Manu & Audrey au Canada
Voici ma page consacrée à mon voyage au Canda avec Audrey ...
Départ de Paris : Manu, le 09/08 à 11h55. Audrey, le 10/08 à
18h00. Vi. On part pas le même jour. C'est plus fun.
Sinon, niveau préparation, on sait quand on part (on a nos billets),
on voit à peut près où on va aller, on a réservés
une voiture et on a des dollars canadiens. Le dollar canadien, chère
internaute, c'est un billet bleu clair avec un vilain monsieur sur une face,
et une vilaine bestiole sur l'autre.
A part ça, certes, le dessin que j'ai choisit pour illuster ce voyage
porte en gros la mention "Minnesota". Mais ça reste un foutu
caribou, non ? L'important, cher internaute, ce n'est pas le contenu ; c'est
l'image.
Semaine 1
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09/08 : arrivée à Montréal
Avion à 12h00 … je galère un peu pour trouver le terminal (T3). Mais bon, tout va bien, l’avion est honnête et les deux films pourris. Les écouteurs sont payants … heureusement, j’ai ceux de mon baladeur. Je tient environ 5 minutes du premier film, comédie sentimentale fadasse des frères Farelly. Par contre, je regarde « Sahara » en entier avec condescendance. Bizarre bizarre …je pars à midi, et j’arrive à 13h00. Pourtant j’aurais juré que le voyage faisait 7h. A Montréal, Linda m’attendais à l’aéroport et me ramène chez elle. Elle habite en plein centre de Montréal.
chez Linda
photo du quartier
On ressort manger une glace (parfum smarties) et promener le chien (qui répond au doux nom de « boulon ») dans un parc au pied du Mont Royal. Puis, petite visite du centre ville en voiture. On finit par le belvédère (belle vue de la ville). C’est bon, j’ai tout vu Montréal. Le soir, petit dîner tranquille, on discutaille et je vais me coucher.
10/08 : Montréal – Vieux port, canal Lachine en vélo
Levée matinale … 4h00. Fô dire, en France, l’est 10h00. Bon gré mal gré, je
me recouche jusqu’à 8h00. Petit déjeuner, et c’est partit ! Je prends le vélo,
et descend la rue St Urbain jusqu’au centre ville. Puis je pousse jusqu’au vieux
port, et de là je chope le parcourt vélo qui va à Lachine (en un seul mot).
vieux port de
Montréal
Un pur bonheur. Entre le fleuve et ses installations portuaires croulantes,
les entrepôts en briques rouges révolution industrielle, le chemin de fer, le
canal et la verdure, les pont et autres constructions métalliques, et si on
ajoute l’absence d’automobiles, on se croirait à mi chemin entre une ballade
en vélo à Amsterdaam et un film de Myasaki.
petite ballade
à vélo bien sympathique
casque rouge, vélo
rouge, tee-shirt rouge et short jaune ; la classe Manu !
Bon … Lachine, c’est quand même loin (surtout fô pas arriver à pied par Lachine),
et au bout d’un moment je me demande pourquoi j’ai pas fait plus de sport les
6 derniers mois. Le casque commence à me faire mal à la tête, et la selle mal
au cul. Je décide d’enlever le casque (au mépris de toutes les règles de sécurité),
par contre je garde la selle par peur d’un mal plus grand.
Arrivée à Lachine, entre les embruns marins et les mouettes (on a atteint le
St Laurent), on se croirait sur les côtes bretonnes. Je décide aussitôt d’arrêter
les analogies à 2 balles.
La Chine ?
à la recherche des rapides perdus
Il me vient rapidement à l’esprit que j’ai du manquer une bifurcation. Mon objectif
: les rapides de Lachine. Ma position : Dorval, je suis à 2 doigts de boucler
mon premier tour de l’île de Montréal. Je décide courageusement de faire demi
tour, et de chercher ces foutus rapides.
Entretemps, je remarque un fait apparemment anodin, mais tout à fait vital.
Lorsque je prends une photo, mon appareil fait un bruit étrange. Et lorsque
j’y regarde de plus près, la réalité me frappe comme la batte de base-ball une
balle lancée un peu mollement : il ne prend plus de photos. Mon cœur s’arrête
de battre, puis voyant que ça n’a aucun effet, il recommence honteusement. La
panique m’étreint. Je suis à deux doigts de me jeter dans le St Laurent (mais
ça va pas vraiment arranger l’appareil). Finalement, après moult modifications
dans les paramètres de l’appareil, et une ou deux grosses baffes pour la forme,
je me rend compte que le problème vient des piles (neuves) que je viens d’installer.
