Audrey et Manu au pays des jupettes à carreau
Semaine 1 |
avant-propos
L’Écosse est un pays très vert, et s’il est vert, il y a une excellente raison : il flotte un max. C’est d’ailleurs là qu’a été inventé le golf, et le pays regorge de parcours. La deuxième couleur tout aussi omniprésente est le bleu ; le pays est constitué de montagnes et vallées encaissées, et comme il flotte beaucoup, les vallées sont pleines de flotte. Et dès qu’il y a de la flotte de la taille d’une flaque d’eau, ils appellent ça un « loch ». Que ça soit un estuaire, un lac allongé, ou une petite mare. Voici un certain nombre de faits bon à savoir avant toute tentative de visite du pays :
- ce que tu appelles un ruisseau, ils appellent ça un chemin de randonné balisé. L’équipement de balade standard comporte donc des bottes en caoutchouc et un imperméable.
- les resto ferment à 21h, et les bars à 22h.
- quand le guide te dit qu’il faut aller jusqu’au bout de la route, et bien il faut vraiment aller jusqu’au bout de la route. Parcequ’en Écosse, les routes ont toutes une fin.
- Les bougres n’ont pas inventé les routes à deux voix ; il y a bien quelques autoroutes à deux voix dans le Sud du pays, mais pour le reste, c’est de la bonne vielle « single track road », avec des espaces sur le côté pour croiser les voitures aménagés à intervalles réguliers et plus ou moins fréquents. Ces superbes routes sont l’opportunité pour les écossais de faire leur plus belle blague : « comme ça au moins tu as pas besoin de te demander s’il faut conduire à droite ou à gauche ». Pour information : il faut quand même conduire à gauche.
- l’été, le pays est envahi de taons, et surtout de midges, espèces de petits moucherons qui se déplacent en nuages de plusieurs milliards d’individus, et qui non content de t’emmerder à te tourner autour de la tête, te dévorent en te laissant des boutons urticants du plus mauvais goût.
Samedi 31 Juillet : Edimbourg > Oban
Sitôt arrive à Edimbourg, on récupère la voiture et on part sur la côte Ouest, jusqu’à Oban.
Il s’agit d’un mignon petit port qui est la porte d’entrée pour l’île de Mull, sur laquelle nous allons nous rendre. La ville est dominée par la tour Mac Caig, construite en 1890 sur le modèle du Colisée, ce qui a quand même un rendu assez spécial.
Oban
On se rend à notre B&B, qui est proche du centre (en même temps, c’est pas très grand quoi). Notre hôtesse n’est pas à maison, mais elle arrive rapidement. Et nous apprenons que quelqu’un s’est fait passé pour nous et nous a volé notre chambre, ce qui est moyennement convivial. On récupère la chambre, parceque bon, faut pas charrier quoi.
Dunolie Castle
On fait une petite balade qui part du port (on dit « pier »), et qui longe la côte jusqu’au château en ruine (Dunolie castle). C’est assez sympathique.
un ferrie qui part vers l’île de Mull
Par contre, le temps de rentrer, et on ser end compte que tous les resto sont fermés ! Ben oui, ici, tout ferme à 21h. Heureusement, l’un des resto du guide sert jusqu’à 21h30. Ouf !
premier dîner écossais : saumon pour Audrey, langoustines (panées) pour Manu
Audrey tente le saumon écossais, belle spécialité locale. Je suis plus tenté par les langoustines, sans toutefois m’attendre à les recevoir pané. C’est pas d’bon sens !
Dimanche 1er Août : Oban > Tobermory - le parc Aros
On décolle en fin de matinée pour l’île de Mull. On a juste le temps de faire quelque courses essentielles au Spar du coin … ils ont une super offre appelée « meal deal », où tu peux avoir un sandwich triangle, des chips et une boisson pour 2 pounds. Incroyable, non ?
sur le ferry, au départ d’Oban
La traversée dure une grosse demi-heure et est assez sympathique. Bon, on reste pas tout du long dur le pont, parcequ’il y a un sacré vent, et ça caille.
sur le ferry
Le ferry nous dépose dans la petite localité de Craignure. Le terme est peu être un peu fort, puisqu’on aperçoit un peu moins de trois maisons le long de la route. On trace vers le Nord, et Tobermory, la capitale de l’île.
pause déjeuner sur la côte de Mull
On s’arrête sur la route pour dévorer nos super sandwichs, avec une vue assez sympa sur l’Ecosse. Le reste de la route est pour le moins … intéressante, puisqu’on fait la connaissance des « single track road ». D’ailleurs non indiquée sur la carte Michelin, comme quoi il faut jamais faire confiance à un type qui s’habille en pneus. On arrive quand même sains et saufs à Tobermery.
