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Film affiche Commentaire
Dune J'y suis un peu allé à reculons, n'ayant pas apprécié plus que cela le travail du réalisateur sur ses précédents films. Cela dit, j'avais beaucoup aimé le roman à l'adolescence, et j'ai lu la série plusieurs fois (disons au moins 2). J'avais aussi une crainte sur la longueur (presque 3h, quand même), et je trouve que ça passe plutôt bien. Hé puis, au final, j'ai aimé. Je suis pas mega emballé, mais c'est un bon film, et une adaptation très fidèle du roman, on sens que Villeneuve est un passionné. Je trouve qu'il arrive à bien donner les tenants et aboutissants, sans sur-explications (notamment sur les dessous politiques). J'imagine que quelqu'un ne connaissant pas le roman pourrait être parfois un peu perdu du coup, mais bon, je m'en tape
La photographie est vraiment chouette, Villeneuve sait filmer, et ça se voit à l'image. Je suis complètement derrière certains partis pris - les costumes notamment, qui ressemblent pas mal à ceux de adaptation de Lynch - , et mois sur d'autres : les vers que je trouve assez laids (ça n'est pas bloquant en ce qui me concerne), et la techno militaire (les vaisseaux, les missiles, etc.) Globalement, les scènes de batailles sont pas top, sauf les scènes de combat rapprochées (mais je mettrais quand même un bémol, car si les boucliers sont assez bien rendu, il ont tendance à rendre les combats un peu illisibles). Sur le casting, Villeneuve n'a pas hésite à mettre du lourd, voir du très lourd. Josh Brolin joue Gurney Halleck (dommage qu'il ne chante pas, enfin bon). Stellan Skarsgård joue le baron harkonnen (bon, il est pas mal grimmé, mais ça le fait quand même). Javier Bardem joue Stilgar. On voit même Charlotte Rampling (qui fait la patronne des Benne Gesserit dont j'ai oublié le nom). J'avais quelques doutes sur Timothée Chalamet (il est vraiment maigrichon et fait un peu trop ado), mais il passe plutôt bien, grâce à quelques scènes d'actions bien tournées. Après, sur une adaptation de Dune, il y a un truc à pas rater. Disons deux, même si le second est assez loin du premier. Je commence par le moins important ; les orni. Ils sont vraiment chouettes. Mission accomplie sur ce point donc. Le plus important, c'est bien entendu Duncan Idaho - surtout si les producteurs ont envie d'aller un peu plus loin que le premier tome de la saga. Sur ce point, le film est une réussite indéniable. Jason Momoa fait le taf, il est bien présent, et j'ai presque chialé sur la scène où il crève, c'est dire . Manque quand même quelques personnages assez importants : l'empereur, l'assassin de l'empereur, et surtout Feyd Rautha. J'espère que l'on les verra dès le début de la seconde partie. J'ai aussi beaucoup aimé les voix (la Voix, mais aussi la façon de parler des Sardaukar et le langage des signes). Franchement, je trouve que le film est une belle réussite, si j'ai un une mini reproche, c'est qu'il manque un peu d'âme, qu'il n'a pas su m'emporter. Mais n'a pas empêché d'aimer le film, et ça ne m’empêchera certainement pas d'aller voir la suite.