Foutues piles thaïlandaises. Ca doit encore être des copies. A ma quête principale
des rapides de Lachine s’ajoute donc une quête secondaire : rechercher des piles
1,5 V. Ca va pas être de la tarte. Après moult péripéties et moult hauts faits,
je trouve une espèce de shop qui vend tout, et surtout n’importe quoi. J’ai
donc mes piles, et en bonus je prend un mars et (non, pas 100 balles) de la
glace pilée. Je suis au paradis. Quand je récupère ma bécane, je constate qu’un
volatile a laissé sa marque sur la selle. Force m’est de constater que c’est
bien visé.
De suite derrière, je tombe sur les rapides. Quel talent.
les rapides
de Lachine
Il y a un petit parc fort sympathique que j'aurais bien visité, mais
je me répugne à abandonner mon fier destrier (obligeamment prêté
par le beau-fils de Linda). D'autant que d'après ce que j'ai compris,
le vol de vélo n'a rien d'exceptionnel à Montréal. Et ça
me ferait mal d'arriver à pied par Lachine. Ha bon, j'l'ai déjà
faite ? Je continue donc ma route
je fait un petit détour par
l'île des surs. La classe. J'arrive finalement chez Linda, je suis
claqué et j'ai mal partout. Ca augure bien. Une t'ite douche, et là
le neveu de Linda arrive et me surprend à moitié à oualpé.
Finalement, je décolle pour l'aéroport. Comme j'ai du temps, je
vais en ville à pied. Je descend la rue St Catherine (fortement conseillée
par mes parents) ; il y a plein de super magasins d'accessoires. Ensuite, je
me ballade dans une station de métro, et je vais direction le vieux port
; y'a des coins sympa. J'aperçoit la biosphère sur l'île
St Hélène, et l`église Notre Dame de bon secours. Enfin,
je prend la navette pour Dorval ; je récupère Audrey, et on rentre
bon gré mal gré en métro (quelle galère).
11/08 : Montréal – Vieille ville, musée pointe à Caillère, Mont Royal
Le matin, Linda nous dépose en ville ; on visite vite fait le palais
des congrès (façade multicolore d'un plus bel effet, et arbres
roses).
le palais
des congrès
A côté (place Victoria) on peut trouver une authentique station
de métro parisienne. C'est très cocasse. Nous nous dirigeons ensuite
vers le vieux port. Objectif : le musée Pointe à Caillère,
réputé meilleur musée historique de Montréal. Nous
croisons Damien, un pote d'Audrey mais nous traçons ... nouvel objectif
: petit déjeuner. Nous allons vers la place d'Arme, dépassons
Notre Dame et évitons de peu le Mc Do pour nous retrouver dans un espèce
de "resto", où je déguste deux pains au chocolat alors
qu'Audrey tente le doonuts au fromage (?). Puis retour place d'Arme ; on veut
essayer Notre Dame, mais il y a la queue (et l'entrée est payante : 4
$). De l'autre côté de la place, la banque de Montréal est
un bâtiment impressionnant. L'intérieur est allie gigantisme et
luxe. Il y a même un mini musée de la monnaie tout mimi. Enfin,
nous faisons le musée Pointe à Caillère ; show multimédia
sur l'histoire de la ville (projos sur les ruines, sympa). Sous le musée,
il y a les fondations des premiers bâtiments de la ville ; c'est super
cool. On va aussi faire un p'tit tour sur le toit, histoire d'avoir une belle
vue du vieux port. Ensuite, on se promène dans le vieux Montréal.
Audrey voudrait bien appeler ses parents, histoire de leur confirmer que l'avion
n'a pas atterrit dans le bas-côté (si si, ça arrive assez
souvent en ce moment). C'est donc partit pour une mini quête de la cabine
téléphonique. Arrêt en face du palais des congrès
; on a un peu l'impression de tourner en rond ... On s'en retourne ensuite dans
un restaurant qui nous avait bien plu. Enfin, je dit restaurant. Je pourrait
tout aussi bien dire snack. Néanmoins, nous sommes décidés
à essayer une des spécialités locales : la poutine. Ce
n'est pas un président russe, mais bien un plat canadien assez léger
composé de frites, fromage en grain (en général du chédar
pas bien fait ; pire des cas du plastique couinant) et une bonne dose de sauce
BBQ. Ca nous est servit avec deux hot-dog. Autant dire repas léger.
ra-ra-raspoutine
Et c'est repartit, on se promène tranquilou en direction du Nord-Est,
pour voire Marie-reine-du-monde, cathédrale outrageusement pompée
sur St Pierre de Rome.
St Pierre de
Montréal
C'est sympa, l'église est entourée de grands buildings ; l'intérieur
est très convivial (autant que peut l'être une église tout
au moins). Pas loin, il y a un petit square, et une vielle gare (Windsor). Nous
atterrissons rue Ste Catherine (côté mode, pas côté
accessoires). On traîne dans un mall (centre commercial) juste pour dire,
c'est classieux alors on achète de l'eau. Notre nouvel objectif, c'est
le Mont Royal (si possible pour avoir une belle vue). On passe donc par l'université
Mc Gill, ensemble de bâtiments assez sympathiques. Puis c'est la vilaine
côte, et d'un coup d'une seul, on passe d'une rue bruyante avec passant
et voiture d'un centre ville à un chemin de forêt silencieux et
abandonné.
petite ballade
en forêt dans le centre de Montréal
On monte, on monte ... C'est qu'ça f'rait mal aux pattes cette affaire.
