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Film | affiche | Commentaire |
Truands | Frédéric Schoendoerffer nous filme donc des truands parisiens avec une caméra parkinsonnienne, certes intéressante pour nous plonger au coeur de l'action, mais génératrice de mals de crânes carabinés. Les plus belles scènes étant d'ailleurs celles (complètement inutiles) où la caméra ne bouge pas et nous montre un Magimel magnifique. Sinon que dire ? Le film ne brille pas en mots d'auteurs. Ca non. Ca commence doucement, ponctué par des scènes de violence navrantes de gratuité. On se dit que le film ne va nulle part. Puis vient la seconde partie, plus intéressante car génératrice d'un léger suspense. Cela ne suffira pas, malgré une conclusion pour le peu originale. Les acteurs ... Magimel, ainsi que Sisley assurent, comme d'habitude. Caubère se force et sonne faux ... dommage, le film est sensé reposer sur lui. Schoendoerffer (Ludovic) se demande ce qu'il fait là, et nous aussi. Au final, on passe de très mauvaise premières 45 minutes, et une fin de film supportable. C'est trop peu. | |
Jacquou le croquant | Laurent Boutonnat filme sans talent l’histoire interminable (2h30 !) de Jacquou. Attention au synopsis (notamment Allociné), remarquablement trompeur. Les parents de Jacquou meurent au bout de 45 mn de film, et Ulliel n’apparait qu’au bout d’une heure. Vous l’aurez compris le film commence doucement et ne parvient jamais à vraiment décoller. Si les paysages et la photo sont sublimes, Boutonnat nous montre une campagne française magnifiée à grand renforts de clichés, et plombée par la musique omniprésente. Le film est d’une lourdeur telle que l’on se prend à espérer une blague, ou quoi que ce soit qui allège un peu la bête. Les spectateurs ne trouvant pas ce bonheur simple ont préféré se réfugier dans la moquerie cruelle des scènes bateaux, alignées les unes après les autres. Au niveau des acteurs, énorme déception sur le jeu de Gaspard Ulliel, transparent. On retrouvera par contre avec plaisir Marie-José Croze, Albert Dupontel, Olivier Gourmet et Tchéky Karyo. Bref : long et cliché, ce film aurait du sortir pendant les fêtes. A éviter au possible. | |
Next | Adapté de la nouvelle « L’homme doré » de Philip K Dick, le film ne reprend qu’une caractéristique du personnage principal de la nouvelle, en fait le principal moteur du scénario, et rajoute une bombe atomique par-dessus. Au final, le film n’a absolument rien de Dickien. Cela dit, l’intrigue se laisse suivre ; certes il y a beaucoup trop de cascades, mais pas de surenchère ou d’abus. Autant dire qu’on ne descend pas au niveau de ridicule d’un Paycheck. Il y a même un passage intéressant vers la fin, avec le développement des facultés du personnage principal, qui correctement exploité aurait eu un rendu intéressant. Malheureusement, la toute fin du film est d’un pathétique achevé et fait basculer le film dans la vulgaire série B. Le film est réalisé sans talent (certains passages, l’image bouge d’ailleurs un peu trop), les effets spéciaux parfois un peu léger. Jessica Biel est tout juste crédible, et Nicolas Cage aurait mérité une meilleure coupe de cheveu. Sitôt vu, sitôt oublié. | |
J'veux pas que tu t'en ailles | Les fils grossiers du scénario et les séquences dans le bureau du psy entre Berry et Boisellier suffisent à faire passer un moment passable. Malheureusement, l’interprétation catastrophique de Judith Godrèche plombe le film et ruine le peu de crédibilité de l’histoire. Et on commence à trouver le temps loooong. | |
