Cinéma - les flops

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Film affiche Commentaire
Ricky Le dernier film de Ozon traite d'une femme qui a un bébé avec des ailes. La scène d'ouverture, où une Alexandra Lamy assez émouvante avoue qu'elle ne s'en sort pas et souhaite faire adopter son enfant, ne aucun écho dans le reste du film. C'est quand même pour le moins bizarre. Le film démarre suit "quelques mois plus tôt", et narre la rencontre entre Lamy et Lopez. quelques mois pour la recontre, la conception, l'accouchement, vu l'âge du gamin dnas le film, me parait proprement incroyable et marque bien une temporalité très mal gérée. D'ailleurs, les elipses temporelles sont au mieux maladroites. Il y a un espèce de "faux-suspense" autour de l'enfant, avec nombre de scènes où les personnages se doutent qu'il y a un problème, mais où nous, spectateurs, à cause de la promo, savons que le mioche a des ailes. Et ses ailes ne sortent qu'au bout d'une heure de film, ça laisse le temps pour bien s'emmerder. On se demande surtout pourquoi le foutu mioche a des ailes, étant attendau que ça n'apporte rien (ou presque) au film. Que veut nous dire Ozon avec ce film ? Peut être rien ? Les personnages ont des réactions parfaitement suréalistes (notamment quand Lamy découvre que son fils a des ailes). Alors certes, c'est beau, c'est bien filmé, mais c'est aussi franchement nul.
Underworld 3 : le soulèvement des Lycans J'ai bien aimé. On pourrait à priori se demander pourquoi : faire une préquelle à Underworld, ça veut dire que l'on connait la fin et les grandes lignes de l'histoire. L'histoire secondaire d'un film comme Underworld méritait-il vraiment un film à part entière ?
Niveau acteurs, la vilaine Rhona Mitra avec ses lèvres siliconées ne parvient pas à faire oublier Kate Beckinsale. On a déjà du mal à croire à 100% que c'est une actrice. Bill Nighy, décidement rarement inspiré, nous offre le minimum syndical. Un peu moins même. Seul vrai plaisir : Michael Sheen en Lucian. Il a la chance d'avoir le (seul) personnage intéressant de l'histoire, et il en profite pour assurer.
Niveau histoire ... ben c'est quand même sacrément bateau. Pas de grosse originalité, encore une fois, on assure le minimum. Dommage de forcer la rattachement au premier film et priver cet opus d'une vie à part entière (d'autant que c'est fait avec une vilaine voix off).
Niveau réalisation, on frôle la catastrophe absolue. C'est filmé avec les pieds. L'image est laide, et les scènes d'actions sont généralement complètement illisibles. C'est nul.
Alors ... n'y a-t-il vraiment rien à sauver ? Le film atteint-il les sommets de nullitude de Underworld Evolution ? J'ai envie de répondre non. Déjà, on retrouve une certaine ambiance gothique qui faisait le charme du premier opus : cuir, métal, et nuit sur toutes les scènes du film. Ensuite, les scènes d'actions, bien qu'illisilbes, sont pas trop mal : il y en a suffisemment, elles sont correctement chorégraphiées, et assez gores. On sent une vraie envie de faire un film de genre. La partie finale notament, sauve la mise, et nous permet de passer un moment agréable.
On espère quand même que la franchise va s'arrêter là.
La première étoile Avec ce film, on tombe vraiment dans le bas du panier. On essaie de mélanger drame social et comédie ... et c'est raté. Quand on fait du drame social, le perso principal est tellement crétin et mérite tellement ce qui lui arrive, qu'on est pas ému. Quand on fait de la comédie, c'est tellement gros que c'est affligeant. Toute la partie comédie est en fait supportée par le perso joué par Firmine Richard, qui (sur)joue une grosse mama noire. Elle est tout simplement insupportable. Autant pour le côté comique. L'histoire est bien entendu tirée par les cheveux et prévisible. On a aussi une espèce de scène sortie de nulle part dans laquelle Firmin chante une obscure chanson en la gloire de général de Gaulle ... affligeant, j'vous disais.