En plus Audrey a un peu peur, car il y a des bruits bizarres dans la foret.
C'est des sortes de grillons, mais qui font une belle imitation du bruit de
scie sauteuse. On arrive enfin au lac des castors. Y'a bien de l'eau, mais ça
reste léger niveau castor. Par contre, y'a plein d'écureuils.
un écureuil
Audrey tente désespérément d'en attirer avec un bout de
hot dog que j'ai sauvé de midi. Ca ne prend pas ; à se demander
si on a bien fait de les manger nous, ces hot-dog.
Il y a aussi une petite baraque sympa (maison Smith, celle de l'agent Smith
?). Laquelle comprend un bar en terrasse où nous attendons Linda. Petit
moment détente où nous dégustons un jus d'orange en regardant
un écureuil piller la poubelle d'à côté et enterrer
son butin dans un pot de fleur. Linda nous emmène en voiture (ouf ! marre
de marcher) voire de belles baraques sur le Mont Royal. C'est apparemment assez
dispendieux. On passe aussi pas loin de l'oratoire St Joseph ; c'est un endroit
que j'aurais voulu visiter. Mais qu'a donc à dire notre guide du routard
sur l'oratoire ? "Impressionnant édifice de renaissance italienne,
plus de 2 millions de pèlerins s'y rendent chaque jour pour monter à
genoux les 99 marches qui mène à l'Oratoire". Forcement,
ça fait envie. J'avais cependant abandonné l'idée de le
voir vers le lac au castor, à peu près au même moment où
j'ai laissé aussi tombé le belvédère. Sur la route,
on croise une famille d'américain très sympa.
Audrey,
Linda et moi pris en photo par des américains ; derrière nous,
Montréal.
Puis, Linda nous emmène aux rapides de Lachine. Autant dire c'est de
la triche ; c'est un peu facile d'y aller en voiture. En tout cas, c'est moins
d'effort que d'arriver à pied par Lachine. Ou en vélo. On traîne
dans le parc, c'est chouette. Puis on passe en mode recherche de resto. Le mexicain
que l'on visait est complet ; on atterrit donc au japonais pour le plus grand
plaisir de ces dames. J'avoue que c'est bon. On passe prendre un petit dessert
: une glace. Moi je reprend de la glace pillée (ça s'appel une
slush / sloche). a la framboise, donc la couleur est d'une beau bleu pale. Au
retour, les filles bavardes dans la voiture et moi je m'endors ... demain ...
Québec city !
12/08 : Montréal => 3 Rivières => Québec
Course du matin, chagrin. On passe vite fait dans l'épicerie en bas
de chez Linda pour acheter notre t'tit dej : pain de mie italien, jus d'orange.
Puis on part louer la voiture. Linda avait appelé hier pour demander
si on pouvait récupérer la voiture plus près ; et effectivement
Budget tient boutique un peu plus loin dans la rue. Nous récupérons
une Toyota Echo. Pour eux, c'est le plus petit modèle, comparable à
une Smart. En vérité, c'est plus proche de la Twingo, mais ça
reste quand même deux fois moins large et 1 fois et demi moins haut que
n'importe lequel autre véhicule canadien. Tout de suite, grosse déception
: pas de lecteur Cd ! Moi qui avait amené la moitié de ma discothèque
... Nous décidons immédiatement de baptiser notre nouvelle amie
"Titine". Il semble que sur Terre, chaque voiture ait un petit nom,
et, fait complètement inexplicable, elles s'appellent toutes Titine.
notre Titine
On passe chez Linda chercher les affaires ... et nous constatons vite que le
petit coffre de Titine ne nous permet pas de tout emmener. La banquette arrière
est mise à contribution, mais impossible de caser la grosse valise d'Audrey
qui par conséquent reste chez Linda. Puis c'est partit : nous allons
remonter le Bld St Laurent, et choper l'A40 (autoroute au Nord du St Laurent,
qui va à Québec). Pour vous faire une petite idée, le Bld
St Laurent coupe Montréal du Sud au Nord. Il est en sens unique ; la
rue St Urbain (où habite Linda) est parallèle au bld St Laurent,
est aussi en sens unique, mais part dans la direction opposé (donc ...