Tobermery
Il s’agit d’un magnifique petit port de pêche au Nord de l’île. Le village est composé d’une partie basse, sur le quai, et d’une partie haute, sur la colline du dessus. On galère quand même pas mal pour trouver le B&B, et on est obligé de demander un plan du village dans un magasin, qui nous facture la photocopie 0.15 pounds.
église de Tobermery
Notre B&B est tout au-dessus de la colline. On redescend sur le port pour faire une petite balade dans le coin. Il y a un centre d’information touristique de chaque côté du port, et l’un d’eux est le départ d’une balade vers le parc Aros.
Audrey sur le pier Aros, en face de Tobermery
Aros est de l’autre côté de la baie, ça fait quand même une sacrée trotte à pied en pleine forêt. Le parc comporte un loch (normal), une maison (pas trouvé), et un pier. On fait le tour du loch, histoire de, puis on revient parceque les restos vont bientôt fermer quoi.
loch Aros
Le soir, on se mange au resto de poisson qui est sur le port, et qui est super bon. Je tente la fish pie, belle spécialité locale à base de plusieurs poissons (saumon et haddock principalement), pomme de terre, le tout gratiné au four. C’est top moumoute. On tente une balade digestive jusqu’au phare, mais d’une part, c’est loin, et d’autre part, le chemin est une coulée de boue parfois très liquide. On abandonne au bout d’une heure et on doit revenir sur nos pas. Echec !
Lundi 2 Août : Tobermory - tour de l’île en voiture, les arches de Carsaig
On décide d’aller faire la balade des arches de Carsaig, situé de l’autre côté de l’île, parcequ’il parait que c’est génial. Et tant qu’à faire, on va faire le grand tour de l’île pour y aller, parcequ’on a décidé de s’arrêter à la plage de Calgary.
on the road …
Le problème, c’est que d’une part, la route est super longue, et d’autre part, c’est tout de la vilaine « single track road ». Autant dire que tu roules pas à 110 km/h sur une route qui serpente et sur laquelle tu es quasi sûr de te retrouver face à face avec une autre bagnole.
on the road …
Cela dit, la route est magnifique. Mais bon, Audrey arrive dans un état de nerf assez avancé. La dernière partie de la route est indescriptible. On arrive sur une cabine téléphonique anglaise rouge en pleine forêt, qui en fait annonce le village de Carsaig, qui comporte quelques maisons, et un port (je pense) abandonné, assez loin du reste. On arrive à garer la voiture avec grand mal, au désarroi d’une néerlandaise qui attend son mari et qui a peur qu’il n’arrive pas à sortir sa caravane. Il y a la place pour un semi-remorque, mais bon.
pause déjeuner sur la plage près de pier Carsaig
La balade part du pier, et longe la plage jusqu’aux arches. 2 heures allé, 2 heures retour. On commence par déjeuner sur la plage, encore ces superbes sandwichs triangles. Puis, on se vautre sur le chemin, parceque c’est quand même moyennement bien indiqué. On perd une petite demi-heure quoi.
les célèbres vaches des Highlands
Sur la route, on rencontre nos premières vaches des Higlands, superbes bêtes avec des grosses cornes et une mèche sur le front plutôt handicapante.
la balade des arches de Carsaig
Le chemin est assez chouette, même si pas super évident ; c’est parfois un peu de l’escalade de pierraille. Il y a des chèvres sauvages dans les prés et sur la plage. Le chemin parait infini, surtout que le paysage ne change pas d’un poil en 2 heures, et qu’à chaque fois qu’on passe un cap et qu’on espère apercevoir les arches, en fait on aperçoit juste la suite de la route.
la première arche, au bout de la balade
On arrive enfin à la première arche, formation basaltique assez bizarre et fort sympathique. La deuxième arche est cachée derrière et à priori inaccessible ; il nous faudra aller sur les rochers avancés en mer pour l’apercevoir.
la deuxième arche, le “key hole”
La deuxième arche est plus connue ; c’est le “trou de serrure”, eu égard à son trou en forme de … trou de serrure (logique donc).
vu de pier Carsaig
De retour au pier, la lumière est sublime. Les voitures sont toutes parties (dire qu’on avait galéré pour se garer !), reste juste quelques locaux qui font de la plongée. L’un d’eux porte un attirail d’apiculteur, pour échapper aux midges.