Dragonball Evolution On remarquera avec plaisir qu'il y a eu une vraie volonté d'adaptation du manga. Goku, même si c'est le personnage le moins réussi (dommage quand même ...) n'a pas une coupe de cheveux aussi catastrophique que laissait prévoir l'affiche. Bulma et Yamcha sont assez réussis. Maître Roshi (Tortue Géniale) est aussi assez bon ; Chow Yu Fat surnage dans le film loin au dessus du reste du casting. Chichi est aussi ratée que l'est Goku, et bien malin celui qui reconnaitra les personnages du manga. Problème, le film n'a pas eu un budget à la hauteur de ses ambitions. Alors le monde de Dragonball (un poil futuriste) est assez bien rendu, mais fait super cheap. Bonne série Z se dit-on. Erreur. Il aurait fallu pour ça avoir une histoire à raconter, écrire un minimum de scénario. Ce n'est pas le cas ; rien n'est expliqué, les motivations des personnages sont obscure, lorsqu'elles ne sont pas débiles (notament le clan des "méchants", complètement ratés). L'histoire elle-même est sans surprise, et mélange dans un beau bordel l'histoire de Piccolo et des super Sayen, sans qu'aucune cohérence puisse être trouvée.
La partie finale du film est proprement catastrophique, avec un déluge d'effets spéciaux qui ont quasiment 20 ans de retards.
Voilà ; on ne va pas disserter des heures. Le perso de Goku est raté, y'a pas d'histoire, l'esprit du manga est aux abonnés absent, et les effets spéciaux sont ridicules. C'est nul et archi nul ; rien à sauver.
Bronson Le film raconte l'histoire de Charles Bronson, qui s'est autoproclamé prisonnier le plus dangereux de Grande Bretagne, et a passé la majeure partie de sa vie en prison. Mouais ... il manque un truc à ce film : une histoire. Parceque bon, voir un type fou en prison qui agresse les guardiens, c'est amusant 5 minutes. Au bout d'une heure, on commence déjà à se faire sérieusement chier. La mise en scène est elle aussi particulière, les scènes "réelles" étant entrecoupées par des scènes où Bronson est seul sur scène, déguisé en clown, et raconte sa vie. On comprend bien l'image, mais c'est vraiment maladroit (et répétitif).
Bancs publics (Versailles rive droite) J’ai été très déçut … j’aimais beaucoup ce qu’avait fait Bruno Podalydès jusque là. A commencer par Liberté Oléron, qui était franchement bon. Mais là c’est mauvais, très mauvais même.
Le film ressemble à un assemblage hétéroclite de trois moyens métrages. Le premier, situé dans le monde de l’entreprise, est basé sur une banderole « homme seul » qui fait réagir le microcosme de l’entreprise. C’est mignon, on s’ennuie gentiment. Puis, sans crier gare, on passe dans un square de Versailles. Là, on nous noie dans une flopée de personnages aussi inintéressants les uns que les autres. La plupart des mini-scènes n’ont strictement aucun intérêt. La direction d'acteurs laisse parfois à désirer (les gamins jouent faux ... très faux même). On commence à s’emmerder sévère. La troisième partie a lieu dans un magasin de bricolage, et est une succession de mini-gags plus ou moins réussis. Encore une fois, la multitude de personnages dessert le film, et la plupart des gags tombent à l’eau.
Cette partie est suivie d’une conclusion, qui est en fait la fin de la première partie ; malheureusement, à ce stade, on a perdu tout intérêt pour la banderole ou pour l’histoire. Qui plus, est, la conclusion est tellement téléphonée qu’elle en est presque ridicule. Elle est aussi servie par des effets spéciaux absolument immondes (Bon Dieux, ces poissons numériques !).