Nord - Sud. Y'en a qui suivent). C'est le cas de pas mal de route ; apparemment
il est moins compliqué pour circuler de faire que des sens uniques, ce
qui ne pose pas trop de problème vu que toutes les routes quadrillent
parfaitement la ville en lignes droites Est - Ouest et Nord - Sud. Bon. En l'occurrence,
il y avait des travaux sur le bld, et un joli petit panneaux en losange orange
marqué "détour" (que nous allons vite apprendre à
redouter). Avec tout ces sens uniques on a effectivement fait un sacré
détour ; on a du mettre 30 mn pour faire 500 mètres.
Après toutes ces péripéties, nous voici sur l'autoroute
; pas la plus belle du monde, elle traverse la forêt en deux sillons bien
séparés par un canal de 10 m d'arbres. On écoute la radio
québecquoise. C'est coool.
Nous faisons un arrêt stratégique dans la ville de 3 Rivières.
On passe dans une rue avec plein de maisons avec des escaliers extérieurs,
et des poteaux électriques couvert de fils noirs qui pendent. C'est la
zone. On gare la voiture dans un parking, et avec la monnaie que l'on dispose,
Titine peut rester 2 heures sans problèmes. Nous allons dans la rue principale
; objectif = prévenir Armelle (cousine de Riri, oncle d'Audrey par alliance)
de notre prochaine arrivé à Québec. Le problème
: les communications intra urbaines coûtent 25 sous l'appel. Les appels
interurbains sont plus dispendieux : de Montréal, c'était 4 $
/ min. et de 3 Rivière, ça descend à 3$75. De dépit,
nous allons déjeuner au Mc Do. Ils ont des doubles Big Mac, et la boisson
est illimité. J'essaie une espèce de boisson à la fraise
ultra chimique ma foi fort bonne. A noter : il n'est pas rare de trouver des
fast-food avec une belle enseigne PFK. Il s'agit en fait de la chaine KFC ;
le nom a été traduit en "Poulet Frits du Kentucky".
Puis nous faisons une petite ballade le long du fleuve et dans le centre ville.
Puis nous partons, parce que quand même, 3 Rivières, c'est moisi.
petit arrêt
dans la ville de 3 Rivières
Après une tranche d'A40 interminable, nous arrivons à Québec.
Audrey prouve ses talents de co-pilote, car nous arrivons sans encombre et assez
rapidement dans le voisinage d'Armelle. Un t'it coup de fil pour confirmer l'adresse,
et le fait qu'ils nous attendent bien et nous voilà ! Leur maison est
dans le quartier de Sillery (avant le village de Sillery, mais récemment
fusionné avec la ville de Québec). La maison d'Armelle et Marc-André
est la seule en bois du quartier. Elle est jaune et blanche.
la maison
d'Armelle et Marc-André à Québec
On se pose, puis nos hôtes nous emmènent faire une petit ballade
en voiture : Québec by night ! Tout d'abord, une superbe église
qui domine le fleuve et la ville.
c'est beau
une église la nuit
Puis la ville basse ; nous allons dans une partie ne contenant que des gigantesques
silos, et avons alors une vue magnifique de la ville, dominée par la
château de Frontenac (un hôtel). Pis bon, comme il fait froid et
qu'il pleut, nous partons. Il y a beaucoup d'autres voitures dans le coin ;
apparemment un feu d'artifice est tiré sur le fleuve derrière
nous. Puis nous remontons dans le vieux Québec, et atterrissons dans
la rue principale de Sillery. Nous allons à un bar laitier acheter des
molles. Une molle = une glace italienne. Ils la plonge éventuellement
dans du chocolat fondu histoire de faire un glaçage. C'est ma foi fort
bon ; mais bon, comme y fait froid et y pleut, on se rentre.
13/08 : Québec – Vieux Québec, tour des murailles
Après un bon petit déjeuner (j'essaie un espèce de pâté
d'oie), Armelle et Marc-André nous déposent dans la ville basse
(ils vont au marché). Le vieux port est sympa ; la gare est superbe ;
à l'instar de la gare de Limoge, elle a un joli toit vert. Nous remontons
à pied vers le quartier petit Champlain, en passant par la place Royale.
la place royale
La ville de Québec ressemble à un petit village de province avec
ses vielles maisons en pierre, ses églises et ses petites places. C'est
de loin la plus belle ville que nous visitons au Québec. Mais elle reste
ultra touristique. Dans le quartier du petit Champlain, nous cherchons à
déjeuner ... après avoir hésiter sur le "cochon dingue",
nous atterrissons dans le "diable ô paradis". Les plats servis
ont l'air fort sympathique, mais nous avons du mal à les retrouver sur
la carte. Et la raison est bien simple : les gens ont des petit-déjeuner,
alors que nous avons la carte du déjeuner [entre parenthèse :
ici, on dit déjeuner pour le matin, dîner pour le midi et souper
pour le soir]. Comme le petit déjeuner a l'air plus sympathique (et malgré
le fait qu'il soit déjà 13h, et que nous ayons petit déjeuner
chez Armelle), nous réclamons à corps et à cri la carte
du p'tit dej, et nous régalons d'oeuf, lard et autre choses légères.