Tobermory by night
Le retour prend un peu moins de temps (on boucle en passant par Craignure, puis on a - principalement - de nouveau de la belle route à deux voies jusqu’à Tobermery). On déjeune de l’autre côté du port, dans un bar, des hamburgers maison plutôt immondes. Les steaks sont assez spéciaux et surcuits. Ça nous change d’hier soir !
Mardi 3 Août : Tobermory > Castle Tioram > Road to the Isles > Mallaig
On prend le ferry de 11h pour rejoinder le mainland. Dernier petit tour sur le port pour profiter une dernière fois de Tobermery, et arrêt à la boulangerie pour choper des sandwichs frais et des desserts maison.
Bybye Tobermery …
Le ferry arrive au bout de la route du port, qui se termine sur la flotte. On a un peu moin d’une demi-heure de trajet jusqu’à Kilchoan, sur la péninsule d’Ardnamurchan, la terre la plus à l’ouest de l’Angleterre. Là on se coltine une autre « single track road » de toute beauté en pleine campagne, jusqu’à ce qu’on rejoigne l’autoroute à Salem.
le ferry
On fait une petite pause technique à Castle Toiram, qui est situé au bout d’une route (single track) secondaire de la route principale. La route s’arrête purement et simplement sur un parking, c’est assez déroutant la première fois. Castle Toiram est une belle ruine de château fort situé sur une île, qu’on peut rejoindre à pied à marée basse sur une langue de sable.
Castle Tioram
On déjeune au pied du château, au soleil, une fois n’est pas coutume. S’il y avait moins de vent, ça serait parfait. Le château est situé sur le loch Moidart, mais bon, c’est quand même du flan parcequ’il y a des marées. C’est ni plus ni mois qu’un estuaire quoi.
le loch Moidart
Ensuite, on quitte l’autoroute quelque temps pour faire la Road to the Isles, qui est une route qui longe la côte et qui est de toute beauté. La route passe d’ailleurs au pied du Raigh Golf Course, qui est un des plus beau golf du monde (situé juste au dessus de la mer !).
Le fameux Raigh Golf, sur la Road to the Isles
On arrive finalement à Mallaig, qui est un petit port assez moche. Mais bon, c’est la porte d’entrée des Small Islands, que nous voulons voir demain. Notre B&B est pas trop loin du centre, et est assez confortable.
Mallaig
On fait quand même la petite balade qui part de derrière le B&B pour arrive dans la partie est du village, là où s’arrête la route. C’est assez sympa, et on profite de belles vues sur le port, même si le temps commence à sérieusement se dégrader.
point de vue de Mallaig sur les Small Islands
Le soir, comme on peut le voir sur la photo ci-dessus, on a un vilain temps de merde. Les points de vue montrent … rien. On s’enferme dans un resto sur le port, où Audrey prend du haddock frais, et où je me régale avec une belle marmite de moules. Sauvés par la gastronomie.
Mercredi 4 Août : Mallaig - île de Rum
Mallaig est peut être la porte d’entrée vers les Small Island, mais elle ne déssert certaines destinations qu’un jour sur deux (en alternance avec un autre port plus au Sud), et passer plus de quelques heures sur les îles est assez coton. Malgré les conseils du guide (Eigg), on choisit donc l’île de Rum qui est la plus grande, mais aussi la plus proche et donc sur laquelle on aura potentiellement le plus de temps.
sur le ferry … vue sur la côte écossaise
Le temps est superbe quand on quitte Mallaig (c’est bien simple, on voit pour la première fois le soleil depuis le début u voyage), mais se gâte méchamment une fois qu’on approche l’île de Rum. Sinon, après vérification, le nom n’a malheureusement rien à voir avec la boisson éponyme.
En approche de l’île de Rum. Il a pas l’air de faire super beau
Le pier est tout petit, mais un chemin mène au château et au village de Kinloch. On est quand même une vingtaine de passagers à descendre, alors que les autres se rendent sur l’île la plus éloignée et la plus petite : Cana. Le bateau revient ensuite nous chercher avant de retourner à Mallaig. Notons qu’un forfait aussi intéressant qu’inutile permet de faire la ballade en ferry de bout en bout, sans descendre du bateau, mais pour un prix relativement attractif.
