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Audrey et Manu au pays des jupettes à carreau
Dimanche 8 Août : Coire Lagan
Il s’agit selon notre guide de LA plus belle balade sur l’île de Skye. Ou la plus facile, je ne sais plus. C’est quand même situé à l’autre bout de l’île, dans un coin paumé accessible seulement par single-track-road. Il faut aller tout au bout de la route, mais vraiment au bout. La route s’arrête sur un petit parking bondé, et sur un camping donnant sur une plage (sur laquelle bien entendu personne ne se baigne ; il fait beau, mais ça caille quand même). Le chemin monte à l’assaut de la montagne.
début de la balade
Le chemin est bondé de visiteurs, ce qui fait qu’entre les autres marcheurs et notre plan Ordnance Survey (au 1/200 000ème), on arrive à trouver le bon chemin. Objectif : pique-niquer au sommet. C’est partit.
à l’ascension de la montagne
En haut, on a une vue extraordinaire sur le chemin parcouru, patchwork de vert et de bleu (le moindre trou est rempli de flotte, va comprendre pourquoi ?). On n’arrive plus à distinguer la plage tout en bas.
presqu’en haut ... on est parti de la petite plage tout en bas au fond
En haut, c’est assez marrant : y’a un mur, avec le sommet perdu dans les nuages, et un loch. On déjeune sur les bords du loch, en observant les autres touristes escalader la montagne dans les champs de pierre jusqu’à disparaitre dans les nuages. Ce qui arrive assez vite, puisque lesdits nuages descendent à une vitesse assez effrayante.
arrivée en haut, au lac, au milieu du nuage …
Finalement on voit presque plus le mur en face, alors on décide de redescendre. En passant autour d’un petit loch pour varier les plaisirs. Je regarde pour voir qi j’ai reçu des messages pour mon anniversaire : rien. En même temps, là où on est, y’a pas un pet de réseau.
descente en passant à côté d’un petit loch
On fait une petit pause dans de l’herbe qui ressemble à un tapis, avec vue sur une belle cascade qui tombe de la montagne d’à côté. Et c’est bien sympathique. On fini par retrouver le parking et la voiture, pour encore plus de sensations fortes, grâce aux single-track road.
y’a même une belle cascade
On s’arrêt à la croisée des chemins, à Sligachan. Le truc est considéré comme une grosse agglomération, par contre, il ne comporte en tout et pour tout d’un hôtel-restaurant. Ça fait un peu lège. On prend quand même un coup à boire histoire de. De retour à Portree, on tente le Aros Eagles Center, espèce de musée avec des caméras en directe sur les nids d’aigles. Mais ça ferme à 18h, donc c’est mort.
Fish Plate sur le port de Portree : langoustines, saumon fumée (spécialité), saumon mariné, hadock mariné
Le soir, on se fait le super resto du port avec mega assiettes de poisson. Une petite heure d’attente en compagnie d’une écossaise habitant je-ne-sais plus quelle île tropicale, et s’émerveillant sur tout ce qu’elle voit en Ecosse, et d’un couple espagnol originaire des îles canaries. Je prends l’assiette de seasfood de la mort-qui-tue, qu’il est scientifiquement impossible de finir. On fait une petite balade digestive sur la colline. Il y a une tour (glauque), et un jardin (glauque aussi, mais envahit de lapins).
Lundi 9 Août : Portree > Ullapool - balade du phare
On a une grosse route de voiture, à travers des paysages sympa (même si un poil moins que ceux vus jusqu’à présent). Ça alterne entre l’autoroute à 2x2 voix et la single track-road des familles. On longe parfois la voix ferrées, ce qui est assez sympathique. Et bon, globalement il fait un temps tout pourri. On arrive claqués à Ullapool, la ville la plus au Nord que nous allons voir dans ce voyage.