Alors que nous finissons, la table d'à côté exécute
le même stratagème et commande un p'tit dej aussi.
Puis on remonte dans la vielle ville jusqu'au château.
le chateau de Frontenac
Manu devant
le chateau
Arrêt stratégique à l'information touristique, puis nous
partons faire le tour des remparts ; ça commence par la promenade
des gouverneurs. C'est un chemin en planche de bois, qui contourne le chateau
côté fleuve. C'est long. Et ça monte.
la promenade
des remparts
Arrivé au bout, il y a la citadelle et le début des remparts en
pierre. C'est bien chouette.
les remparts
Il y a aussi un immense parc, de grand buildings et le parlement. Ca ne nous
arrête pas ; nous grimpons sur les remparts et on pousse jusqu'à
la porte St Jean, mais dans un effort désespéré pour rejoindre
la ville basse, on récupère les remparts dont on fait donc presque
entièrement le tour. Soit disant j'ai rallongé la route. Notons
au passage qu'ils devaient pas savoir quoi faire de leur vieux canons en fonte,
parce qu'il y en a littéralement de partout. En bas, on fait le musée
des civilisations ; c'est très sympa, on a droit à une visite
guidée de l'histoire de Québec, une sur les premiers peuples (les
indiens). On entre aussi dans une salle où on doit diriger une enquête
policière ; c'est littéralement génial : autopsie du corps,
vidéos et autres postes multimédia. Y'a pas à dire, ils
savent faire des musées ici. Ensuite, il nous reste une heure pour rentrer
... ça va être tendu. On remonte dans la vielle ville (ça
commence à faire mal), on re-fait l'information touristique en quête
des bus. Il y a un endroit dans Québec où l'on peut acheter les
tickets, et le trouver n'a pas été de la tarte. Mais ce n'était
rien comparé à notre expédition pour trouver l'arrêt
de bus. Tous les arrêts sont en dehors de la vielle ville (vers la citadelle).
Quand finalement on est posé dans le bus, reste la question existentielle
: quand est-ce qu'on s'arrête ? Bon ... nous arrivons au bon endroit,
et à l'heure. Armelle et Marc-André ont deux amis à dîner.
C'est très sympa ; la conversation tourne notamment sur Céline
Dion (bizarrement les hommes aiment bine, les femmes non), sur la nomination
d'une femme au poste de gouverneur général, et sur les films (mais
pas facile : ils traduise tous les titres en français, et de façon
très fidèle). A la fin, Armelle sort une bouteille de Sortilège
: c'est une liqueur à base de whisky et sirop d'érable. C'est
bien bon. La bouteille est fermé par une espèce de casse-tête
assez caustique. Fô pas avoir soif !
14/08 : Québec – chutes de Montmorency, tour de l'île d'Orléans en voiture
Le matin, on se traîne un peu. En même temps, on est en vacances
merde. Puis on reprend Titine et c'est partit pour les chutes de Montmorency.
Elles sont 30 mètres plus hautes que celles du Niagara, comme le dit
fièrement un panneau sur le site (83 mètres contre 53 si ma mémoire
est bonne). On se pose en haut sur le parking (8$), puis on fait la ballade
à pied (traversée des chutes sur un t'it pont, descende au pied
et remontée à patte).
au pied des chutes
C'est vrai qu'elle sont belles ces chutes. En bas, ça mouille et y'a
du vent, alors on remonte. Ensuite, on cherche à grignoter ; on chope
un Couche Tard. Il s'agit d'une chaîne dépanneur. Ca aide pas plus
? C'est une sorte d'épicerie ouverte 24/24. Le problème, c'est
qu'en bouffe ils ont des chips, des barres chocolatées, pis c'est tout.
On trouve par pure chance un sandwich aux ufs. On prend ça et des
chips, et on trace sur l'île d'Orléans pour déguster notre
butin. L'ile d'Orléans, c'est le grenier de Québec. C'est très
sympa ; y'a plein de ferme, des champs , des p'tites baraques sympa. Je tient
à préciser que toutes les photos prises en voitures ont été
réalisées par Audrey. On s'arrête à un endroit où
on a une chouette vue de Québec et des chutes, et on déjeune au
bord du St Laurent. Le sandwich a pas de goût (pourquoi cela me surprend-t-il
?), mais les chips sont bonnes. Audrey essaie d'attirer les mouettes avec.
Il y a une fameuse chocolaterie, dans laquelle nous prenons notre dessert ;
Audrey prend un milk-shake et moi une glace. Le chocolat est super bon ; on
en ramène pour Armelle.
l'île
d'Orléans ... très sympa, y'a la place pour garer ton bateau et
tout.
On voulait faire que la moitié de l'île, puis éventuellement
filer sur Wendake (reconstitution d'un village indien), mais on rate le raccourci
; du coup on fait tout le tour de l'île ! Au bout, il y a une tour d'observation.