The Suicide Squad Le précédent film de 2016 était un naufrage complet, à tous les niveaux : que ça soit les effets numériques dégueulasses, la musique sabrée au couteau, les personnages inexistants ou l'histoire en carton. La seule chose à sauver, c'était le personnage d'Harley Queen habité par Robbie Margot - et c'est le seul qui fait son come back dans ce reboot (on me souffle dans l'oreillette que non, mais les deux seconds couteaux de l'armée américaine comptent-ils vraiment ?). Pour redémarrer la franchise, les studios ont même fait appel à James 'Gardians of the Galaxy' Gunn. C'est dire. Hé bien, ma foi, c'est plutôt une réussite (au moins sur la zic, puisque comme d’habitude avec Gunn, elle est au cœur de la construction de son film). Après, ne nous voilons pas la face : ça n'est pas Guardians 3 et ça ne ressemble pas à un Gardians. Nonobstant le fait que les deux franchises n'ont pas les mêmes objectifs, le film n'a objectivement pas les mêmes qualités. Il faut dire qu'on est ici sur une proposition plus série Z / violente / gore qu'un film de super héros 'classique'. Un peu du niveau d'un Deadpool, même si ici Gunn va assez loin (ça commence par une scène de boucherie avec décapitation, explosion de têtes, de corps, démembrements, le tout dans des giclées de sang généreuses). Bref, c'est pas à mettre entre toutes les mains (enfants, s'abstenir). L'histoire, si elle ne restera pas dans les annales du cinéma, est très correct pour ce type de production et tient assez bien la route. Elle correspond à ce que l'on s'attend. Les personnages sont tous assez réussis cette fois-ci, et existent tous (même si Robbie Margot survole quand même le reste du casting - sa scène d'action en solo est d’ailleurs la meilleure du film et complètement jouissive, avec des effets de toute beauté). Elle ne bouffe cependant pas complètement tout l'espace, et les autres acteurs - Idris Elba en tête, mais les autres membres de l'équipe ne sont pas en reste. A noter quelques chouettes second couteaux : Stallone en requin géant (enfin ... il fait la voix, et autant dire que ce personnage ne brille pas en mots d'auteur), et Nathan Fillion (qu'on voit assez peu). La grande force du film reste l'humour, qui plane sur toute l'histoire, entre ironie (le super méchant du début et les piafs) et absurde, parfois jusqu'au grotesque (mais jamais jusqu'au ridicule, Dieu nous en garde). La scène entre Harley Queen et le dictateur est à mourir. La scène où l’équipe va secourir Flag est aussi énorme. On sent que Gunn ne s'est pas fixé beaucoup de limites, et s'est fait plaisir (et du coup, nous fait plaisir aussi). Il y a quelques belles idées de réalisation, avec les flashback (qui heureusement ne polluent pas trop la narration, même si le premier est un peu déstabilisant) et les titres de chapitre. Bref, c'est un chouette film, peut être pas le meilleur film de super héros que j'ai vu, mais il est largement au dessus des derniers Mavel que j'ai pu voir (ok, ok, ça veut pas dire grand chose )
The French Dispatch Après avoir vu Dune et m'être fait tatoué sur la fesse droite Timothée et sur la fesse gauche Chalamet (aparté : je déconseille ; c'est long, ça fait mal, et c'est écrit trop petit, on arrive pas à lire), je pouvais difficilement bouder le dernier Wes Anderson dans lequel joue notre fringuant acteur. Plus sérieusement, j'aime beaucoup le travail du réalisateur ; j'adore The Darjeeling Limited et j'ai un amour certain pour The Royal Tenenbaums et The Grand Budapest Hotel (et l'île aux Chiens, dans un registre légèrement différent). Et si j'avais un peu hésité à voir le film jusque là, c'est qu'il faut quand même avouer que ni le pitch ni l'affiche ne donnent une énorme envie de se déplacer.
Hé bien, j'avoue ne pas avoir été déçu. Attention tout de même, il faut connaître et aimer le bonhomme pour apprécier. A savoir, aimer la surabondance de filtres très colorés, le côté vieillot, les image fixes avec des acteurs qui essaient de ne pas bouger, le noir et blanc, les passages animés parce que les effets spéciaux et les cascades, ça coûte trop cher (et ça n'a aucun intérêt, on est bien d'accord), l'humour très décalé et souvent absurde, et surtout une narration assez déstructurée au point de donner l'impression de partir dans tous les sens. C'est peut être ce dernier point qui sera le plus rebutant pour le spectateur lambda. Et c'est dommage, car c'est un très beau film (j'ai envie de dire : comme d’habitude. Alors je le dis. Comme d'habitude).
Le casting est à un niveau rarement atteint. On est à peu près sur du 7 étoiles et demi. Le moindre second rôle est une énorme star. Par exemple, il y a une scène avec Guillaume Gallienne, Cécile De France et Christop Waltz où ils doivent avoir une phrase chacun (pas sûr en ce qui concerne Cécile), et quelques secondes d'apparition à l'écran. Ce qui est intéressant dans les films de Wes Anderson, c'est que le casting, si prestigieux soit-il, est vraiment au service du film. Ça n'est pas un film chorale avec des batailles d'égo : les acteurs font le taf (comprendre : ils jouent tous p*tain de bien).