port d’Ullapool
On déjeune vite-fait dans la voiture, puis nous allons au B&B. qui est assez sympa, situé vers la mer (en vrai, c’est un estuaire, mais ils appellent ça un loch, normal quoi). La proprio est super sympa, mais nous fait mettre des surchausses ! On va faire un petit tour sur le port et à l’office du tourisme.
un phoque
On s’approche du port à bateau, sur lequel des locaux s’amusent à pécher au fil. Apparemment, c’est un sport national ; on a vu des gens pécher sur tous les ports qu’on a vu jusqu’à présent (même à Fort Williams). Mais là, en cadeau, trois phoques viennent nous rendre visite. Ils s’arrêtent à deux pas (disons deux nageoires) du ponton, et passent 20 bonnes minutes à nous regarder. Bien entendu, on leur rend la pareille. Par pure politesse quoi.
des gens pêchent sur la plage
Un peu plus loin, les gens pèchent au fil sur la plage de l’autre côté du port. C’est assez marrant, d’autant que la nana en photo a tout balancé à l’eau, et c’est retrouvé bien emmerdée pour récupérer son matos. Pis bon, du peu qu’on a vu, ça a pas l’air top efficace le fil pour la pêche.
vue d’Ullappol sur le chemin du phare
On est parti pour faire le chemin du phare : il longe la côte jusqu’au phare, qui est quand même bien bien loin de la ville. On a une belle vue sur Ullappol, c’est déjà ça. Pis y’a plein de moutons, c’est sympa.
la balade de du phare
La balde est quand même pas facile, puisqu’elle passe à moitié sur la plage et à moitié dans les fougères, dont Audrey se méfie comme de la peste depuis sa malheureuse expérience avec des tiques.
bateau échoué
Mais bon, on avance en direction de la mer, et on commence à voir des îles, un ferry, et c’est plutôt cool. On aperçoit même le phare, mais il est vraiment super loin. Le chemin commence à devenir technique quand il faut commencer à passer à travers champs et à travers barbelés.
la balade du phare. Purée, c’est long.
On arrive finalement à un endroit où l’on est carrément bloqué par une rivière infranchissable. Enfin … disons que l’un d’entre nous a essayé à ses dépend et s’est retrouvé trempé jusqu’aux mollets. Je vous laisse deviner de qui je parle. Pas de choix : il faut faire marche arrière. C’est un peu rageant, parceque le phare est vraiment plus très loin.
le golf d’Ullapool
Au retour, une autre surprise nous attend : la marée a montée. Impossible de suivre le chemin ; nous devons donc passer contraints et forcés par le golf (qui donne sur la mer, normal). Ce qui hérisse une mammie et ses deux gamines, qui trouve que traverser un golf, c’est vraiment trop dangereux, et que le risque de se manger une balle dans la trogne est non négligeable. Elle nous force même à nous arrêter pendant que sa gamine tape dans la balle et la propulse avec difficulté bien 20 cm plus loin, de peur qu’on ait mal. Sympa. On arrive finalement à rentrer en ville, et on dine dans LA spécialité écossaise (disons anglaise, mais on trouve vraiment ça partout) : le Fish & Chips. Le resto dans lequel on dîne a d’ailleurs été primé une année meilleur établissement de restauration rapide du Royaume Unis, si c’est pas la classe ça ?
Mardi 10 Août : Ullapool > Ardvreck Castle > Lochinver > Stac Pollaidh > Ullapool
On se décide aujourd’hui pour une petite balade en voiture dans le Nord du Nord d’Ullapool : l’Assynt et la réserve naturelle Interpolly. On voulait démarrer par la réserve naturelle, mais on se vautre sur la navigation, et on atterrit d’abord au loch Assynt. Il contient un certain nombre de sites archéologique intéressants, une maison en ruine du 18ème siècle, et un château.
Calda House sur le loch Assynt
La maison est assez chouette ; elle donne sur le loch, et était apparemment assez modern. Avant du moins que le chef de clan en faillite ne la laisse à son ennemi juré, et que les partisans dudit chef ne la brûlent pour que l’ennemi n’en profite jamais. Rigolent pas avec les litiges, les écossais.