La vue est très chouette. A noter : les grandes tours cylindriques sont
les silos des fermes. Il y en a partout.
la pointe de
l'île d'Orléans
Il reste plus trop de temps, alors on fait une croix sur Wendake, et on rentre
directement. On achète finalement une carte téléphonique
à 10$ pour appeler Nicole et André, chose qu'on essaie de faire
depuis plusieurs jours. Petit repas tranquile (il commence à faire froid).
Armelle nous montre la vidéo de la construction d'un vitrail pour le
don d'organe (elle est prof de vitrail). On mange du maïs façon
québecquoise (on fait chauffer l'épis, puis on le trempe dans
le beurre salé). Et on apprend quelques belles expressions. Exemple :
" masturbateur de gallinacés défuntes ". C'est assez
imagé
il s'agit d'une personne qui essaie de vous fourrer (fourrer
= rouler, embobiner ; à quoi vous pensiez dégeulasses ?).
15/08 : Québec => Baie St Paul => Tadoussac
Après un bon petit déjeuner, nous quittons Armelle et Marc-André
; direction : Tadoussac, capitale mondiale de l'observation de baleine.
Marc-André et Armelle
On passe d'abord au Provigo (sorte de supérette spécialisée
dans la bouffe), et on achète de quoi pique-niquer à midi. Pain
de mie, jambon plastique et mozzarella. Et c'est partit ! La route descend le
St Laurent, c'est très sympa. Y'a toute sorte de panneaux bizarres sur
la route, mais bon, vous le savez quand je conduit je regarde jamais les panneaux.
attention : traversée de Caribous ...
On fait une pause stratégique à Baie St Paul ; c'est à
peu près à mi-chemin, et c'est une petite ville fort sympathique.
On loupe le point de vue sur la baie (tout le long de la route, y'a des panneaux
qui indiquent les jolis point de vue où tu peux t'arrêter avec
ta voiture). Alors on s'arrête un peu plus loin dans le parking d'un resto,
mais bon. C'est pas pareil. On descend faire un t'it tour en voiture dans le
village. Il y a plein d'artistes, peintres et expos. Tous les parking que nous
avisons sont payants (même celui de l'église). Nous décidons
de continuer un peu et nous arrêtons sur le point de vue de l'autre côté
de la baie. Il y a plein de gens arrêtés qui déjeunent,
alors il nous semble de bon aloi de faire de même. La vue est bien chouette.
pique-nique à Baie St Paul
On continue notre périple en passant par plein de petits village ; tous
étant bien entendu présentés comme les plus beaux villages
du Québec : "Les Eboulements" par exemple. C'est vrai qu'ils
sont sympathique ces petits villages. Ils ont tous des églises qui se
ressemble (le première qu'on ai vu était sur l'île d'Orléans)
: bâtiment classique en pierre grise, avec un toit comme recouvert de
papier alu. C'est marrant. En général, il y a un Jésus
au dessus de la porte qui a une auréole lumineuse. Il fait beau, la radio
québecquoise nous lance les même chansons de variété
toutes les 30 min, ce qu'il fait qu'on commence à les connaître
et à chantonner. L'autoroute est bizarrement composé d'un seule
voie (alors qu'on avait vue parfois 4 voies à Montréal), ce qui
rend le doublage de camions assez aléatoire. Aussi, la route depuis Baie
St James devient un peu folklorique : ça monte, ça descend, ça
remonte,
un vrai grand huit. Y'a quand même des fois où
on s'est demandés si Titine allait gravir la côte. Puis, les villages
ont cessés d'être les plus jolis villages du Québec pour
devenir les capitales de la baleine. On se rapproche ! On arrive finalement
à Baie Ste Catherine, et il y a une méchante congestion (non,
ce n'est pas une maladie abdominale, mais une file d'auto à l'arrêt.
Un bouchon quoi). On se rend vite compte pourquoi. A Tadoussac, il y a un fjord
(attention, il faut bien prononcer f-"i"-ord, sinon on passe pour
un con). En gros, y'a une rivière qui part vers l'ouest et il nous faut
la traverser. Les ponts coûtant ce qu'ils coûtent, ils ont trouvé
plus subtil de mettre un gros bateau pour faire traverser les voitures. Donc
à Ste Catherine la route s'arrête, y'a un gros bateau, la suite
de la route (Tadoussac) étant située de l'aut'e côté
du fleuve.
le traversier
C'est bien cool
on entre dans le bateau avec Titine (le traversier est
gratuit). On profite de la traversée sur le pont du bateau. Arrivé
à Tadoussac, on s'arrête à l'auberge de jeunesse juste à
la sortie du bateau. Elle est super cool
y'a même un bateau dans
l'arrière court. Elle est aussi super pleine ; cependant le patron nous
envoie dans l'autre auberge de jeunesse
plus loin du centre, et pas plus
dispendieuse (52$ pour deux). La maison Alexis, bizarrement tenu par un gars
qui s'appel Denis.