Le film est pensé comme un enchaînement de mini films, chacun représentant une rubrique du journal (qui constitue le fil conducteur du récit, avec son équipe de rédacteurs). On commence avec un mini sketch à vélo avec Owen Wilson. Nouvel aparté : le film regorge d'idées de cinéma, au point que l'on on a parfois trop d'informations à l'écran, ce qui peut être un peu frustrant. C'est notamment le cas de cette séquence (ce qui n'enlève rien à l’humour de certaines scènes : le film est très drôle). C'est assez bien vu, car cette séquence qui vise à présenter le lieu de l'action (une ville française fantasmée) permet de donner le ton et préparer aux mini films suivants.
Ensuite, on passe au plat de résistance avec un récit assez long mettant à l'honneur Benicio Del Toro (qui est énorme, simplement) et Lea Seydoux que j'ai trouvé très bien pour une fois (et non, ça n'est pas parcequ'on la voit beaucoup à poil. Enfin ... pas que). Adrian Brody en fait des caisses, mais ça fonctionne quand même. C'est peut être pour moi le meilleur mini film du film (c'est super dur à dire ça, mini film du film).
On enchaîne avec du lourd : Frances McDormand et notre ami Thimothée. Le ton change radicalement (normal, c'est un autre article après tout), tout en restant complètement cohérent avec ce que l'on a vu jusque là.
On termine avec un récit toujours aussi atypique avec Jeffrey Wright et Mathieu Almaric, qui est lui aussi plutôt chouette (c'est là qu'il y a le plus de scènes animées ; c'est aussi là qu'il y a le plus d'absurde).
Au final, le film est visuellement très léché (l'image est superbe), les acteurs sont bons, et surtout à travers ces divers récits, Wes Anderson parvient à nous parler de la seule chose qui vaut qu'on fasse un film : il nous parle de la vie, et il le fait avec une poésie et un talent incroyable. Alors voilà, pour moi, c'est un grand oui, et ça ne plaît pas à tout le monde, ben c'est la même, comme dirait Vianney.
Last Night in Soho C'est l'histoire d'une jeune fille étudiante en mode qui a perdu sa mère, a été élevée par sa grand-mère dans la nostalgie des années 60. et voit des fantômes. Arrivée de sa campagne à Londres, elle va revivre la vie d'une jeune femme du Londres des années 60. Le film est porté par la rayonnante Thomasin McKenzie. Anya Taylor-Joy joue son alter ego des années 60. Le film fourmille de très bonnes idées de cinéma, et le début fait plaisir à voir. Et puis, petit à petit, le film prend une touche plus sombre et plus angoissante, basculant dans le thriller horrifique. C'est très bien pensé et très bien fait, et le parallèle avec #MeToo est glaçant. En tout cas, j'ai été pris par l'histoire et je pense avoir oublié de respirer une ou deux fois. A noter la présence de Diana Rigg (Chapeau Melon et bottes de cuir).
Un homme en colère Le nouveau Guy Ritchie n'est ni plus ni moins que le remake d'un film français avec Dupontel et Dujardin (Le Convoyeur, sorti en 2004). Je ne pense pas avoir vu l’original, dur donc de comparer les deux œuvres. Ce film là est un vrai film coup de poing, j'ai bien été pris dans l'ambiance et le retour à la réalité a été un peu difficile. C'est avant tout un film extrêmement noir, bien plus que les autres films de Ritchie, porté par une musique lourde et pompeuse qui colle parfaitement à l'ambiance du film. Les personnages sont aussi très très noir, et à quelques exceptions près tous des gros fdp (spoiler alerte, le personnage principal notamment est un sacré fdp). Le casting est vraiment très très bien, Statham est un peu en service minimum, mais le personnage s'y prête bien. Le fils Eastwood est très bien, et ce film rappel à quel point Josh Hartnett est un p*tain de bon acteur mais pourquoi on ne le voit pas plus au ciné ? Ritchie propose quelques très belles scènes d'actions (le film est très, très violent), et même parfois quelques idées de cinéma tout à fait intéressantes (notamment la première scène). Le coup des flashback et des allées / retours dans l'histoire n'apporte pas grand chose et fait un peu tape à l’œil, mais heureusement est assez lisible pour ne pas nuire à la narration. Cela m'a parfois fait pensé à Assaut sur le central 13, en tout cas ça dépote pas mal et j'ai vraiment bien aimé. Après le Gentlemen, et ce film, Ritchie serait-il de nouveau sur la voie des grands films ?