Ardvreck Castle
Le château est vraiment sympa ; sur une presqu’île sur le loch, il est accessible par une petite langue de sable. Il en reste quand même pas gran’ chose. Cela dit, apparemment, il a toujours été un peu léger en superficie, et les serviteurs étaient logés au dehors du château. Notons qu’il fait un temps superbe aujourd’hui , une fois n’est pas coutume.
Lochinver
Deuxième étape : le petit village de Lochinver, sur la côte. C’est assez mignon, et il y a un petit office du tourisme avec moult information intéressantes sur la région, et même un petit musée sur les oiseaux. On en profite pour faire notre pause déjeuner avec vue sur la mer.
déjeuner à Lochinver, avec vue sur la mer
Notre itinéraire redescend ensuite faire le Sud pour faire une boucle jusqu’à Ullapool, et nous pensons faire une pause dans la réserver naturelle d’Interpolly. La route est absolument extraordinaire ; une single-track road qui laisse à peine la place pour une voiture, et qui entre descente vertigineuses en bord de mer et paysages déchirés rappelant l’Ouest Américain nous liasse à peine le temps de souffler. On arrive finalement au bord d’un obscure loch, et sur un parking en bas du Stac Pollaidh.
à l’ascension du Stac Pollaidh
Le Stac Pollaidh, kesako ? C’est le nom gaélique d’une petite montagne (ou une grosse colline). L’ascension, assez sympathique même si un peu raide, donne un point de vue à 360° extraordinaire sur toute la région. C’est comme le Connemara, mais en mieux.
vue d’en haut du Stac Pollaidh
ça pète, non ?
y’a même vue sur la mer
Audrey & Manu au sommet
Au sommet, on se fait même prendre en photo par deux sympathiques mamies. Pis bon, on redescend avec le sentiment d’une journée bien remplie. Le retour sur Ullappol se passe sans problème, à part un arrêt technique pour observer un arc-en-ciel.
notre premier coucher de soleil !
Le soir, on se fait un super resto tout à fait abordable sur le port (du poisson), et on rentre au B&B sous les feux du soleil couchant. C’est assez émouvant, c’est la première fois qu’on voit le soleil se coucher. D’habitude, il reste bien planqué sous les nuages. Nous sommes pleins d’espoirs pour l’avenir.
Mercredi 11 Août : Ullapool > Inverness > Aviemore (Glenmore)
On décide de s’arrêter à Inverness, la capitale des Highland, parceque c’est sur notre chemin, et qu’on aurait tord de s’en priver quoi. Sinon, entre Ullapool et Aviemore, c’est la grosse autoroute. Arrivée à Inverness, on est rattrapé par la grande ville : circulation dense, sens uniques, parkings payants. Chouette, ça nous avait manqué !
Inverness Castle
La ville est dominée par le château, en plein centre ville, qui a d’un coté la vieille ville avec ses commerces, et de l’autre la rivière avec ses balades. On part sur la rivière ; il y a justement une balade sympathique qui suit la rivière jusqu’aux Ness Islands, aménagées, et qui repart vers le château.
balade le long de la rivière Ness
Balade assez sympa, malgré le temps (menaçant, voir pis). La rivière Ness part du loch Ness au Sud (vers lequel nous nous dirigeons) pour couler dans la mer. Le loch Ness, ou Great loch, est un immense lac qui coupe carrément l’Ecosse en deux du Sud Ouest au Nord Est. Les îles sont assez bien aménagées, avec des bancs de formes exotiques (disons bizarre). Par contre, sur le retour, il commence carrément à flotter.
vue sur Inverness depuis le château
On décide de déjeuner au sec ; il y a justement un bon gros mall dans le centre, qui a le bon goût d’héberger un Starbucks. Déjeuner gastronomique, donc. Quand on ressort, il fait presque beau. Et oui, en montagne, le temps change vite. Bon, on est pas vraiment en montagne, mais la deuxième partie du diction marche quand même.