Pirate des Caraïbes : At World's End | Point trop n’en faut ... La magie du premier opus, qui avait su avec bonheur remettre au goût du jour les films de pirates, et qui avait déjà été fortement bousculée dans « le secret du coffre maudit », est malheureusement la grande absente du troisième film. Mais revenons sur les différents points du film : - l’intrigue : la série de négociations / trahisons est agréable à regarder ; l’histoire est mieux découpée que dans le deuxième film, donc plus facile à suivre. Par contre, toute la partie mythologie pirate, quelque peu excessive et ridicule, aurait pu (du ?) être réduite. - la réalisation : Gore Verbinski, qui s’en était pas trop mal sortit jusque là, passe complètement à côté dans ce troisième film. Les belles images se font extrêmement rares, et pour la première fois, il y a des scènes moches. On y revient dans le point suivant. - les effets spéciaux : Trop, c’est trop. A force de faire dans la surenchère d’effets spéciaux gratuits, on perd en intensité et en émotion, et on a presque l’impression de regarder du Michael Bay. Plus grave, certains effets spéciaux sont extrêmement moches. Plusieurs scènes semblent directement tirées du « Retour de la momie ». - les acteurs : Le point positif du film. Chow Yun-Fat évite de peu de sombrer dans le ridicule, Geoffrey Rush cabotine un peu mais s’en sort. Orlando Bloom est encore une fois presque crédible, faudrait pas que ça devienne une habitude. Keira Knightley rame un peu, mais s’en sort aussi. Johnny Depp est encore une fois excellent ; le rôle est quelque peu étoffé dans ce troisième opus, comme les seconds rôles ont une plus grande place, Deep ne se retrouve pas à faire le clown en roue libre comme dans le deuxième film. - la musique : Deuxième point positif, la musique enlevée de Hans Zimmer est un gros plus. - l’humour : Le troisième film est le plus drôle des trois ; tout au long du film, gags plus ou moins fins parsèment les aventures de nos pirates favoris. Et c’est un peu une épée à deux côtés : d’une part, l’autodérision et l’humour apporté sont un sacré plus, et d’autre part, le film sombre souvent dans le grand guignolesque et perd énormément en crédibilité. Pour conclure, trop guignol, trop d’effet spéciaux ridicules, trop de surenchère (le combat naval de la fin est un bon exemple). Plus de sobriété aurait été de mise. On ne s’ennuie pas, mais on se sent sombrer lentement vers la série Z. Dommage. |
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Shrek le troisième | film d’animation cherche humour Il n’y a rien à sauver du troisième opus de Shrek. Au travers de ses deux suites, le film qui voulait parodier les contes de fée (en gardant quand même un happy end ... faut quand même pas déconner) a complètement abandonné le côté parodie, et assume entièrement son côté conte de fée. C’est mignon et moralisateur. Les blagues, bien moins nombreuses que dans les précédents films, sont peu drôles, et ont souvent déjà été faites dans les opus précédents. Peu, voir pas de nouvelles idées. L’histoire, qui dans les deux premiers Shrek s’appuyaient sur des contes de fée qu’ils parodiaient, ne repose cette fois-ci sur rien ; elle est quasiment inexistante. Le film de trop ? Quand je lis qu’il y a déjà deux suites de prévu, je me marre. A fuir. | |
Transformers | C’est très honnêtement ce que j’ai vu de plus mauvais cette année. On commence à s’emmerder doucement au bout de 30 min, et le film dure 2h24. Commençons par ce qui fonctionne bien (ça ira plus vite). Les effets spéciaux, bien entendu, sont de toute beauté. L’acteur principal, s’il en fait trois tonnes, reste sympathique. Et sa copine est une véritable bombe sexuelle. Maintenant le reste : l’histoire est complètement nulle. On pouvait bien entendu s’y attendre. Par contre, le scénario est lui aussi affligeant ; les scènes s’enchaînent sans grande logique. On dirait qu’ils avaient des idées de scène d’action (ouais, on va faire un combat entre deux robots dans un parking, ça va être cool), un quota à respecter (là il faut mettre une scène humoristique), et qu’ils ont tout collé à la suite dans trop regarder ce que ça donnerait au final. Les histoires parallèles lancées de ci de là sont complètement abandonnées en cours de route (que devient la blonde ? que deviennent les mini-robots créés ? etc.). Il y a deux tendances bien précises : des scènes ultra-sérieuses, et des scènes de gros n’importe quoi. Et force est de constater que les deux genres ne cohabitent