"on enlève ses chaussures à la maison Alexis"
L'auberge est effectivement un peu plus loin ; à 15-20 min du centre,
en haut d'une côte perdue dans la forêt. L'auberge a l'air relativement
vide. En fait, on écope d'une chambre à 4 lits simples (deux dessous,
et deux dessus). Bon, on se bat un peu pour savoir qui aura quel lit (normal),
puis on part se balader dans le centre. Quand on part, deux québecquoise
arrivent à l'hôtel. On fait un petit tour sur la plage, puis sur
la promenade En plein centre, à l'endroit où se rencontrent le
fjord et le St Laurent, il y a une petite partie boisée parcourue par
une promenade sur planche de bois super sympa. Soit disant on peut voir les
baleines de la promenade, mais là non. Par contre, coucher de soleil
magnifique sur le fjord.
coucher de soleil sur le fjord
Au retour, on mange un sandwich sur la plage, et on prend une glace (enfin comme
d'hab : Audrey une molle, et moi une sloche). On rentre, on achète des
places pour aller voir des baleines en zodiac le lendemain matin, et on se couche.
Il est 20h00. Aussitôt après, Denis nous prévient amicalement
que notre voiture est allumée. Le coffre était mal fermé.
Ha
ces voitures. Ca f'rait n'importe quoi pour se rendre intéressant.
16/08 : Tadoussac => Ste Rose du Nord
Nous sommes levés tôt : 7h15. En fait, encore plus tôt que
ça : j'avais mis l'alarme sur mon portable. Lorsqu'il sonne, je me dit
: y'a un truc. Y fait trop nuit. Effectivement, il est 1h15 car mon portable
est toujours à l'heure française. (7h15 à Paris = 1h15
au Québec). Bon
je me rendors. Audrey, que j'aurais apparemment
mal renseignée (pourtant .. à 1h15 avec la tête dans l'cul
) me re-réveil à 2h00. Moi, j'vois bien qu'il fait toujours
autant nuit, pis que je re-dors depuis pas longtemps. Tout rentre dans l'ordre,
mais entre le réveil, les dialogues passionnés sur les fuseaux
horaires, et le foutu lit qui grince comme si il n'avait jamais été
huilé, je suis surpris que nous n'ayons pas réveillés tout
l'hôtel. On chope le petit déjeuner à 8h00, avec nos deux
quécquoises d'hier (une mère et sa fille), qui vont aller voir
les baleines avec nous. Il y a aussi un franco-italienne un peu bizarre qui
fait le Québec en bus / stop, et qui est accompagnée par un franco-espagnol.
Notre amie québecquoise (Ruth) nous fait des crêpes. Elles sont
super bonnes. Finalement, on prend le bus à 8h30, et on arrive sur le
port à 9h00 (vi, le bus fait un détour pour choper d'autres personnes.
Je sais qu'on aurait mis moins longtemps à pied). On nous pare de beaux
atours, et nous charge dans les zodiacs de la société Otis.
parés pour la chasse à la baleine !
Société hautement recommandée par Alexis, car les pilotes
seraient : 1) des locaux et 2) très respectueux des baleines, n'approchant
pas à moins de 150 mètres (la distance légale quoi). Soit
disant, y'a des p'tit malins qui évaluent la trajectoire de la baleine,
se mettent dessus, et s'écrit : " ha ben non, on a pas triché
; c'est pas nous qui sommes allé à la baleine, c'est la baleine
qu'est v'nue à nous ". A Tadoussac, il y a deux compagnies de zodiac
qui se partage le marché, et qui ont élégamment décidées
de s'aligner sur les prix. Ils ont décidés d'être tous les
deux très chères. Bref on part sur 4 bateaux Otis, à raison
de 12 touristes par bateau + un capitaine. Le zodica commence à tracer
comme un malade, et force est de constater que 1) y'a du vent, 2) c'est humide,
et 3) y fait froid sa grand-mère au large. Heureusement, Ruth a tout
prévue et prête à Audrey et à sa fille des polaires.
Les deux demoiselles s'en drapent comme les bédouins, et le tour est
joué.
fait un peu froid au large ...
