samedi 5 : arrivée à L.A.
Après presque 12h d'avion, ça fait quand même mal. Je suis parti à 13h d'Orléans opour arriver à ... 9h du mat le lendemain.
Outch.
A l'aéroport, ça ne rigole pas : empreinte des 5 doigts de la main droite, des 5 doigts de la main gauche, photo d'identité, questionnaire en bonne et due forme. A un moment donné, j'ai cru qu'il allait me demander mon dossier médical, mais il a finalement lassé l'affaire de guerre lasse.
J'ai poireauté une bonne quarantaine de minute pour ma valise (y'avait un 'bag jam'. oui, même les excuses elles pètent à L.A., c'est la ville du cinéma), avant de me taper 30 minutes de taxi jusqu'à l'hôtel.
le W hotel
Ce dernier donne sur Hollywood boulevard (la fameuse rue avec les étoiles). Un mec nous porte nos valises et nous aide à passer le cordon de sécurité gardé par deux malabars habillés en groom. Dans le lobby, c'est la mega teuf : musique à fond les ballons, foule bien habillées (filles en mini-jupes talon aiguilles), bref, ça pue le fric et le mode de la nuit.
le lobby (vide, photo prise le lendemain)
Je pars me réfugier dans ma chambre, qui contient un king size bed tellement moelleux que tu t'enfonce presque totalement dnas le matela, et j'ai même pas le courage d'allumer l'écran 50 pouces.
mon nouveau home sweet home
Demain, visite de L.A. (sous la pluie).
dimanche 6 : Hollywood boulevard
Le matin, visite d'Hollywood boulevard avec Laurent. Pas trop compliqué : il suffit de sortir de l'hotel.
Je dois avouer qu'un dimanche matin, à 8h du mat', c'est plutôt cool. Voir même carrément mort.
le fameux signe Hollywood
On voit le signe Hollywood tout le long de la balade, puisqu'il est collé à la colline d'en face. Sinon, les commerces le long du boulevard se résument à deux choses : des magasins de souvenirs, et des musée de cire. A une exception :
Mc Do et magasin chelou
musée de cire
Il y a aussi quelques cinéma, donc le magnifique 'El Capitan', vértiable cinéma à l'ancienne tels ceux que l'on voit dans les films américains.
cinéma 'El Capitan'
Et sur le trotoirre, tout le long du boulevard, les étoiles. La plupart porte un nom inconnu. Un petit logo permet de savoir s'il s'agit d'une étoile de la tv, du cinéma, ou de la musique.
les étoiles d'Hollywood boulevard
Au bout de l'avenue, le fameux Chinese Theatre, lieux de pestigieuses avant-premières et de la remise des Oscar (enfin je crois ; c'est ce que l'on m'a affirmé).
le 'Chinese Theatre'
Devant le théâtre, à même le sol, il y a des moulures de pieds et de mains de gens connus (enfin je crois, perso j'en connais quasi aucun).
d'où l'expression 'faire des pieds et des mains'
Derrière le théâtre, un mall avec des magasins, une fontaine, et des espèces de statues vaguement égyptiennes et immenses, pas du tout kitch.
non, ce n'est pas l'Egypte
La ville est couverte d'affiches du film 'Hansel et Gretel', ce qui n'est pas peu doire vu le nombre de panneaux géants (papier ou numérique) au mètre carré. Je pense que j'irias le voir. Sont forts ces commerciaux. C'est assez amusant de constater que les batiments ne dépassent pas lmes deux étages et ont un toit plat - comme au Mexique. Les seules gratte-ciel sont au centre ville (downtown LA).
On part ensuite pour le Berverly trucmuche, un mall au pied de la colline d'Hollywood. Il y a 160 magasins, regroupés sur les trois derniers étages. Les 5 étages du dessous sont réservés aux voitres : ce sont des parkings.
la colline d'Hollywood
Là c'est un peu la losse par ça n'ouvre qu'à 11h. On poiraute donc 1h avant de faire du shopping. Mon rêve quoi. On repart ensuite déjeuner sur Hollywood boulevard. Force est de constater que c'est beaucoup plus animé l'après-midi. Il y a des mecs déguisés qui se font prendre en photo contre monnaie sonnante et trébuchante. J'ai compté un spiderman, deux Jack Sparrow, et un tranformers.