pas bien dans le film. On ne peut pas faire une scène super impressionnante avec un gros robot, puis le tourner complètement en ridicule la scène suivante. Ou alors il faut adopter un ton plus léger, et ne pas trop se prendre au sérieux. Ce n’est malheureusement pas le cas. Les personnages du film en font bien entendu les frais, entre le chef de la section 7 qui est tellement ridicule qu’on en pleurerait, et le marine super sérieux. Le secrétaire d’Etat à la Défense est tour à tour un homme très respectable et un bouffon. Pas de bol pour lui. Certaines scènes sont complètement hallucinantes, comme celle où les militaires forcent le S7 à rendre sa voiture au gamin. On ne sait absolument pas pourquoi ils font ça, sur quelles informations, etc. En plus, le secrétaire d’Etat n’a pas l’air du tout de les contrôler. Bref, c’est vraiment pornawak. L’humour fera peut être sourire quelques pré-ados ... c’est généralement très mauvais, et en dessous de la ceinture. Enfin, la réalisation est extrêmement mauvaise. Les scènes d’action sont brouillonnes et pénible à regarder ; de toute façon on n’y voit rien. Et Bay use et abuse de ses scène au ralentit où il veut (semble-t-il) magnifier ses héros, vu et revues dans la plupart de ses films. La musique est extrêmement ridicule et pompeuse. La publicité pour divers produits est omniprésente. Bay se surpasse et fait un film encore plus mauvais qu’Armageddon, Pearl Harbor et The Island. Vivement le prochain. |
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Un secret | Déception que ce film de Claude Miller. Mathieu Almaric n’a que 4 scènes de 30 secondes, et quasiment que des dialogues en voix of. Patrick Bruel est tout juste crédible, et Cécile de France (que j’aime beaucoup par ailleurs) est au mieux médiocre. Seules Ludivigne Sagnier et Julie Depardieu parviennent à tirer leur épingle du jeu. C’est pourtant bien filmé, et ça reste agréable à voir, mais c’est long et répétitif (donc chiant), et les scènes clés du film, où tout bascule, sont traités par-dessus la jambe, et perdent par là toute crédibilité. Bref, à oublier. |
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Rush hour 3 | Il s’agit (et de très loin) du plus mauvais de la trilogie. Il est encore pire que le premier opus, pourtant pas glorieux. Brett Ratner filme sans talent, ce n’est pas une nouveauté. Par contre, nous servir une histoire (et même un scénario) aussi mauvais, c’est presque un tour de force. Ca n’a ni queue ni tête, et ça enchaîne joyeusement les situations convenues et caricaturales. Le duo Jackie Chan / Chris Tucker (le seul intérêt du film) tourne au ralentit ; on est loin de la bonne complicité de Rush Hour 2. L’humour est peu présent ; il y a peu de scènes de combat. Pour ce troisième opus, Ratner a misé sur des grosses cascades avec moult effets spéciaux. Pour conclure, je dirais que la meilleure partie se situe après le générique de fin, dans le bêtisier du film, et c’est quelque part un peu triste. | |
Le deuxième souffle | Nouvelle adaptation du roman de José Giovanni (c’est la nouvelle mode pour ne pas dire : remake), ce film d’Alain Corneau est assez poussif. Si j’avais de l’humour, je dirais que ce deuxième souffle manque de souffle. Pourtant, le casting est impressionnant. Monica Bellucci ... bon ... elle fait de son mieux. Auteil et Dutronc sont en service minimum, mais ça suffit largement. Cantona est intéressant. Melki et Duchauvel sont brillants, comme d’habitude. Bref, les acteurs sont bien. La mise en scène est classique, colorée, pas extraordinaire, mais pas de quoi crier au scandale non plus. Ce qui cloche, c’est l’histoire. Déjà, un polard français années soixante, avec le parler qui va avec, ça n’a rien d’original. Ensuite, c’est coloré, mais fade. Ca devient vite ennuyeux, et on suit l’histoire plus par obligation que réel intérêt. Enfin, c’est long. Putain, 2h30, mais pourquoi ? En un mot comme en cent, on s’emmerde, et c’est pas la fin du film (ratée à mon goût) qui va y changer quoi que ce soit. |