2019 | 2018 | 2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 | 2012 | 2011 | 2010 | |
Film | affiche | Commentaire |
Black Swan | Aronofsky nous plonge dans le monde des danseuses étoiles, et dans le chef d’œuvre de Tchaïkovski - Swan Lake , Le Lac des Cygnes. Le film est centré sur un personnage : Nina, danseuse étoile appliquée. ; elle est dans toutes les scènes, et la caméra est souvent très proche d’elle (dans la première scène, on la suit jusqu’à l’entrée de l’opéra). Aronofsky cherche en fait à nous faire rentrer dans la tête de Nina, et à nous faire vivre le film à travers elle. De fait, le film ne prend jamais aucun recul sur ce personnage, et on plonge en même temps qu’elle dans une folie destructrice qui colle parfaitement à l’histoire du Lac des Cygnes. Le film est dérangeant, parfois gore, et on en ressort forcément chamboulé. Nathalie Portman, brillante, est probablement en route pour l’Oscar. Vincent Cassel est aussi assez impressionnant. Et, tout au long du film, la musique de Tchaïkovski nous rappel quel est le sujet - et quelle sera la probable chute. C’est franchement un film assez magnifique à tout point de vue, et je le conseille à tous ; même si j’ai préféré le précédent - The Wrestler. | |
Sucker Punch |
J’en avais pas mal entendu parler, plutôt en bien, et c’est amplement mérité. Ça commence par une scène d’introduction incroyable. Le visuel est magnifique, la chanson colle parfaitement à l’ambiance et à l’action (‘Sweet Dreams’ version Emily Browning ; elle fait ailleurs une autre reprise dans la BO * ‘Where is My Mind’, et un mashup de Queen assez sympa). Ça permet de bien poser les bases du film, je n’ai rien vu d’aussi beau depuis Watchmen (comme par hasard, le précédent film de Snyder …) et Là-Haut. L’action commence ensuite assez vite. J’aime beaucoup cette idée de jouer sur les couleurs lorsque l’on passe dans le monde fantasmé, et j’ai été (très) agréablement surpris de voir que le film intégrait deux niveaux de sur-réalité. Ce procédé permet un certain lyrisme, et de s’affranchir de la violence ordinaire subie par l’héroïne (et le film est extrêmement violent à ce niveau-là, même si du coup il ne montre rien) pour la remplacer par une violence rêvé, une violence de jeux vidéo. Les scènes d’action sont assez fantastiques. Je n’avais jamais rien vu de tel ; il faut dire qu’une jeune fille en écolière avec un sabre à la main gauche et un gun à la main droite qui dézingue des nazi zombis, c’est quand même pas courant Si j’avais une légère critique à émettre, c’est la distance finalement trop grande entre le fantasme niveau 2 et le monde réel (même si ce n’est pas complétement vrai, notamment à la fin). Mais ça ne gâche absolument pas le plaisir que l’on a à voir le film. C’est un super film |
|
The Tree Of Life |
Résultat un peu en mi-teinte ; il y a des passages absolument magnifiques, troublants, vrais. Et il y a des passages où on ne comprend rien, où on se fait chier, bref, des trucs à oublier. J'ai détesté tous les passages avec Sean Penn ; certes, c'est chouette. On comprend vaguement qu'on nous montre l'antagonisme nature / ville, et qu'il attend un enfant ce qui le ramène à sa propre enfance, mais ça reste vague. La partie Big Bang est franchement bluffante ; j'aime moins l'apparition de la vie (le truc avec les dinosaures, c'est plutôt naze). Voilà ; j'ai bien aimé ce qu'essaie d'atteindre Mallick avec ce film, mais c'est trop long et trop abscon pour vraiment m'emporter. |
|
The Artist | ||
Harry Potter and the Deathly Hallows: Part 2 |
Ayé, HP, c'est fini. Il aura fallu 10 ans pour sortir les 7 (heu ... non 8 ) film, ce qui fait une bonnne moyenne de 0.8 films par an Le dernier opus conclue assez bien la série ; il faut dire que le 7ème film avait assez bien remis l'histoire sur les rails (après le catastrophique épisode 6). Ca roule donc tout seul ; rapport à la partie 1, le film est beaucoup plus vitaminé et riche en scènes d'actions spectaculaires. Il y a aussi beaucoup plus de coupures dans l’histoire. Par contre, ce que le film gagne en effet spéciaux, il le perd en pathos et en climat. A ce niveau, la partie 2 est très en deçà de la partie 1, et la fin est décevante (on va y revenir). Niveau coupure, on est à peu près au niveau du 4ème opus : le scénariste a su ne garder que les intrigues vitales à l’histoire (les horcruxes, on garde ; l’histoire des Dumbledore, à la trappe - même si c’est un peu contradictoire avec la partie 1), mais ça reste assez plat, comme si le film avait perdu un peu de son âme. Il aurait sans doute fallu faire une adaptation plus libre, mais HP s’est placé dès 2001 dans le cadre des adaptations ultra fidèles. Dommage, par exemple, de n’avoir pas retranscrit