L'après-midi, Paul passe me prendre pour m'emener voir la mer. Il est 4h, donc le soleil se couche.
l'océan Pacifique
On finit quand même par prendre un pot dans un bar aec vue sur la mer, la classe.
le bord de mer de nuit
Après, on passe rapidement chez lui et on fini dans un magnifique resto à la déco extérieure kitchoune (un cheval avec cavalier sort du mur), pour manger léger avec des étudiants alors que deux chanteur de rock font le tour des tables, et qu'un taureau électrique accueil les fans de rodéo. La classe.
Je voulais aller voir le Tarantino au ciné (pas encore sorti en France, yerk yerk yerk), mais pas le courage. Peut être demain.
lundi 7
Les bureaux sont situé à Burbank, soit à une petite demi-heure de l'hôtel en taxi. On est juste à côté des studio Warner, qui sont carrément impressionnants.
On est situé sur un 'campus' (ça veut dire qu'il y a plusieurs boites dans les bureaux et un ch'ti parc), sur lequel on a des 'suites' (ça, ça veut dire que les bureaux sont regroupés dans des parties de certains étages, derrière des portes - comme des suites d'hôtel en fait).
Funny fact : il n'y a pas de niveau 0 à Los Angeles. Le rez-de-chaussée ... c'est l'étage numéro 1. Oui, je sais, on s'en fou.
vue du bureau à Burbank
La vue sur les collines et la banlieu de Burbank est assez chouette. Mais bon, ça, c'était avant. Avant que l'on change de salle de réunion pour avoir plus de place. J'aime autant dire que la vue dans une salle aveugle n'est pas aussi sympathique.
déjeuner à la cantine de Yahoo!
Le midi, on déjeune à la cantine Yahoo!, qui a son siège sur le campus. La classe quoi. En début d'après midi, le workshop est annulé. Balo, non ? On rentre à l'hôtel pour finir notre journée de travail, ce qui est quand même sympathique puisque du boulo en calbute avec la zic à fond, on a moins l'impression que c'est du boulo. Quoique.
Hollywood boulevard by night
Le soir, petit coktail au bar de l'hôtel servi par des mega bombes, puis resto dans un japonais hype designé par Stark. Oui, c'est décidé, je rejoins la Jet Sept. Bon, c'est bien beau tout ça mais après un mojito et une demi bouteille de saké au melon et au raisin, j'ai perdu le courage d'allé au ciné. Demain ?
mardi 8
Heureusement que je prend mon petit dej au bureau, car le chauffeur de taxi a une conduite un peu rock'n'roll. Cela dit, je met beaucoup moins de temps qu'hier pour arriver à Burbank. Le midi, nous partons tous dans la partie commerçante de la ville (le mall quoi) pour un petit restaurant chinois.
déjeuner typiquement américain : le restaurant chinois
C'est quand même assez spécial de manger dans un restaurant où le serveur rapporte régulièrement des verres lorsque l'on fini les notres (les boissons gazeuses sont à volonté). Après, le coca est à la limite du buvable. Par contre, le chinois déchire un max. On partage les plats, mais c'est quand même moi qui touche le gros lot avec des crevettes sauce sucré, avec amandes grillées et melon. Le soir je trouve enfin du courage et je fonce au ciné le plus proche - sur Sunset Boulevard, la rue parrallèle à Hollywood Boulevard, qui est décrite dans pas moins de quatres pages entières dnas le guide touristique.
cinéma sur Sunset Boulevard
En fait, la salle de mon film n'est pas dans le dome. J'ai hésité entre le Tarantino et Les Misérables, tous les deux sortis à Noël et toujours pas sortis en France, mais bon. Qui est-ce que j'essaie de tromper ici ?
On sent qu'on est au coeur de l'industrie du spectacle. Bon, déjà la place de ciné est loin d'être donnée (14$ quand même). Mais on en a pour son argent. On a largement la place de s'assoir. Les places sont numérotés (on peut choisir sa place à l'achat du billet). On nous passe trois bandes annonces de gros blockbusters qui décoiffent. IL N'Y A PAS DE PUB. Et un type monte sur scène présenter le film avant la séance. Ouaip.
ma critique du film
Après le ciné, je décide d'aller me sustanter dans une chaine typiquement américaine. Mon premier choix : Wendy's. Jamais essayé, et j'aime bien le logo. Mais bon, trop loin, je me rabat sur une valeure sûre :
mon premier hamburger !