Bref. Podalydès aurait du se concentrer sur ses personnages et son histoire – si tant est qu’il en ait une – au lieu de nous présenter des mini-sketch emmerdants avec la moitié des acteurs français du moment. Parceque là, au final, c’est juste mauvais.
Jusqu'à toi Comédie romantique plutôt ratée ... on nous sort une grosse bo pop-rock pour faire cool, et une histoire improbable entre une française qui cherche le grand amour, et un américain de passage à Paris. Avec toute la batterie de cliché qui va bien, course pour rejoindre l'être aimé à l'aéroport et tout. La grosse originalité, c'est que les deux protagonistes n'ont presque aucune scène en commun. Du coup, on a vraiment du mal à y croire. Balo, non ?
La copine de mon meilleur ami Comédie romantique plutôt raté, et c'est dommage. En fait, le problème ... c'est que ça n'est pas original, et que c'est un peu longuet. Le film vaut pour les deux scènes où le perso principal sabote la soirée. Humour un peu ras les paquerettes, mais divertisasnt quand même. Entre ces deux scènes ... c'est le néant absolu.
Inglourious Basterds C'est une sacrée purge
Je suis peut être un peu méchant avec le film, mais je me suis emmerdé pendant 2h30 ; ça doit jouer un peu dans mon ressenti
C'est long, chiant, et un peu vain. On commence par une longue scène qui introduit le personnage de Christoph Waltz (le "chasseur de juifs"). Et éventuellement la juive jouée par Mélanie Laurent (mais bon, on la voit quasiment pas ). Scène sympathique par ailleurs, même si elle apporte pas grand chose au film, et est fortement marquée "western" (donc on a un poil l'impression que Tarantino nous ressert du Kill Bill). On enchaine sur une courte scène qui introduit le personnage de Brad Pitt. Sans transition, on arrive chez Hitler. C'est en fait la suite de l'introduction du perso de Brad Pitt. Brad Pitt nous dit qu'il est méchant avec les nazi, Hitler nous le dit aussi, et pour être sûr qu'on ait bien compris (on est quand même un peu con), on nous le montre en gros plan, avec des soldats qui scalpent des cadavres. La classe
Bef, les scènes qui se veulent "cool" s'enchainenent sans trop de fluidité, et quasiment la première heure et demi de film sert uniquement à introduire les personnages !
Parcequ'au final, l'histoire du film, qu'est-ce que c'est ? Le gratin nazi se réunit dans une salle de cinéma parisienne pour une avant-première. Les alliés montent une opération pour se débarasser des officiers allemands, et la tenante du cinéma, une jeune juive, veut faire la même chose pour se venger des nazi. Ca se termine par un espèce de gros sympbol improbable, où un tas de péllicule est utilisé pour mettre le feu au cinéma : les films ont tués le nazisme. Un peu gentil comme image. Pas super intéressant non plus. Quand un film n'a rien à dire et rien à montrer, j'estime qu'il doit au moins être un minimum divertissant. Ce n'est pas le cas ici. Reste les scènes avec Christoph Waltz, qui sont toutes intéressantes tellement l'acteur arrive à donner vie et crédibilité à son personnage. Quelques scène avec Brad Pitt, qui même s'il surjoue reste relativement drôle. La scène de la cave est assez sympa aussi (c'est là que l'histoire commence vraiment, et - surprise - Diane Kruger joue juste ! Si si). Mais bon, ça suffit pas à faire un film.
Après "le boulevard de la mort", que j'avais déjà trouvé mauvais, Tarantino file un mauvais cotton.
L'Abominable vérité Comédie romantique sympathique ... j'ai passé un moment agréable. Après, c'est quand même loin d'être un grand film. Rien d'original, une théorie du couple réchauffée et fleurant bon la philosophie de comptoire ... Le film s'en sort uniquement grâce au charme du duo d'acteurs, Gérard Butler en tête.