Kinloch Castle
Le château de Kinloch est assez chouette. Il est de construction récente en grès rouge, par un riche industriel qui filait une prime aux ouvriers acceptants de travailler en kilt. C’était l’anecdote de la journée.
au sein de la réserve naturelle de l’île de Rum
On décide de marche un peu dans la réserve naturelle ; il y a un chemin qui mène à une autre ville, tout au Nord de l’île. Dans la réserve … bon, ben pour le coup, on est vraiment pas emmerdé par la foule. Y’a même pas la moindre chère ou mouton. On est seul au Monde. C’est presque flippant.
chouette endroit pour pique-niquer ?
Y’a pas beaucoup d’arbres non plus ; de l’herbe, de l’a flotte (un loch, et une petite rivière), et rien d’un bout à l’autre de l’horizon. On s’arrête environ à mi-chemin pour pique-niquer. C’est très sympa. Puis on repart, parceque bon, on, a un ferry à choper quoi. Sur le retour, on se mange un mega orage avec vent de force 32 dans le dos, si bien qu’on est trempé jusqu’aux os en arrivant à Kinloch. Enfin … trempés derrière, et secs devant.
mais où sont planquées ces fichues loutres ?!
Une petite balade part du pier dans la forêt, en longeant la côte. Il y a notamment une petite cabane pour l’observation des loutres. Avec divers conseils pour savoir comment bien les observer. Bon, on a bien regardés, mais niet. Pas de bête à poil. Y’a bien des mouettes, mais j’imagine que ça compte pas ?
c’est bon, le bateau revient nous chercher !
Finalement, on retourne au pier juste à temps pour choper notre ferry. On croise en chemin un anglaise qui commence à marcher vite en appelant son ami, toujours sur la balade, et qui dès qu’elle nous a dépassé passe en mode panique complet. C’est assez marrant. Bon, ils arrivent à choper le ferry tous les deux, mais j’imagine que son copain a dû passer un sale quart d’heure. Le soir, deux faits marquants. D’une part, on mange dans un resto assez sympathique, où la soupe local (haddock + pommes de terres + crème fraîche) est succulente. D’autre part, Audrey jure avoir vu un fantôme dans la nuit, alors qu’elle était aux toilettes. Peut être le fantôme avait lui-aussi une envie pressante ?
Jeudi 5 Août : Mallaig > Glenfinnan > Fort Williams - loch Linnhe, Cow Hill
Alors qu’on s’apprêtait à décoller de Mallaig sous un beau temps inespéré, on doit faire un arrêt d’urgence à la pharmacie. Audrey a chopée deux vilaines tiques, et il faut toute l’habilité de la pharmacienne avec l’extracteur à 5 pounds qu’elle vient de nous vendre pour en venir à bout. Apparemment, y’a plein de tiques dans les hautes herbes. Brrrrr.
le viaduc de Glenfinnan
On fait un arrêt à Glenfinnan, pour voir le fameux viaduc. Qui figure notamment dans les films « Harry Potter ». D’ailleurs, un vieux train à vapeur d’époque fait le trajet Fort Williams - Mallaig - Fort Williams tous les jours. Nous l’avant aperçu sur l’autoroute avant-hier en nous rendant à Mallaig. Le but : voir le train à vapeur passer sur le viaduc. A noter pour l’avenir : quand le guide mentionne que l’aqueduc est à côté de la gare, il faut quand même y aller en voiture. On arrive quelques minutes à peines après le passage du train. Bablo balo.
High Street à Fort Williams
On arrive finalement à Fort Williams, petite bourgade au pied du loch Finnhe (en fait, c’est un estuaire, mais bon). Le village est assez mignon, et la rue principale ne déparerait pas d’une station de montagne française, avec moult magasins pour s’équiper pour la montagne. Il faut dire que le mont Ben Nevis, plus haut sommet d’Angleterre, domine la ville. C’est du moins ce qu’on nous a dit ; la montagne est constamment planquée sous une bonne couche de nuages.
notre B&B
On prend juste le temps de se poser dans notre superbe B&B, espèce de vieux château qui domine le loch et la vieille ville, avant de prendre un lunch rapide et s’embarquer pour une croisière sur le loch Finnhe. Il parait qu’on va voir des phoques !
balade en bateau sur le loch ; en arrière plan : Fort Williams
Le bateau est tout petit, il fait gris (des anglais de Tobermory nous avaient affirmé qu’il flotte tout le temps à Fort Williams, à cause du Ben Nevis et de sa couronne de nuages), mais c’est assez sympa. Le bateau a prévu plusieurs arrêt et son capitaine a un certain humour.