Je prend le double quarter-pounder (un double-double-cheese). Le résultat est quand même assez médiocre, puisque j'ai l'impression de manger deux steak hachés dégueullasse. Enfin bon.
mercredi 9
Aujourd'hui, je vais à nos bureaux de Sunset Boulevard. Oui, parceque l'on a aussi des bureaux à Hollywood. C'est ça la magie du cinéma. Le gros plus, c'est que je peux y aller à pied de l'hôtel. Pour faire comme dans les films, je m'arrête à un starbucks prendre une boisson et un en-cas.
nos bureaux sur Sunset Boulevard
Ici, ça pète quand même pas mal la classe. Déjà, ça s'appelle 'Studio'. Bon, cela dit, c'est à juste titre, puisque passé la porte on est dans une espèce de mini village bordé de grand batiments, la plupart servant à des activité cinématographiques. Les bureaux en eux-même sont classieux, tout confort (boissons et en-cas gratuits). Certains bureaux (je vous laisse deviner lesquels) donnent directement sur Hollywood et le fameux panneau. Le bureau que je récupère est un bureau aveugle.
Le soir, on se rend au temple américain moderne pour l'une des trois religions majeures : le Basket Ball. On va voir les Clippers, l'équipe locale qui semble-t-il surclasse les Lakers cette année.
Clippers Vs Mavericks
Le stade est au centre ville, espèce d'oasis de gratte-ciel assez impresionnant. Il est bordé d'immenses parkings. A l'entrée, un groupuscule catholique interpelle les passant avec des panneaux dépressifs. L'un d'eux va même jusqu'à crier sur chaque passant (moi compris) : "Shame on you !". J'ai envie de lui répondre "toi même", mais je sens que ça manque de répartie.
le stade (Staples Center)
Devant le stade, des énormes statues de grands joueurs locaux. C'est plutôt moche, cela dit on doit pouvoir reconnaitre Kareem Abdul-Jabar et Magic Johnsson. Une fois entré, les badeaux se bousculent pour se faire prendre en photo entouré de deux cheerleaders. Mon collègue me passe fièrement son iphone afin que je le prenne en photo.
dans le stade
Le stade est plein à craquer, il y a des vendeurs de bonbons qui passent dans les allés et un paquet de point de vente de fast food derrière les gradins. Je prend le fameux hot dog que l'on peut voir dans les films américains. C'est gros, la moutarde est sucrée et ce que j'ai pris pour du ketchup est en fait du chili bien épicé. Ho boy.
le clou du spectacle : les cheerleaders
Le clou du spectable, c'est bien entendu nos amis les cheerleaders, qui ne manquent pas une occasion venir se trémousser sur le terrain. Quart de temps, mi temps, temps mort ... tout est bon. Après, ça reste des filles pas trop mal gaulée et à moitié à poil qui dansent de façon assez médiocre. Le grand jeu des spectateurs, c'est de passer sur l'écran géant. Il y en a d'ailleurs qui font des show assez recherché ; genre déchirer l'ancien maillot d'un joueur qui a gagné l'équipe adverse à l'inter saison, ou enlever en un temps record les 14 maillots du club qu'il avait enfilé.
Nous avons aussi droit à la fameuse kiss camera, où deux personnes du publique sont identifiées sur l'écran et doivent s'embrasser. Heureusement que ça ne tombe pas sur moi, je suis à côté de mon chef et il est barbu.
La présentation des équipes est assez marrante : les Mavericks sont rapidement nommés dans le noir sous les huées du publique, alors que les Clippers passent sous une arche alors que le publique scande leur nom, qu'une vidéo les montre dans toute leur gloire, et que divers effets pyrotechniques nous en foutent plein la tronche.
Avant le match, on a droit à l'hymne américain chanté à capella par un type au milieu du terrain. Tout le monde debout, silence complet dans le stade, couleurs du drapeau sur tous les écrans disponibles, main sur le coeur, et même presque orgasme collectif quand le chanteur interprète certains passages de façon assez réussi. Enfin je dis ça ... il chantait plutôt mal. On a eu droit à la totale quoi.