le choix que fait Harry entre la quête des horcruxes et la quêtes des reliques de la mort. Le reste est plutôt bien fichu jusqu’à la fin, où si les images sont plutôt chouettes, les libertés prises sur le texte sont vraiment malheureuses (le dialogue avec le fantôme de Ravenclaw, longuet ; la mort de Nagini, interminable et inutile ; et surtout le duel Harry - Voldemort qui est peu spectaculaire, voir carrément foirés - la mort de Voldemort est carrément hideuse ). L’épilogue aurait mérité un autre traitement (moins fidèle ? ou encore carrément à la trappe ?). Il est presque grotesque. Sinon, Snape est très bien traité, ainsi que Malefoy (presque mieux que dans le bouquin en fait), et le passage où Harry réalise qu’il doit mourir est super. L’un dans l’autre, un bon film, fidèle et spectaculaire, mais qui laisse un peu sur sa faim (et surtout, sur sa fin ) Classement des HP : 1 - Harry Potter and the prisoner of Azkaban (3) 2 - Harry Potter and the Deathly Hallows: Part 1 (7.1) 3 - Harry Potter and the chamber of secrets (2) 4 - Harry Potter and the goblet of fire (4) 5 - Harry Potter and the Deathly Hallows: Part 2 (7.2) 6 - Harry Potter and the philosopher's stone (1) 7 - Harry Potter and the Half-Blood Prince (6) 8 - Harry Potter and the Order of the Phoenix (5) |
|
Time Out | Sûr qu’on est pas au niveau de Gattacca ou même Lord of War, mais ça reste quand même un bon film. Là où Gattacca misait sur l’empathie pour faire passer son message, et Lord of War avait un ton très cynique, Time Out mise est cash. Normal, vu le sujet. Car le film parle d’argent, et plus précisément du système inégalitaire qui maintient les riches à un niveau de richesse confortable alors qu’ils ne produisent rien, et les pauvres à un niveau de pauvreté adéquat alors qu’ils bossent quasiment 24/24. Pour ce faire, Andrew Niccol utilise un parallèle assez pertinent, puisqu’il remplace l’argent par du temps - du temps de vie. Le personnage principal, joué par Justin Timberlake, est un personnage pauvre qui se retrouve propulsé chez les riches par erreur. Il mesure alors l’étendu des inégalités. Il n’y a pas à dire, d’une part le concept est parfaitement exploité (et exploité bien à fond, dans toutes les directions possibles), mais en plus le monde montré à l’écran est suffisamment réaliste pour qu’on y croit. Le film lorgne plus du côté du blockbuster que Lord of War (qui lui-même était beaucoup plus film à gros effets que Gattacca), et ça passe plutôt bien ; rien à redire aux décors, costumes et divers accessoires. Niveau action, même si Justin court dans la majorité des scènes, il n’y en a qu’une seule à déplorer, et elle est plutôt réussie. Le film pêche simplement sur quelques scènes, un peu maladroites ( celle où la mère de Jutin meurt, la scène où Amada Seyfried déclare sa flamme, où encore la dernière tirade « qui tue » de Justin au grand méchant banquier ). Sinon, c’est top ; le message est délicieusement communiste (s’il faut un seul pauvre pour faire un riche, alors il ne devrait pas y avoir de riche), les méchants sont les banquiers, ce qui est assez fun vu l’actualité, c’est top bien réalisé, et les acteurs sont nickels : Justin Timberlake, impeccable. Amanda Seyfreid … bon, j’aime pas trop, mais c’est surtout le look qui me gène. Quand au trop rare Cillian Murphy, il pète littéralement la classe dans son imper en cuir. Reste que pour une fois, le titre français (‘Time Out’ , bah oui, c’est du français ) est meilleur que le titre original (‘In Time’, ça claque quand même moins). Bref : n’écoutez pas les mauvaises langues ; il faut voir ce film. | |
Super 8 |
Ça fait un moment que je voulais voir le film décrit par certains comme le chef d’œuvre de J.J. Abrams, et ça tombe bien, il passait à la télé l’autre jour. Je n’ai vraiment pas été déçu ; bien au-delà d’un simple hommage au cinéma des années 80 et aux studios Amblin (ET, Les Gremlins, Les Goonies, Le Secret de la Pyramide, etc.), c’est un film extrêmement bien écrit et monté. L’histoire part d’un pitch assez simple qui servira de simple écrin aux aventures de nos jeunes héros. Les personnages sont bien fouillés, et on explore pas mal de thème, du deuil aux premiers émois amoureux. Les acteurs jouent bien. La musique est top. Les effets spéciaux sont magnifiques (d’autant que le film date de 2011). C’est un gros coup de cœur et à consommer sans modération. |
Sur les forum allociné, un classement a été donné par les internautes (classement réalisé a partir 2005 par McKerr et Willnot94) ; le classement est voté sur le film de l'année et sur le film du mois.
FILMS de l'année 2011 :
position | Film |
1 | Black Swan |
1 | Drive |
3 | Melancholia |
4 | Polisse |
5 | The Tree Of Life |
5 | Super 8 |