les bords de la Ness
On monte vers le château, qui abrite le tribunal de grande instance de la ville. Il y a une chouette vue sur la ville, et sur la Ness. On fait une petite sieste au soleil, puis on reprend la route. On est pas encore arrivés à Aviemore ! Cette petite ville fait station de montagne, un peu comme Fort Williams, mais en encore plus touristique. Il faut dire que la ville est située en plein cœur du parc national des Cairngorms, et est le point de chute des randonneurs de tout poil. Premier stop dans les toilettes, toutes auréolées de multiples prix (toilettes les plus propres de Grande Bretagne, Personnel D’Accueil le plus sympathique, etc.). Puis on s’arrêt au point d’information touristique pour chercher notre B&B, pour se rendre compte qu’il est situé en plein cœur du parc forestier de Glenmore. A 15 bornes d’Aviemore. Bon, ben quand faut y aller …
le loch an Eilein
Dans Glenmore, il y a un énorme camping, et un centre d’information. Qui arrive finalement à nous renseigner : notre B&B est situé juste à côté, il y a effectivement trois maisons dans le parc. On est accueilli par une dame sympathique, et on est bien content d’être si bien situés. On est en fait bien content d’être situés tout court, car d’après le centre d’information, il n’y a aucune place de libre nulle part. Sur les conseils de notre hôtesses, on part voir le loch an Eilein, soit disant le plus bel endroit pour un pique-nique en Ecosse. Sauf que 18h, c’est pas le meilleur moment pour un pique-nique. On fera une balade quoi.
balade autour du lac
Le loch est super sympa, et par certains côtés rappel un peu le Canada. La région de Glenmore est très caractéristique par ses grandes forêts de pins calédoniens, et c’est sûr que c’est pas les mêmes paysages que sur la côte Ouest !
chemin en forêt
Le chemin est parfois quand même bien boueux, comme à son habitude. Il y a d’ailleurs, des minuscules petites grenouilles planquées dans la boue. Le chemin est quand même vachement long ; le loch fait des recoins un peu fourbes.
loch an Eilein
C’est assez sympa, parceque comme dans tous les lochs d’Ecosse, y’a une petite île avec un château en ruine. C’est presque cliché. Mais bon, c’est chouette quoi.
au milieu du loch … un château
Le soir, sur les conseils de notre hôtesse, on va manger à l’italien à Aviemore (oui parceque dans le parc forestier, niveau resto, c’est plutôt tranquile). On a quasiment une heure d’attente avant de profiter du buffet à volonté, mais bon, le jeu en vaut la chandelle. A noter que j’essaie la boisson nationale : le irn bru, breuvage caféiné orange fluo qui est plus consommée que le coca cola. Ça a un goût bien chimique. J’aime bien.
Jeudi 12 Août : Aviemore (Glenmore)
Comme on est dans le parc, on décide d’aller se balade vers le loch Morlich, qui est au cœur du parc et à côté duquel est situé le camping. Le loch possède une belle plage, et une bicoque qui vend à bouffer et de quoi faire toute sorte d’activité nautiques.
balade à Glenmore
Le loch possède une chouette plage, et la bicoque possède vraiment pas mal de matos, puisqu’ils prêtent aussi les combinaisons, et qu’il est possible de faire de la barque, du canoë ; de la voile, et que sais-je encore. Au moment où on arrive, trois asiatiques partent en canoë.
plage du loch Morlich
Par contr,e le temps est carrément moche : il pluviote, y’a du vent, et les nuages sont tellement bas qu’on a du mal à voir les bords du lac. Ça parait compliquer pour le bateau dans ces conditions, alors on décide de faire la balade qui fait le tour du loch.
