Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar |
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J’ai pas mal d’amour que cette franchise. Elle a su mettre (remettre ?) les films de pirates au goût du jour en mettant en image un monde fantasmé directement sorti de l’attraction Disney. Et je trouve que ça fonctionne assez bien, jusqu’à ce que le film se repose sur son propre univers et commence à s’auto référencer, comme ce fut le cas pour le catastrophique 3ème opus. J’avais entendu pas mal de bonnes choses de la part de collègues (j’ai retenu « divertissant »), j’ai donc pensé que le film se rapprochait plus du 4ème film que du 3ème. Erreur. Grosse erreur. Le film s’enfonce encore plus dans le grotesque, et ressemble plus à une comédie qu’à un film d’aventure. Passons. Après tout pourquoi pas, même si le niveau de la comédie est assez médiocre. Là où on se fou carrément de notre gueule, c’est sur l’absence complète de logique temporelle (les personnages ne vieillissent pas, mais on des enfants qui eux, vieillissent – jusqu’à un certain point, ça dépend de l’enfant en question ). Le scénario est plutôt marquant pour son absence de bonne idée, voire d’idée tout court. D’ailleurs, on ne se casse même pas le cul à expliquer un des faits marquants de l’histoire (la libération de Salazar lorsque Jack perd son compas - compas que Salazar n’a d’ailleurs jamais vu, il faudra m’expliquer le lien). Alors la façon dont Salazar a été maudit, pensez bien que ça peine presque à nous intéresser. Il y a un bon nombre de trucs complètement inutiles (intérêt du vaisseau anglais ? Du casse ?), les personnages peinent à exister, et la plupart des effets spéciaux sont extrêmement laids (mais qui est le malade qui a pensé à transformer le bateau de Salazar en araignée ?). J’aime assez l’effet « êtres n’existant qu’à moitié » de l’équipage de Salazar, mais c’est purement visuel et ça n’est jamais vraiment exploité, dommage. Bref, je pensais qu’on avait touché le fond avec le troisième volet de la saga, mais il n’en est rien. Aucun doute que le prochain opus arrivera encore à m’étonner. |