balade sur le loch Linnhe
On s’arrête notamment devant une ferme à saumon (marrant de voir la poiscaille sauter en l’air), et une ferme à moules. Sinon, les paysages sont assez sympa et font un peu carte postale. C’est aussi pour ça qu’on a pris le bateau.
des phoques
Le clou de la visite, c’est l’île aux phoques. Les bestiaux sont vautrés sur leur île et nous accordent un regard blasé. Mais bon, on a vu des phoques. En vrai. Dans la nature. Au retour, c’est assez fun puisque le capitaine donne le gouvernail aux enfants présents sur le bateau. Malgré une course un peu erratique, on arrive quand même à bon port.
vue sur le loch du haut de la route
Deuxième objectif de la journée : faire la balade de Cow Hill, qui est la colline située juste au-dessus de Fort Williams. On part à pied en suivant la route, jusqu’au premier point de vue dur la baie, assez impressionnant. Il y a un petit parc avec des bancs, mais nous sommes chassés par les nuages de midges. Sinon, il y a aussi une belle vue sur le Ben Nevis. Ensuite, le chemin quitte la route pour grimer sur la colline.
balade sur Cow Hill … les vaches ont un peu des gueules de moutons
La balade est super sympa. Sauf que les rares fois on l’on a voulu s’arrêter profiter du paysage, les nuages de midges étaient là, et l’antimoustique était sans effet aucun. La colline est pleien de mouton avec des cornes, ce qui est quand même bizarre (surtout que le nom de la colline est « colline des vaches », et que les signalisations des balades figurent toutes avec une tête de vache).
vue sur les montagnes depuis Cow Hill
La balade donne une super vue à la fois sur les montagnes (Ben Nevis), et sur la vallée que l’on veut faire demain (Glen Nevis). Un embranchement permet soit de redescendre par le Glen Nevis puis de rejoindre Fort Williams, soit de monter au sommet de la colline avoir un deuxième point de vue. Il commence à faire tard, alors on redescend.
vue sur le loch presque’au sommet de Cow Hill
La balade dure quand même un sacré bout de temps ; on aura marchés 5 heures ! Arrivés canés à Fort Williams, on ne peut que constater que tous les restos sans exceptions sont complets. Chouette. On fini donc à l’arabe du coin (kebabs, pates, pizzas, fish & chips), et on mange sur le port en regardant le coucher de soleil. C’est pas plus mal finalement.
Vendredi 6 Août : Fort Williams - Glen Nevis
On prend la voiture jusqu’au Glen Nevis. Glen, c’est le mot pour vallée. Le guide marque qu’il faut aller jusqu’au parking au bout de la route pour commencer la balade. Au bout d’un moment, la belle route se transforme en vilaine single track road qui monte et qui tourne. Et en même temps, il y a un parking. On s’arrête donc. Faute ! Le vrai parking est évidement au bout de la route, environ 20 minutes plus loin.
on suit la rivière jusqu’au bout de la vallée
Le parking est payant, mais bon qui ira vérifier qi l’on a payé alors qu’il est situé au bout du Monde ? A côté, il y a les lower falls. La balade du guide est censé nous emmené au chutes du bout de la vallée. C’est pas à côté.
Audrey & Manu en rando
La balade est plutôt sympathique, mais à un moment donnée un pont ramène sur la route. On essaie bien de continuer la balade côté nature, mais le chemin est dégueullasse (boueux disons), et on est même pas sûr d’être du bon côté pour les chutes, alors on fini par la route.
le bout de la vallée : on se croirait en pleine pampa
On arrive finalement au bout de la route et au vrai parking, qui est blndé. Sur la vraie balade, y plein de monde, mais ça reste sympa. On arrive finalement à une espèce de plaine qui ressemble à la pampa. La vallée en fait continue de l’autre côté de la montagne, mais notre objectif (la chute) est en vue.
les fameuses chutes, marquant la fin de la balade
Et c’est ma foi une bien belle chute. On essaie de déjeuner dans le coin, mais on est découragés par les midges, et on fini par déjeuner sur la route. On rentre au parking, puis on fait un arrêt par le centre d’information du Glen Nevis.
au pied du Ben Nevis. Non, ce n’est pas cette colline là
Il y a aussi des balades qui partent du centre d’information. C’est assez sympa, y’a des collines et des moutons. Mais bon, encore une fois, le parking est payant, et cette fois on souhaite juste profiter de notre heure gratuite.