loch Morlich
C’est quand même long et un poil boueux, heureusement on a acheté une carte des balades à 1 pound hier à l’information touristique. A noter qu’au bout de 30 minutes de balade, et une quantité de flotte non négligeable prise sur la gueule, la carte a pris l’eau et semble sur le point de nous lâcher. Heureusement qu’il suffit de suivre les barges du loch.
balade autour du loch
On profite quand même un max des pins calédoniens. C’est plutôt chouette d’en avoir partout, et le nom est relativement sympa, même si j’ai pas idée d’où il peut bien venir.
pins calédoniens
A midi on fait une pause salutaire à l’intérieure de la bicoque, où l’on déjeune un roll et une soupe. Oui, une soupe, en plein été. Ça fait mal au morale. A notre table, un sympathique londonien nous fait la conversation. Puis, le temps ne s’étant pas amélioré d’un iota, nous allons à l’information touristique, qui possède un petit musée ultra moderne et fort bien fichu, avec moult vidéos sur la forêt et ses habitants. Quand on pointe le nez dehors, il a l’air de faire un poil meilleur.
balade sous les nuages
On voit même le soleil (trois fois, je crois). On part donc sur une balade qui a l’air sympa, vers le loch vert. Et la balade est effectivement sympa, par contre le temps ne tient pas, et on tarde pas à se manger une bonne quantité de flotte sur la tronche. Encore.
il pleut !
Finalement, on lâche l’affaire et on rentre au B&B. On est trempés jusqu’au os, nos chaussures font un bruit de sussions quand on marche, et nos chaussures ne seront plus sèches avant un sacré bout de temps (en vrai, il faudra une journée à Paris pour qu’elles sèchent). Heureusement, notre sympathique hôtesse est là pour nous remonter le moral, et accessoirement faire sécher nos chaussettes. On fini par regarder des Friends à la télé dans le lit, ce qui consiste une activité tout de même fort sympathique. Le soir, on tente le deuxième resto conseillée par noter hôtesse, mais c’est complet et comme on a pas envie d’attendre une heure, on va dans un autre resto, dans lequel je tente la meat pie. C’est pas terrible.
Vendredi 13 Août : Aviemore (Glenmore) > Blair Castle > Edimbourg
Sur les conseils de notre hôtesse, on s’arrête à Blair Athol, pour deux raisons : il y a un espèce de magasin de luxe sur le bord de la route (un peu genre Galleries Lafayette, mais en plus petit et en plus classe), avec les plus belles toilettes du Monde. Et il y a un beau château.
Blair Castle
Tu arrives avec ta bagnole face à une immense grille, suivie par un une longue allée bordée d’arbres, avant d’arriver à la caisse et au parking. Le château est un grand bâtiment blanc assez chouette, mais on ne prend des tickets que pour le jardin.
jardin de Diane
Le premier jardin est plutôt un bordel végétal avec des broussailles et des fougères. Et des arbres. J’espère juste qu’il n’y a ni moustique ni midges. Sinon, à noter qu’aujourd’hui il fait plutôt beau. ça nous change d’hier.
chapelle en ruine
Derrière le jardin de Diane, il y a un cimetière avec une petite chapelle en ruine qui contient la tombe d’un Lord of Athol, qui est mort dans une obscure bataille. Au vue de la plaque commémorative, ça semble être sa seule contribution à l’Histoire, ce qui me semble quand même léger, mais bon.
jardin d’Hercules
Derrière, dominé par un Hercules imposant (cette phrase de départirait pas d’une fiction érotique sur M6, mais bon, là, en l’occurrence, il s’agit d’une statue), il y a le jardin … d’Hercules. Logique, donc. C’est un jardin emmuré (c’est la grosse mode, chaque château a son « walled garden ») assez amusant, déjà parcequ’il n’est pas plat mais est divisé par une ligne plus basse en son centre, qui le traverse de part en part. Y’a des fleurs. Y’a de la flotte. Y’a des cygnes. Un jardin quoi.
joueur de cornemuse
De retour au château, on déjeune dans la cantine (claaasse), et on a même droit à une petit impromptu à la cornemuse. Sympa.