On aperçoit de temps à autre des trucs qui sortent de l'eau et
replonge rapidement. Y parait que c'est des petites baleines. On voit aussi
un phoque qui nous regarde fixement pendant quelques minutes, puis décidant
que nous n'étions pas si intéressants finalement, plonge et va
voir ailleurs. Tout d'un coup, la radio du capitaine grésille. Les capitaines
des différents bateaux communiquent par CB. Un grosse baleine a été
aperçut pas loin. Aussitôt, 12 bateaux se jettent sur la pauvre
bête, la traquent sans merci. L'animal acculé est impitoyablement
encerclé, et mis à mort par flash photos. Sans rire, c'est un
peu ridicule tous ces bateaux autour de la grosse baleine. Surtout qu'on ne
voit pas grand-chose : c'est tout juste si elle montre le bout de son dos (autant
dire la partie émergée de l'iceberg, la cerise du vodka-martini,
pet d'nouille quoi). En plus, elle reste vachement longtemps sous l'eau entre
chaque apparition. J'arrive quand même à faire un beau cliché.
hooo ... la belle bleue
Bilan de l'opération :
1 - y caille vraiment au large de la " mer "
une oreille gelé
et le visage qui a perdu toute sensation. C'est pire quand le capitaine trace.
2 - on a vu un rorqual commun super gros, un petit rorqual et un phoque. Cétacé
! (humour)
Bref, bilan plutôt positif.
Au retour, le capitaine affabule sur des bélugas qu'il est le seul à
voir ; aussi raccourcit-il la ballade dans le fjord à sa plus simple
expression (on traîne vers les traversiers). Après 3 heures de
bateau
nous revoilà sur la terre ferme ! On rentre à pied
sans attendre le bus, et on en profite pour acheter deux sandwich à la
superette. Il appellent ça des " sous-marin ". C'est vraiment
immonde. D'un autre côté, il est possible que le commun des canadiens
les fasse chauffer avant de les manger. Avant de partir, on va faire un tour
vite fait sur les dunes de Tadoussac. Apparemment, avant c'était un désert,
et les dunes sont les vestiges d'un ancien paysage. C'est impressionnant ; c'est
vraiment des méchantes dunes bien hautes, tout en sable.
les dunes de Tadoussac
Puis on roule ; direction : Chicoutimi. On commence par longer le fjord, mais
finalement on s'en éloigne. Le paysage est constitué de lacs et
de forêts de conifères ; c'est très sympa. Finalement, Audrey
insiste pour que l'on s'arrête à Ste Rose du Nord. Petit village
sur le fjord, Ste Rose est bien sympathique. Mais petit. Mais sympathique. Il
y a plus de touristes que de locaux. On s'arrête à l'information
touristique, et le gars est bien ennuyé quand je lui demande ce qu'il
y avait à faire / voir. Apparemment il y a des croisières sur
le fjord qui partent de Ste Rose, mais on a ratés le dernier départ.
Il y a aussi des ballades. Audrey voudrait s'arrêter là pour la
nuit et n'aller à Chicoutimi que demain, ce que je concède de
mauvaise grâce (tout en sachant que Ste Rose est chouette, alors qu'il
y a de fortes chance que Chicoutimi soit moche comme ma prof de français).
Nous échouons dans un superbe Bed & Breakfast (ou plutôt Couette
& Café
bref, une chambre d'hôte). Pas trop chère
: 55$. En plus c'est en plein centre (la blague ; doit y'avoir deux routes).
Les gens sont super sympa, et le logement est classieux (mais quelque peu ringard).
On descend donc jusqu'au fjord en passant par l'église. Moderne mais
assez sympa ; l'intérieur est rempli d'objets en bois. Arrivés
en bas, nous faisons les trois ballades du village en mois de 10 minutes. Et
encore on a traîné. Des jeunes s'amusent à se jeter du haut
du quai dans le fleuve. Y fait chaud, mais l'eau doit quand même pas être
à 32°. On prend une glace (enfin
une molle et une sloche)
et on rentre essayer la super balancelle du jardin.
le fjord à Ste Rose du Nord
C'est un modèle que nous avions vu depuis 3 Rivières et qui nous
faisait bien envie : une table en bois, deux baquettes, le tout se mouvant sur
deux rail à la base. Puis on redescend vers le fjord (les deux seuls
snacks de la ville sont là-bas). On se partage une bonne poutine, et
retrouvons par un hasard incroyable Ruth, sa fille, et les deux autres personnes
de l'auberge de Tadoussac croisées au p'tit dej. Ruth avait envie de
voire St Rose (fô dire, à Tadoussac, en dehors du fjord et des
baleines
), elle est donc partie pour 1h / 1h30 de routes et rentreras
plus tard ce soir. C'est cool de les retrouver ainsi, deux jeunes fille de Ste
Rose veulent leur montrer qu'on peut effectivement plonger du quai. On prend
une glace puis on rentre. Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer
la salle de bain :
la salle de bain
Toutes les salles de bain sont sur le même modèle : un rideau en
plastique à l'intérieur de la baignoire / douche, et un en tissu
décoré à l'extérieur. C'est du plus bel effet. On
rentre dans notre demeure (notre chambre est au fond du jardin) profiter de
la TV (les Simpsons doublés en québecquois !), quand notre hôte
nous signale que la voiture est allumée. Cette fois ci, c'est le plafonnier
qui n'est pas éteint. Fô quand même pas qu'ça d'vienne
une habitude.
Semaine 1
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