai - Bangkok tour avec Cheuk et Amélie : grand palais et Chatuchak
Départ à l'aube, Skytrain jusqu'au fleuve puis on prend le river express. C'est exactement ce que j'avais fait la dernière fois, et comme c'est très sympathique et très bon marché, je vois pas pourquoi on se priverait.
Cheuk et Amélie dans le "River Express"
le wat Arun vu du fleuve
Pas d'arret au wat Arun cette fois-ci : nous allons directement au Grand Palais. L'enceinte extérieure a entièrement été repeinte la semaine dernière et brille au soleil. Les jardieniers s'activent dans la chaleur matinale. C'est beau. A noter que certains Thai, apercevant du farang, s'empresse de les renseigner sur (l'unique) entrée du palais ... de façon délibérement éronée. Tssss ...
le Grand Palais (enceinte extérieure)
Le palais consiste en fait en deux parties : d'abord les temples, dont le golden chedi et le wat Phra Kaeo (qui contient le Boudda d'émeraude). Ainsi qu'une réplique d'Ankor-Vat. Et d'autre petits temples. Assez sympa. Il y a une galerie extérieur qui borde l'enceinte des temples, et qui contient un mur peint de belles scènes historiques. Sur certaines parties il y a des techniciens qui rénovent la peinture.
le Grand Palais (partie temple)
La seconde partie consiste en le palais lui-même. C'est à dire qu'il y a plusieurs batiments, dont un principal. Il était en rénovation la dernière fois. Cette fois-ci on peut l'admirer sans les échafaudages, mais interdit de pénétrer le batiment !
le Grand Palais (partie palais)
Un fois sortit, j'arrive à convaincre cheuk et amélie de faire un tour vite-fait au wat Po, histoire d'admirer le magnifique Boudda couché. A noter que sur la route, un thai essaie de nous convaincre que le temple est fermé, et que de toute façon l'entrée se trouve dans un autre endroit. Décidement aujourd'hui ...
petit tour au wat Po ...
Lorsqu'on sort du parc, il se met à pleuvoir. On prend donc le taxi jusqu'au Siam Center, histoire de manger une pizza dans le mall. Puis Skytrain jusqu'à Chatuchak, qui est le marché du week-end. Un immense enchevetrement de stands couverts ou à ciel ouvert, des ruelles étroites. Tu peux trouver de tout ! Des montres à 100 bath. Des coussins, des statuettes, des animaux (!), .... on reste 5 heures dans le marché. Donc pause bien mérité sur un stand qui vend du jus de pastèque au pichet.
Chatuchak, le week-end market
Comme on a pas fait assez de marché, le soir on va au night bazaar, le marché de nuit vers Silom / Patpong (qui jouxte le parc Lumpini). Légèrement plus chère que Patpong. Amélie essaie d'acheter des gants de boxe thai à un prix indécent sans aucun succès.
le night bazaar
Il y a une nouvelle attraction au night bazaar : la "roue de paris". Il s'agit effectivement, comme le précise une petite pencarte, de la roue installée place de la Concorde une époque pas si lointaine. Comme je l'ai jamais essayé à Paris, on s'y colle à Bangok. Ca donne une vue assez sympa du quartier.
la roue de Paris

dimanche 20 mai - Dusit le matin, maisons Thai l'après-midi
Le matin, je rejoint Sansook et Michel à la station Skytrain "victory monument" (Sansook est incapable de nous dire quelle victoire elle célèbre). Puis taxi jusqu'à Dusit (qui comme tout lieu touristique qui se respecte n'est pas déservit par le Skytrain). On reprend en fait là où j'avais arrêté la visite de Bangkok l'année dernière !
le "Throne hall"
On commence donc par le grand batiment qui contient le trône du roi. Pas de photo à l'intérieur ! Le batiment est construit pas des architectes italiens, avec du marbre italien, sous le règne de Rama V (le roi actuel est Rama IX). Ca se sent. Petite visite guidée ; le batiment est somme tout fort sympathique.