Oxygène Le principe : une femme se réveille dans un caisson cryogénique défectueux, sans souvenirs, et doit réussir à en sortir avant d'être à court d'oxygène. Je trouve le début un peu laborieux, dans le genre huit clos avec une femme hystérique (à juste titre, certes, mais c'est quand même désagréable d’entendre quelqu'un hurler). Et puis, avec des flashback et le développement de l'intrigue, on est pris peu à peu dans le truc, et au final on est sur un chouette film de science fiction. C'est une bonne surprise.
Encanto : La Fantastique Famille Madrigal Le Disney de Noël est particulièrement réussi cette année, pourtant le pitch n'envoyait pas du rêve : une maison magique en Colombie, qui donne des pouvoirs à ses occupants, et qui va être en danger. Ca fonctionne tout de même assez bien, grâce à une galerie de personnages très sympathiques, et à une ambiance très bienveillante (il n'y a pas de méchant). Le personnage principal, notamment (Maribel) est super cool. Pas mal de chansons, qui sont relativement passables à quelques exceptions près : 'Sous les apparences' (qui bénéficie aussi d'une scène très impressionnante graphiquement), et la chanson en espagnol vers la fin, qui sont toutes deux très bien. Si j'avais une critique, ça serait que la magie et les pouvoirs ne s'inscrivent pas vraiment dans l'histoire qui est racontée, mais c'est un détail. On passe un bon moment.
Bloody Milkshake Voilà un film de genre décomplexé, qui donne au spectateur exactement ce qu'il est venu voir : des grosses scènes de baston, suivies d’autres cènes de bastons. Le film ne s’embarrasse pas spécialement d'une histoire ou d'un message quelconque, d'ailleurs. Et il faut avouer que c'est quand même très efficace. Il joue d'une part sur son actrice principale, Karen Gillan, que je n'ai pas souvenir avoir vu (elle joue Nebula dans les Gardiens, mais honnêtement, avec le maquillage ...), qui fait un peu jeune fille innocente, et donc contrastes fortement avec son rôle de top tueur à gage. Il joue aussi sur des décors et des images très cartoon / années 50. Et enfin, il encadre le tout avec des actrices plus expérimentées et très charismatiques : Lean 'Cersei' Headey et Michelle Yeoh. Le tout sur une bande son qui dépote pas mal. Alors oui, il faut être friand de ce genre de film, et la crédibilité n'est pas toujours au rendez-vous, mais il faut avouer que certaines scènes sont très originales, et que le parti pris de filmer cela comme un western spaghetti (jusqu'à en emprunter la musique parfois), avec des gros plans et pas mal de longueur avant l'action, est plutôt une bonne idée. Certes, le réalisateur use et abuse des ralentis, et mélange plusieurs style, mais il ne rend pas pour autant son milkshake indigeste. J'ai passé un très bon moment.