Puis on reprend la route, et on arrive à l’aéroport d’Edimbourg largement avant le temps limite pour rendre la voiture. C’est qu’elle nous a bien servie la bougresse, elle va presque nous manquer. On rentre en ville en bus, qui nous dépose en plein centre. Il fait super beau. La ville est magnifique, très harmonieuse avec ses bâtiments victoriens marrons. Edimbourg est une ville fascinante a plus d’un titre. Déjà, y’a pas de rivière, mais y’a quand même pléthore de ponts. Du coup, ils ont construit sous les ponts, et tu peux très bien te retrouver sur une rue sans te douter un seul instant que tu es en hauteur, jusqu’à ce qu’une discrète percée de laisse entrevoir une autre rue située juste en dessous de la tienne.
Edimbourg
On va vers la colline Cullin avec nos bagages, puisque notre B&B est censé être là-bas. Mais bon, après des recherches infructueuses, on revient à l’office du tourisme demander plus d’info, parceque clairement l’adresse du B&B chopé sur le net n’est pas la bonne. Il nous envoie dans un coin qui semble complètement paumé, accessible en bus, dans un quartier résidentiel où on ne trouve aucune pancarte B&B, malgré des appels à divers organismes d’information qui nous donnent une adresse (mais bon, c’est un immeuble normal), et un numéro de téléphone, mais ça répond pas !) . On revient au centre d’information, fatigués, trainant toujours nos bagages, et en ayant quand même foiré notre après-midi (alors qu’il fait super beau), et en désespoir de cause on prend une suite dans un hôtel du centre hors de prix. Mais bon, il faut bien dormir.
la colline avec High Street, Assembly et le château
La suite est quand même bien classe : on a un salon avec tv, une grande chambre, une grande salle de bain, et même des peignoirs. On arrive finalement à avoir la fille du B&B au téléphone, qui est aussi désespérée que nous que le rendez-vous soit foiré. En fait, elle habitait bien dans l’immeuble devant lequel on était arrivé, mais elle n’était pas chez elle à ce moment là. Elle avait essayé de nous contacter par email toute la semaine, mais bon, on avait pas le net quoi. On se met d’accord pour un rendez-vous le lendemain matin. Puis on décide d’aller faire un tour en ville pendant qu’il fait encore jour. On monte sur la colline d’en face, qui contient LA rue de la mort-qui-tue : High Street.
by night
Août est la période des festivals, et toute la cité est en effervescence. Il y a le festival international, le festival tatoo, et le festival Fringe, qui vient en marge des deux autres. Le haut de High Street est bouclé à cause du festival tatoo, et le bas de la rue est encore plein d’artistes en tout genre qui file des tracs pour des spectacles gratuits (ou pas). La ville est super vivante et super jeune ; c’est cool ! bon, au bout d’un moment on rentre quand même pour profiter un max de la suite. Un bon bain n’a jamais tué personne.
Samedi 14 Août : Edimbourg - High Street, Edinburg Castle, Real Mary King Close
Le lendemain, petit déjeuner au lit, puis on part à la découverte de notre B&B. Il y a un gap gigantesque entre les B&B qu’on a déjà fait : immenses bâtisses dédiées, peintes en couleurs vives, avec un énorme panneau B&B, un nom accrocheur, et parfois 3 ou 4 employés de maison pour faire le ménage et préparer le petit déj. Là, c’est plutôt une fille qui loue l’une des deux chambres de son apparte. Cela dit, l’apparte en question est sympa, la fille aussi, et c’est plutôt bien situé au final.