Bon, le Ben Nevis, c’est un poil surfait. On rentre
C’est aussi d’ici que partent les chemins qui montent sur le Ben Nevis. Le guide et le site d’information sont remplis de recommandations comme quoi c’est de la haute montagne et que c’est dangereux, mais c’est quand même une grosse blague : le mont fait 1350 mètres de haut. Parmi les personnages célèbres qui l’ont grimpé, il y a la poète romantique John Keats. D’ailleurs, suite à ce voyage, il a chopé une sale maladie et il est mort. On décide de renter à Fort Williams.
diner chez le plus célèbre des écossais : le Mac Donald !
Arrivés à Fort Williams, il fait gris et il pleut. On rouille un peu au centre commercial, puis on dîne à 18h30 dans un fast food au nom écossais. Noton que Failte veut dire bienvenue en celte. Demain, on a une grosse route jusqu’à Skye. A cet effet, on a acquis un superbe coffret 5 CD : Summer Hits. Rock’n’rolll.
Samedi 7 Août : Fort Williams > Eilean Donan Castle > Dunevegan Castle > Portree
Grosse route, puisqu’on remonte la côte jusqu’à Kyle of Lochalsh, où l’on prend un immense pont qui mène à l’île de Skye. Et sur Skye, notre destination finale, la capitale Portree, est tout au Nord-Est. En plus, on décide de faire le château Dunevegan sur la route (au Nord-Ouest, accessible en single track road), pour faire bonne mesure.
point de vue sur la route
La route est magnifique et regorge en points de vue assez sympathique, ici un loch. On décide aussi de s’arrêter au Eilean Donan Castle, demeure des Mac Rae.
le fameux Eilean Donan Castle
Il s’agit du château le plus photographié d’écosse, et il a notamment servit de décors pour le film Highlander. Par contre, il n’aurait jamais été habité par les Mac Leod … leur château est celui que l’on verra cet après-midi sur Skye. Le succès du château est essentiellement du à se situation, sur une île reliée au mainland par un joli petit ont de pierre.
point de vue sur la route, sur Skye
Le château est juste à côté de Kyle of Lochalsh, où l’on prend un énorme pont pour arriver sur Skye. La route reste sympa, et essentiellement à deux voix jusqu’au château de Dunevegan, au Nord-Ouest de l’île. Le temps commence à devenir carrément beau, au point qu’on se retrouve en tee-shirt !
les jardins du Dunevegan Castle
On décide de visiter le château et ses jardins. C’est assez sympa, y’a plein de petits jardins différent, dont un entouré de murs. Apparemment, c’est un must pour tous les châteaux écossais. Il y a aussi des balades en bateau sur le loch, avec vue sur une colonie de phoques … mais bon, déjà fait à Fort Williams.
Dunevegan Castle … en rénovation
Le château est malheureusement en rénovation. Sinon, il est superbe. On l’a vu en photo ! Il est toujours habité par le chef du clan des Mac Leod. A noter qu’il n’y a jamais eu de Connor Mac Leod. Leur devise : « Hold fast, Mac Leod ! ». Le château est assez sympa et bien aménagé. On y découvre tout un pan de l’histoire écossaise, entre les invasions normandes et l’ascension des Lord of the Isles. Il y a une balade qui amène à des plages au bout de la route, mais le bout de la route, c’est du single track, et on décide de tracer sur Portree.
salon de notre B&B ; en arrière plan, Portree
On y retrouve un sympathique (et un peu kitch) B&B, qui fait face à Portree dans le baie. C’est assez sympa ; le salon et la terrasse ont une super vue sur le village. Il fait encore super beau, on passe donc en mode tong pour visiter le village.
les rues de Portree
Le petit village est assez sympathique ; il est sur une petite avancée de terre qui d’un côté fait face à notre B&B, et de l’autre il y a un mignon petit port coloré. Le village en lui-même est un peu en hauteur, avec une église et une petite tour qui domine le tout.
le port de Portree (super dur à dire)
Le port est super sympa, et est envahi par les bons resto à poissons et par les mouettes. Et aussi par les touristes, si on va par là. Le guide conseille notamment un très bon resto, que l’on veut faire le lendemain ; malheureusement, il ferme le dimanche .
dans la baie, des bateaux et des mouettes
On finit par un restaurent typiquement écossais : un indien. On en trouve partout, c’est hallucinant. Et c’est plutôt pas mal, par contre c’est vraiment pas épicé ; sur leur trois niveaux de plats, les premiers sont super sucrés, et les deuxièmes sont plutôt neutres. Et en même temps, on s’en tape : on mange pas épicé.
Semaine 1 |