un autre throne hall, plus petit
Le second batiment, plus modeste, a été transformé en musée à l'initiative d'une des reines (déjà ils ont pleins de roi, mais en plus certains étaient polygames et avaient plusieurs femmes, alors pour s'y retrouver, c'est cotton). Il contient aussi un tr(ône tout aussi sympa que celui du premier batiment (si ce n'est plus, car dans le premier ils ont mis une photo du roi actuel sur son trône, et il s'agissait du trône du second batiment). Pas mal de fringues et de trucs en or.
le Vimanmek mansion
ensuite, nous allons visiter une batisse entièrement consacrée à la famille royale. Pas super passionnant, mais belle collection quand même. Sansook nous quitte (préparation de marraige oblige), et je me retrouve seul avec Michel pour visiter l'attraction phare : le Vimanmek mansion. Il commence à pleuvoir méchament. Mais bon, la visite commence. Je l'ai déjà visité, mais il me semble qu'ils ont ouvert plus de pièces que l'année dernière. Ca reste un must ; la barraque est vraiement très très sympa. Si je construit un jour, je pomperais les plans de celle-là.
Puis on prend un taxi sous une pluie battante, qui nous conduit à Suan Pakkard Palace. Il s'agit d'un ensemble de maison traditionnelle Thai en plein centre ville. Nous avons un guide personnel qui parle quelques mots de français.
Suan Pakkard palace
Le palais a été habité (et l'es parfois toujours) par une cousine du roi, artiste-peintre désormais installée à Nice et marriée à un français ("bonne idée !" nous dit notre guide en français). elle consiste en 5 maisons en bois (tek ... vieux de 200 ans nous affirme le guide sans sourciller) reliées les unes aux autres par des ponts aériens. Les maisons sont en effet installées sur pilloti, au-dessus du sol pour éviter les innondations et les bêtes sauvages. Il y a une belle collection à l'intérieur, certaines pièces sont très rares (comme un buste de déesse indienne, apparement seulement 2 autres existent).
Manu et Michel au lac du Suan Pakkard
Il pleut durant casiement toute la visite, et comme dans les maisons nous sommes déchaussés (obligatoire dans toutes les maisons thailandaises), nos chaussettes sont relativement humides en fin de visite. Il y a un petit lac et une maison ("le pavillon du lac !") très très sympathique. Il s'agit d'une ancienne bibliothèque bouddiste, la dernière dans son genre préservée dans ce musée. Elle est magnifique (mais pas de photo ...).
Nous enchainons par un petit restaurant japonais à MBK, où les plats circulent sur des petits bateaux.
Et comme dans le quartier il y a la maison de Jim Thomson, nous ne résistons pas à l'envie d'y faire un tour.
Jim Thomson house
C'est très très sympathique ; des maisons en tek rouge, sur pilotti. On a droit aux mêmes remarques que pour Pakkard ; les seuils sont surélevé pour empècher les animaux et les mauvais esprits d'entrer, et aussi aux jeunes enfants de sortir. Les cadres des portes et fenêtres sont plus large en bas pour des raisons de stabilité. Jim Johnson est un ex-agent de la CIA qui s'est installé en Thailande, a récupérer des vielles baraques dans le Nord du pays et les a installées à Bangkok. Collectionneur d'art, grand acheteur de soie, il était un bon protecteur de l'art Thai traditionnel. Tout le monde nous a d'ailleurs demandé si nous avions acheté de la soie. Le drôle disparait mystérieusement en Malaysie il y a quelques années, et sa baraque est reconvertie en musée. Nous passons la visite en français. Puis nous retournons au Siam center, faire un peu les magasins.
le mall MBK
J'achète des raquettes à moustiques au MBK, et j'essaie de choper une scéance de ciné au Siam Paragon ou a Siam Discovery.
le mall Siam Paragon
Un truc sur les cinéma à Bangkok : c'est vraiement des temples du grand spectacle. Avec la décoration extravagante qui va avec. Cependant, au niveau de la programation, il y a le (ou les) blockbuster américains du moment (qui monopolisent entre 4 à 7 salles chacun), le film thai et basta. Jamais plus de 5 nouveautés par semaines, et jamais plus de 4 films à l'affiche. Quelle misère ...