Don't Look Up Film Netflix avec un casting royal ; jugez plutôt : Leonardo DiCaprio, Jennifer Lawrence, Meryl Streep, Cate Blanchet, Thimoté Chalamet, Ron Perlman, et même ... Tomer Sisley. On est clairement sur un film comique, une farce, qui force légèrement le trait pour se moquer des politiques, des réseaux sociaux et des grands patrons. Et en fait, le problème du film (si tant est qu'il y en ait un) est justement là : le trait n'est pas assez gros. C'est même parfois en très deçà de la réalité. Meryl Steep semble se faire plaisir, mais elle n'est qu'un pâle reflet du vrai Donald Trump. A ce sens, le film est parfois glaçant, et si l'on rit, on rit quand même un peu jaune. Sinon, l'histoire tient globalement la route, et c'est quand même drôle. C'est tout de même un fragile équilibre qui ne tient que par le personnage et la performance de Leonardo DiCaprio, personnage auquel on peut aisément s'identifier et qui porte le film. C'est aussi un poil long, et je pense qu'on aurait notamment pu se passer des images d'espace / nature / animaux / humains qui sont éparpillées tout au long du film, pour descendre autour des 2h (le film dure 2h18). La réalisation est très correct ; quelques effets un peu cool, mais pas suffisamment pour que cela soir rébarbatif. Les choix de montage à la fin du film sont très intéressants. On passe un bon moment.
Mourir peut attendre J'y suis allé sans grands espoirs. Je pense qu'on est tous d'accord pour dire que Craig fait un super Bond, mais qu'à part le premier film (Casino Royale - peut être le meilleur de la franchise), il a été servi par des scénario plutôt merdiques. Ce qui fait pas mal penser aussi aux films de Brosnan (lui aussi plutôt un bon cast désservi par les films). C'est à ce demander si la franchise a vraiment un avenir. Hé bien, c'est plutôt une bonne surprise, et je dirais même qu'on est passé pas loin du chef d’œuvre. Le générique est assez réussi – désuet sans être trop ringard, copié mais jamais égalé. La chanson de Billie Eilish est vraiment chouette (mais bon, ça fait 1 ans et demi qu'elle passe sur les ondes). Le film se base sur les 3 ou 5 précédents (je ne compte plus), et en ce sens, cette série est vraiment particulière car tous les films sont liés (via Spectre et Blodfeld, dommage, autant j'apprécie Christoph Waltz, et je peux apprécier le personnage, autant je conchie Spectre et en manger à chaque film me donne limite une indigestion). Le film se veut du coup vraiment comme la conclusion de la série démarrée avec Casino Royale, et clôture les divers intrigues. Là où le film est particulièrement réussi, c'est ce qu'il montre de ses personnages. Bond n'a jamais autant existé à l'écran que dans cet opus (à l'exception peut être de Casino Royale), et c'est d'autant plus ironique que Mendes a tout fait pour cela (en montrant sa maison de famille, sa relation avec M, etc.), sans jamais réussir (d’ailleurs, ses deux films sont pour moi les deux plus mauvais de cette série). Bond n'est d'ailleurs pas le seul personnage qui fonctionne bien, même si c'est le plus réussi. On retrouve aussi les traits de caractère du personnage qui avaient été un peu effacés dans les opus précédents (pour le transformer en bulldozer) : le flegme, l'humour. Ça fait plaisir. Les scènes d'actions ne sont pas en reste, et sont spectaculaires sans être pour autant complètement improbables comme cela a pu être le cas sous l'ère Brosnan. Bref, tout cela fonctionne vraiment gentiment malgré le passif de la saga, et le film apporte aussi pas mal d'émotions, ce qui est franchement intéressant. J'aime aussi bien la musique, et notamment les deux hommages en début et fin de film. Qu'est-ce qui ne fonctionne pas, du coup, me direz-vous. Le méchant tout d'abord. Rami Malek fait le taf, c'est clair. Mais ses motivations sont peut être les plus nullardes que j'ai jamais entendues dans un James Bond, et on parle d'une sage où les méchants sont quand même particulièrement crétins. Tu ne peut pas vouloir tuer tous les humains sur Terre pour une raison aussi futile (même si c'est vrai, c'est chiant que Netflix ait augmenté ses tarifs). Ça jette un froid sur la crédibilité du film. Le second point noir, c'est la toute fin, sur laquelle je ne m’attarderais pas. Encore une fois, ça manque de crédibilité, et ici en plus ça va chercher une émotion artificielle, et on a l'impression que ça prépare la suite de la saga, c'est presque à vomir. J'aurais vu une fin toute différente, et peut être plus émouvante, mais bon. Ils m'ont pas appelé. Les bâtards.