Holyrood Palace, au bout de High Street
On démarre la journée par High Street. La rue part du château Holyrood, demeure de Marie Stuart avant qu’elle se fasse dézinguer. Bon, c’est un château quoi. En face, dans un autre genre, il y a l’ultra moderne parlement écossais. Ben je préfère le parlement en fait, il est plus sympa.
parlement écossais
Ensuite, la rue remonte la colline sous le non de Canongate. Le bas de la rue est plutôt paisible, et un ancien bâtiment de péage (ou bien c’était une prison ?) a été transformée en musée gratuit. Le musée présente la vie des habitants d’Edimbourg au fil des siècles, et leurs métiers. C’est assez bien fichu et assez sympa à faire.
le bas de High Street (Canongate), avec le People Story Museum
Dans un bouiboui de la rue, je tente mon premier haggis. Il s’agit du plat national : panse de brebis farcie. C’est super bon ; on aurait sans doute du essayer dans un vrai resto. Plus haut, quand le nom de la rue devient High Street, c’est Armageddon.
High Street en plein Fringe Festival
La foule est plus dense qu’un publique de concert de rock, il y a des affiches partout, des scènes improvisés ( ou pas), des artistes de rue, et pas mal d’artistes déguisés qui file des tracts pour leur spectacle.
distributeurs de tracts
Ces derniers font tout leur possible pour se démarquer de leur voisin afin d’attirer l’attention du public : perso en costumes étendus sur le sol, acteurs avec un ballon à la place de la tête, acteurs montés les uns sur les autres. C’est une cacophonie et un bordel sans nom. J’adore.
Edinburg Castle
A noter que certaines églises semblent avoir été transformées en resto et/ou en salle de spectacle. Après avoir réservé nos places pour « Real Mary King Close », nous allons au bout de la rue pour la visite du château d’Edimbourg. Il s’agit d’un édifice imposant, tout en haut de High Street et au point culminant de la colline, qui a une vue imprenable sur la ville.
vue sur la ville
Le château comporte toute sorte de musée, la plupart sur l’art de la guerre et la place des régiments écossais dans celle-ci. Le pays a un passé guerrier, et en est plutôt fière. Tout en haut, il y a le donjon, avec la salle de réception, et la couronne, le sceptre et la claymore du roi d’Ecosse. Il y a aussi la Pierre de la Destinée, qui n’est en fait qu’un vulgaire (moche) caillou.
le donjon
Il y a aussi un salon de thé très classe et très sympa, dans lequel on fait une petite pause stratégique : thé et scones pour Audrey, chocolat chaud et gâteau au chocolat pour Manu. Le reste du château n’est que remparts avec une belle vue sur Edimbourg et canons en veux-tu en voilà. A noter quand même que la visite de la visite des cachots des prisonniers de guerre vaut le coup d’œil !
vue sur la ville
On veut repartir par le parc dans la ville, mais impossible de passer : toutes les sorties sont fermées en vu du démarrage du festival tatoo (il y a une immense scène devant le château pour accueillir les défilés militaires). A un moment, on a même un peu peur de ne plus pouvoir ressortir côté château ! Mais bon, on arrive à rejoindre High Street et Real Mary Ling Close pour le début de notre visite.
Real Mary King Close
Un “Close”, c’est une ruelle étroite (on dirait un “passage” à Paris). Real Mary King Close est un ancien passage populaire qui a disparu au 18ème siècle sous la construction d’un bâtiment national. Du coup, la rue est restée en l’état, sous les fondations du nouveau building et sous la rue actuelle. C’est plutôt sympa ; ils organisent des visites avec guide en costume d’époque, et régalent les visiteurs en histoires de fantômes.
Dimanche 15 Août : Edimbourg - la fin !
On a deux heures à tuer avant de chopper notre bus, mais les casiers à bagages de la gare marchent à la journée et coûtent un bras. On profite quand même un peu de la deuxième rue d’Edimbourg : Prince Street.
la fin …
C’est plutôt commerçant et y’a même quelques magasins ouverts ; Audry en profite pour choper des muffins et des cookies à ramener. Voilà, l’Ecosse, c’est fini. C’est vert, c’est bleu, y’a des châteaux ; c’est beau quoi . Mais c’est aussi mouillé. J’imagine qu’ion peut pas tout avoir.