Niveau jeu, il y a à boire et à manger. En premier quart de temp les Clippers se baladent, ayant jusqu'à 9 points d'avance, avant d'être ratrappé en fin de quart de temps à cause du meneur adverse, un petit numéro 4. On me dit qu'il est très rapide, ce qui ne m'explique quand même pas pourquoi l'équipe locale le laisse faire ce qu'il veut dans la surface. Le deuxième quart temps est une boucherie, l'équipe locale s'effondre complètement (tirs imprécis, passes approximatives). Le troisième quart de temps les voit démarrer avec 9 points de retard, et on se dit que c'est quand même mal barré. Mais bon, bon an mal an, les Clippers remontent (grâce à leur meneur, un petit numéro 3), et finissent même par reprendre la tête en début de dernier quart de temps. Ils gagnent à 5 points près, autant dire que c'était tendu. Il y a eu quelques belles actions de jeu, et le spectacle n'était pas désagréable. Sans doute à refaire. Demain ... dernier jour, puisqu'on part vendredi midi pour l'aéroport.
jeudi 10
Pas spécialement d'expérience extraordinaire à relater aujourd'hui ; le voyage touche à sa fin. Je décide d'aller voir le toit de l'hôtel - pas vraiment profité du W jusque là, et j'oublie la clef dans la chambre et me retrouve en fermé dehors. Pas de problème, on m'en file une nouvelle et on se fou même pas de ma gueule.
il y a une piscine sur le toit
Sur le toit de l'hôtel, une piscine (mais ça caille), un bar hors de prix, et une vue assez chouette sur Los Angeles downtown, avec les bureaux Technicolor en premier plan.
Après un repas à l'hôtel avec mon collègue, je décide de faire une petite marche digestive. Hollywood by night.
Hollywood Boulevard la nuit
C'est une expérience assez intéressante. Pas trop de monde dans les rues, des sex shop, des smoke shop (?), des tatoueurs, des bar lounge louches, et des magasins de souvenirs. Bref, c'est Pigalle, c'est glauque.
Hard Rock Café sur Hollywood Boulevard
Voilà, demain, je suis à Sunset Boulevard le matin, et je prend l'avion en début d'après-midi (hum ... soyons honnête : l'avion décolle à 16h, mais il vaut mieux s'y prendre à l'avance non ?).
vendredi 11
Ce qui est rigolo à Hollywood, c'est qu'à chaque croisement ou presque tu as un grand panneau qui te liste les magasins que tu trouveras sur ce croisement particulier. Celui est est juste avant les bureaux de Sunset Boulevard est plutôt rigolo, puisqu'il y a un wagon de train et les magasins sont dans des batiments type western.
le croisement avant le bureau de Sunset Boulevard
C'est là que je chope mon pain au chocolat ('chocolate croissant', pas génial - sec) et mon jus d'orange avant une demi-journée quand même assez chargée. Au Starbucks bien sûr, where else ?
Sunset Gower Studio
Petite photo en noir et blanc des studio à Sunset Gower. Les bureau (grand batiment en verre) sont à l'entrée à gauche. Si on avance, on est sur un chemin bordé de vieux batiments type studio (où l'on fait encore du cinéma, puisque l'un d'entre eux est dédiés aux effets sonore, et sur un autre on peut voir le logo d'une boite d'audition). Il y a aussi des petites voitures de golf. Il parait que c'est vraiment cool à visiter, peut être une prochaine fois ?
le bureau, avec en arrière plan L.A. downtown
Bon, on part à 11h30 pour l'aéroport. Arrivée à Paris prévue samedi midi, c'est quand même un sacré trajet. Petite loose à l'aéroport puisque passé la sécurité, pas de magasin duty free ou de restaurant. On galère un peu pour trouver notre casse croûte du coup, et je me retrouve à manger un panini dégueulasse pour 16$. Ho well. Voilà, j'espère que ce petit journal de bord vous a plu, je ne manquerais pas d'en faire un nouveau dans le cas improbable d'un prochain Business Trip. God Bless America.